Le zéro déchet à portée de téléphone

Usbek & Rica
Crowd
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3 min readMar 31, 2017

Un tiers de la production mondiale de denrées alimentaires finirait à la poubelle… soit 1,3 milliard de tonnes d’aliments par an. La perte en sonnantes et trébuchantes ? 990 milliards de dollars. N’en jetez plus ! Trois solutions prêtes à l’emploi pour contrer le gaspillage alimentaire.

1 — Aliment au bord de la rupture (poubelle) cherche consommateur pour être sauvé. + si affinités.

Eviter les invendus dans le commerce de bouche, c’est le défi relevé par Too Good to Go. Cette startup danoise fondée en 2015 par une bande d’amis met en relation via une application consommateurs et commerçants. Concrètement, sur une application dédiée, l’utilisateur accède aux pages des commerces de proximité qui proposent leurs invendus à des prix cassés. Après avoir payé en ligne, il récupère sa marchandise à la fermeture. Boulangeries, restaurants, traiteurs, maraîchers et même hôtels — buffet trop copieux, déchets plus nombreux — écoulent ainsi leur surplus. Et si les commerçants vendent à prix coûtant, ils s’y retrouvent autrement : l’appli attire le chaland en magasin, qui reviendra — prix cassé ou pas — si son ventre est satisfait. La plateforme a d’ores et déjà conquis une quinzaine de villes en France.

2 — L’appétit vient en montrant

Depuis 2012, les trois fondateurs de la startup Zéro Gâchis proposent aux grands distributeurs de recenser leurs produits bientôt périmés et donc, à prix réduits. Le consommateur à coup de géolocalisation en prend connaissance. Et retrouve en magasin la denrée convoitée, grâce à une tête de gondole dédiée. Un dispositif efficace : les produits à date courte réunis à un même endroit s’écouleraient plus facilement. Sur l’année, certains supermarchés éviteraient ainsi plusieurs centaines de milliers d’euros de perte de chiffre d’affaires.

Capitaine Planète pour les enfants écolos avant l’heure

3 — Rien ne se perd, tout se transforme

Le frito bag de Terracycle

Tom Szaky, c’est un peu Capitaine Planète. Nous vous parlons d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. France 2, en ce temps-là, diffusait les aventures écolos de cinq adolescents recrutés par Gaïa, une déesse de l’environnement au bord de la surchauffe. Dans les coups durs, ce club des 5 invoquait Capitaine Planète qui venait à bout des « méchants » grâce aux forces de la nature (l’eau, le feu, le vent, la terre et…le cœur). Enfant des années 80, Tom Szaky fonde en 2001 Terracycle. Son idée est simple : rien ne se perd, tout est transformable. Tout ! Donnez-lui des mégots, il en fera une plaque en plastique ou du compost. Un gobelet Starbucks, baste, et voici des chaussures Timberland. Des emballages de jus ? Un sac à dos. Et l’entreprise est rentable : Terracycle s’associe aux marques qui organisent et/ou financent les campagnes de collecte. Une manière pour les entreprises de se revendiquer green… et de se faire de la pub, au passage.

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