La guerre du paiement peer-to-peer aura bien lieu
Paiement p2p aux Etats-Unis, Bordeaux matador frenchy de l’économie du partage, un éboueur ouvre une bibliothèque gratuite, voici la revue de l’éco positive et engagée.
Paiement entre particuliers aux US : 1 point pour les banques — 0 pour les Uber-like
Jusqu’à présent aux Etats-Unis, le paiement pair-à-pair — de proches en proches via mobile — se conjuguait en Venmo. Cette appli créée en 2009 par deux amis pour se rembourser mutuellement d’un voyage est vite devenue un incontournable aux US du paiement mobile pair-à-pair — avant d’être rachetée par PayPal. En France l’équivalent était le défunt Leetchi Cash. Venmo devrait être assez rapidement bousculée non pas par un pure player mais… un réseau de banques — plus de 30 banques américaines. Le résultat ? L’appli Zelle qui opère du paiement pair-à-pair et commence son existence avec une sacrée avance d’emblée. Si Venmo a affiché un volume de transactions supérieur à 17 milliards l’année dernière, Zelle ou plutôt le réseau de banques — et leurs applis — ont généré 55 milliards. La différence est que cette fois-ci une seule et unique appli servira de plateforme pour ces 30 banques… et pourrait bien avoir la peau du cash !
En attendant Apple a annoncé à sa conférence de développeurs l’intégration d’une fonction de paiement peer-to-peer dans iMessage même. « Guerre » à suivre…
Bordeaux, capitale française de l’économie du partage
Pour la deuxième année consécutive le cabinet de conseil de Nicolas Bouzou, auteur de L’innovation sauvera le monde a publié son indice urbain du partage. Les pratiques des 30 villes les plus conséquentes de France ont été passé au peigne fin : le nombre d’annonces postées sur Le Bon Coin, Airbnb, Blablacar, Ouicar et bien d’autres a été rapporté à la population. Astérès en a tiré un classement global des villes où l’économie collaborative est la plus active qui offre la 1ère place à… Bordeaux suivi par Lille et Lyon. Paris tient le haut pavé sur la section « Location » Tourisme oblige et joies de la recherche de logement.
Contre la misère, un éboueur colombien parie sur les livres
Voici une histoire que l’auteur tchèque Bohumil Hrabal n’aurait pas renié. Dans Une trop bruyante solitude le vieux Hanta a pour travail d’écraser de vieux livres. Il sauve certains livres d’une mort infamante en les stockant dans sa cave. Dans la vraie vie Hanta existe : il habite la ville de Bogota en Colombie et s’appelle José Alberto Gutierez. Dans un reportage, Franceinfo raconte que pendant 20 ans, José, éboueur, a « sauvé » 25 000 livres. Dans son sous-sol, il vient d’ouvrir une bibliothèque gratuite, joliment baptisée « La Force des mots » à destination des plus démunis. Son motto ? « Les livres sont un symbole d’espoir ». José ne fait « que » les redistribuer.
Sur KissKissBankBank & co, on pratique le pair-à-pair depuis 2009. Vous avez un projet ? Venez nous voir !
