Bien comprendre les stratégies de gestion des crypto-actifs chez CRYPTELITE.

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9 min readJul 11, 2020

Aperçu de nos stratégies discrétionnaires et algorithmiques

Depuis mai 2020, chez CRYPTELITE, nous proposons un service de gestion des crypto-actifs, pour valoriser le portefeuille de nos clients.

Pour cela, nous effectuons des opérations régulières d’achat et de vente sur environ vingt crypto-actifs à fortes liquidités.

Notre objectif est de générer du rendement durable sur les portefeuilles, tout en minimisant leurs variations à la baisse.

Pour rappel, cette gestion se fait à distance (via clé d’API), ce qui permet à nos souscripteurs de rester en permanence en possession de leurs crypto-actifs.

Pour prendre nos décisions d’investissement (achat) ou de désinvestissement (vente) sur le marché des crypto-actifs, nous nous appuyons sur des stratégies à la fois discrétionnaires et algorithmiques, qui sont le résultat de nos années d’expérience sur les marchés financiers.

De façon à nous confier la gestion de vos crypto-actifs en toute sérénité, il est intéressant de comprendre certains principes mathématiques derrière nos stratégies, qui impactent l’évolution de votre portefeuille. Allons-y !

Comment sait-on qu’une stratégie est rentable ?

Avant d’être déployée pour intégrer notre éventail de stratégies utilisées dans notre gestion, une stratégie doit passer par différentes phases, dont les suivantes :

  • Phase de “Backtesting” : la stratégie et les opérations d’achat/vente découlant de celle-ci, sont simulées sur un large univers de données passées. De nombreuses variables additionnelles sont prises en compte dans le résultat final de cette simulation (frais de transaction, frais de gestion, “slippage” ou déviation de prix pouvant être dûe à une liquidité plus faible que d’habitude sur un actif). Le but de cette phase est de voir quelle performance théorique la stratégie aurait réalisée dans le passé, et de diagnostiquer ses éventuels points forts/faibles.

Si les résultats d’une phase de “Backtesting” semblent prometteurs, la stratégie passera alors par la phase suivante :

  • Phase de “Forward Testing” : la stratégie est déployée en temps réel sur des portefeuilles de tests internes à CRYPTELITE, d’abord avec du capital fictif, puis avec du capital réel. Cette phase dure de nombreux mois. Elle permet de voir si les statistiques théoriques de la stratégie (déterminées en Backtesting) se matérialisent bien en pratique. Les variables additionnelles sont ici mesurées à nouveau, afin de s’assurer que la stratégie est “scalable” (applicable à de nombreux portefeuilles et capitaux).

Comment savoir qu’une stratégie est gagnante ? La réponse est relativement simple :

Si, sur un très grand nombres d’opérations réalisées, les gains sont supérieurs aux pertes, alors la stratégie est gagnante.

Autrement dit :

Si ‘somme des gains’ - ’somme des pertes’ > 0, alors la stratégie est gagnante.

On peut même être plus précis, et affirmer qu’une stratégie est rentable de façon générale, si :

(% de chances de gagner * gain moyen)-(% de chances de perdre * perte moyenne) > 0.

Cette formule signifie que sur un grand nombre d’opérations, les opérations gagnantes rapporteront plus que les pertes causées par les opérations perdantes.

Mais pas si vite ! Une stratégie rentable ne sera pas forcément utilisée. Pire encore, une stratégie rentable peut tout à fait être considérée comme une mauvaise stratégie, devant être évitée et mise aux oubliettes. Aïe…

Comment différencier une bonne stratégie rentable d’une mauvaise stratégie rentable ?

Le fait d’être rentable n’est qu’un seul côté de la médaille. De nombreuses métriques supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la qualité d’une stratégie. Parmi celles-ci, nous mesurons notamment :

  • la fréquence à laquelle la stratégie a raison, et les gains ou pertes engrangés par opération
  • la probabilité qu’une stratégie se trompe de nombreuses fois d’affilée
  • la variation baissière maximale subie si la stratégie se trompe de nombreuses fois d’affilée
  • la capacité de la stratégie à se remettre d’une variation baissière
  • la vitesse à laquelle la stratégie peut se remettre d’une variation baissière
  • la capacité des meilleures opérations gagnantes à couvrir les pertes causées par les pires opérations perdantes

Ces différentes métriques permettent d’établir un score duquel découlera la qualité et solidité d’une stratégie.

Dans le conte éponyme, Les Trois Petits Cochons ont tous les trois réussi à construire une maison. Néanmoins, l’une était en paille, nettement moins solide que celle en bois, elle-même moins solide que celle en brique. C’est la même chose avec les stratégies de gestion. On ne veut garder que les maisons en brique !

Une stratégie solide et de bonne qualité peut-elle subir des revers ?

Là serait le bon paragraphe pour écrire tout un tas de citations : “Il n’y a pas de gains sans pertes.” ; “Vous ne pouvez pas avoir de succès sans essuyer d’ échecs.”; et j’en passe…

La réalité est que, toutes ces citations bien connues dans le milieu de l’entreprenariat et du développement personnel, sont tout à fait applicables au trading. Une stratégie ne peut être gagnante année après année, sans essuyer des phases de baisses/pertes de temps à autre.

C’est purement mathématique ! Par exemple, une stratégie solide de suivi de tendance, va généralement gagner entre 30% et 50% de ses opérations. Nous avons calibré les nôtres de sorte que leur taux de réussite se situe entre 40% et 46%. Cela signifie donc que plus d’une opération sur deux est perdante. Autrement dit, à chaque nouvelle opération, il est plus probable que celle-ci soit perdante que gagnante. Et oui, nous vous invitons à bien relire la phrase précédente. Prenez votre temps, ça peut paraître dur à avaler.

“Mais comment puis-je être gagnant à long-terme si vous perdez plus d’une opération sur deux ?!” se demanderont certains (et c’est tout à fait légitime). Souvenez-vous de ce que nous avons énoncé précédemment : une stratégie est rentable si, sur un grand nombre d’opérations, les opérations gagnantes rapporteront plus que les pertes causées par les opérations perdantes.

Expliquons cela avec un cas pratique : Sur 1000 opérations réalisées, 400 d’entre elles ont été gagnantes, et 600 ont été perdantes. La perte moyenne sur les opérations perdantes est de -1€. Sur les opérations gagnantes, le gain moyen est de 2,40€.

Gains : 400 * 2,40€ = 960€

Pertes : 600 * 1€ = 600€

Gains - Pertes = 960€ - 600€ = 360€

Voyez-vous ? Malgré le fait que l’on ait nettement plus d’opérations perdantes que gagnantes, les gains réalisés sur les opérations gagnantes surpassent nettement les pertes accumulées sur les opérations perdantes. La valeur du portefeuille a donc augmenté.

La clé : limiter et réduire au maximum la perte moyenne lorsqu’une opération est perdante.

Dans cet exemple, au bout de 1000 opérations, on a donc gagné 360€. Il se peut néanmoins qu’entre temps, la valeur du portefeuille ait fluctué à la hausse comme à la baisse sur certaines périodes. Est-ce un problème pour autant ? Voyons voir.

Faut-il s’inquiéter lors d’une variation à la baisse de la valeur d’un portefeuille ?

Prenons un modèle mathématique ayant des probabilités extrêmement proches de 50–50 : un pile ou face avec une pièce de monnaie.

Si vous ne faites que quelques lancers, voire quelques dizaines de lancers, il se peut très bien que vous ayez obtenu nettement plus de piles que de faces. Pourquoi ? Car vous n’avez pas lancé assez de fois pour que la loi des grands nombres soit respectée.

Lancez la pièce 2000 fois, et vous vous rapprocherez grandement d’une répartition 50–50 entre votre nombre de piles et de faces.

Le même principe s’applique à une stratégie de trading. Elle doit réaliser un nombre d’opérations suffisamment grand pour que ses statistiques se matérialisent.

Autrement dit, une stratégie censée avoir raison 40% du temps, pourra très bien se tromper dans 100% des cas, si seulement quelques opérations sont effectuées. En réalisant un nombre suffisamment grand d’opérations, elle tendra cependant vers les 40% de réussite. Il est donc impératif de laisser assez de temps à une stratégie pour qu’elle fasse ses preuves (dans notre cas, minimum 6 à 9 mois).

En outre, lors de l’ouverture d’une opération, son résultat final (gain ou perte) est absolument impossible à prédire. Chaque opération est indépendante l’une de l’autre. Il est donc tout à fait possible d’avoir de multiples opérations perdantes consécutives, résultant en des semaines, voire mois perdants consécutifs.

Mais rappelez-vous ! Nous avons mentionné précédemment, que dès lors que la loi des grands nombre est respectée, une stratégie tend à revenir vers son taux de réussite moyen et ses statistiques théoriques.

Ainsi, lors d’une période prolongée de baisse sur un portefeuille utilisant une stratégie dont les métriques et statistiques sont solides, il est très probable que les choses reviennent à la normale, créant à nouveau du rendement positif.

Inversement, lors d’une période prolongée de gains dépassant les statistiques théoriques d’une stratégie , il est là aussi probable que les choses reviennent à la normale, et qu’une période de baisse se produise afin de régulariser les statistiques de la stratégie, pour qu’elles collent de nouveaux aux statistiques théoriques.

On appelle ce phénomène mathématique une régression vers la moyenne (i.e. un retour à la normale). Ce phénomène est inévitable, tout à fait logique, et se matérialise d’ailleurs très bien sur nos stratégies.

Puis-je choisir la variation baissière potentielle que peut subir mon portefeuille ?

Oui ! C’est un avantage unique dont vous bénéficiez avec CRYPTELITE : nous gérons vos crypto-actifs en nous adaptant à votre profil de risque.

Nous vous permettons en effet de choisir la variation potentielle que votre portefeuille peut subir, grâce à une fonctionnalité disponible sur votre compte.

Il vous est donc possible de choisir le profil vous convenant le mieux, en fonction de votre aversion aux variations baissières. Vous décidez ainsi de l’amplitude potentielle de celles-ci.

Rappelons que sur les marchés financiers (et dans la vie de manière générale), il y a une corrélation entre prise de risque et gains potentiels. C’est tout à fait vrai ici aussi.

Naturellement, plus l’on prend de risque (en utilisant un profil plus offensif), plus le potentiel de performance est élevé. Nous invitons chacun d’entre vous à bien réfléchir au profil vous convenant le mieux, en fonction de vos attentes, vos objectifs et votre personnalité.

Voyons voir comment un portefeuille typique se comporte, sur lequel nos stratégies sont utilisées.

Exemples d’évolution d’un capital sur nos stratégies

Évolution réelle d’un capital de 10 000$ (courbe bleue) comparée à sa croissance théorique (droite orange), entre août 2017 et fin juin 2020

Sur l’image ci-dessus, on remarque bien que l’évolution d’un capital avec la stratégie Zeus ne se fait pas en ligne droite, mais bien par des phases de hausses et baisses. On le rappelle, les phases de baisses sont inévitables, et ont toujours été couvertes dès lors que l’on laisse la stratégie opérer de manière ininterrompue.

Évolution réelle d’un capital de 10 000$ (courbe bleue) comparée à sa croissance théorique (droite orange), entre août 2017 et fin juin 2020

Avec la stratégie Double-Face, tout aussi viable que la stratégie Zeus, le capital a historiquement très bien respecté sa croissance théorique. Cette stratégie est basée sur des principes mathématiques différents de ceux de Zeus, permettant une évolution plus linéaire. Cela n’empêche pas pour autant que, bien que très rentable avec des métriques solides, cette stratégie subit elle aussi des périodes inévitables de baisse.

Vouloir gagner, sans accepter les phases de baisse, n’a en réalité aucun sens. Il ne peut y avoir de gains sans phases de baisse. Les opérations perdantes sont nécessaires pour atteindre la prochaine opération gagnante. Autrement dit, en trading, les pertes sont les dépenses/charges nécessaires pour continuer d’opérer en vue de trouver la prochaine opportunité gagnante.

Ne pas accepter les pertes, revient à imaginer une entreprise ne voulant faire que des bénéfices, sans avoir quelconque dépense/charge. C’est tout simplement impossible.

En réalité, abandonner ou retirer du capital lors d’une phase de baisse est potentiellement l’une des pires choses à faire (dès lors que la baisse reste dans la mesure du raisonnable). En effet, comme on le voit sur les graphiques ci-dessus, le capital tend à revenir vers une évolution normale.

Cela résulte simplement du fait que, au risque de nous répéter (et nous clôturerons là-dessus), et en vous remerciant de nous avoir lu, ah, où en étions-nous ? Ah oui : les stratégies utilisées sont historiquement gagnantes, dès lors qu’on leur laisse le temps de faire suffisamment d’opérations pour que leurs statistiques se matérialisent sur votre capital.

Sincères salutations et remerciements,

Benjamin SULTAN
Responsable Trading & Co-fondateur de CryptElite

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