Et si on partait sur la Lune ?

Usbek & Rica
Crowd
Published in
3 min readAug 17, 2017
© Ecole de design de Nantes

Le voyage n’échappe pas au collaboratif et au solidaire. Le ciel n’est même plus la limite. Voyager en coavionnage, solidaire ou dans l’espace, les vacances de demain ?

Londres-Le Touquet en avion privé, facile

Après le covoiturage, voici le coavionnage. L’idée émane de la startup frenchy, Wingly. Grâce à une plateforme web et une application, l’entreprise met en relation pilotes et passagers. Bien sûr, point de voyages long courrier. La startup ne prétend pas remplacer les vols commerciaux mais permettre aux pilotes d’assouvir leur passion à moindre frais — les coûts d’un vol en avion privé montent rapidement — et aux passagers de découvrir les joies du vol à bas coût. L’heure de vol coûte entre 150 et 200 euros ; l’idée est de partager les frais et d’accéder à des endroits difficilement accessibles. Parmi les trajets populaires figurent par exemple les Paris-Ile d’Yeu ou Paris-Belle Ile. Le service cartonne au Royaume-Uni et en Allemagne et commence à décoller en France grâce à une réglementation désormais plus favorable.

Oui mais, me direz-vous, y’a pas tant d’aérodromes que ça en France. Détrompez-vous, on en compterait 450 soit trois fois plus que de gares TGV. Alors on vole ?

Voyager solidaire

© Faciligo

On vous en avait parlé il y a quelques mois : du AirBnB des voitures aménagées pour les personnes en situation de handicap, Wheeliz. Cette plateforme met en relation propriétaires de voitures aménagées et personnes en fauteuil. Hind Emad est entrepreneur et a lancé, elle, Faciligo, un site qui encourage à ce que la fondatrice appelle co-voyage. L’idée est simple : il s’agit de mettre en relation les voyageurs valides et ceux à mobilité réduite — en handicap, âgées ou enceintes. Le voyageur valide accompagne le voyageur en situation de mobilité compliquée. Hormis le plaisir d’avoir aidé son prochain et de rencontrer de nouveaux visages, Faciligo propose de le gratifier d’une réduction sur le prix de son voyage. Une nécessité : on estime à 22 millions le nombre de personnes qui dépendent de leurs proches pour voyager. La SNCF révèle que 5 à 6 millions de Français renonceraient à prendre le train pour voyager.

Sur le site, les voyageurs renseignent la date et l’itinéraire de leur voyage. La plateforme se charge de les connecter. Et en route, Simone !

J’irai bronzer sur la Lune

Morticia Adams adore, elle, bronzer sous la Lune

La Finlande est le pays du Père Noël. Elle pourrait être le pays de ceux qui enverront les « simples mortels » dans l’espace. Non, Elon Musk n’est pas originaire de Finlande et n’a pas non plus l’agrément de la station spatiale internationale pour avoir son « bureau » dans l’espace. Peter Vesterbacka (fondateur de Rovio, la boîte derrière Angry Birds) et Kalle Vähä-Jaakkola, patrons de Space Nation, si. Et Peter et Kalle ont un rêve: démocratiser le voyage dans l’espace par l’éducation ! Alors que la plupart des sociétés qui s’intéressent à l’espace mettent tous leurs pions sur la technologie même, l’idée de Space Nation est d’enseigner aux générations futures les compétences nécessaires pour survivre dans l’espace. Cet automne, Space Nation lancera un programme d’entraînement d’astronautes accessibles à tout un chacun sur smartphone. La startup a dans l’idée d’inviter les meilleurs à un bootcamp de deux semaines cette fois coachés par de vrais astronautes. A terme, Space Nation espère envoyer les meilleurs aspirants astronautes en orbite d’ici 2018 et pourquoi pas sur la Lune !

--

--