Une petite histoire de la provocation (Part 4)

L’ordre social craint la première pierre et la provocation.

Alain Marie
Outsidezebox
13 min readMar 24, 2019

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L’ordre social craint la première pierre et la provocation.

L’église a la maîtrise du savoir quel qu’il soit. La maîtrise des données déjà ! Elle maîtrise donc le savoir des sciences mais cela ne lui suffit pas. Elle souhaite aussi contraindre aussi le savoir coutumier en inventant le mythe des sorcières.

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Le marteau des sorcières, « Malleus Maleficarum », un traité de dominicains allemands qui sera à l’origine de la création de la sorcière et de leurs persécutions.

A une époque de lutte pour la maîtrise du savoir, la lutte de l’Eglise contre l’hérésie des femmes. Le savoir empirique est condamné et exproprié, le savoir des campagnes, celui des femmes savantes. En attaquant les femmes à la marge, l’Etat et l’Eglise construisent la norme, le moule social.

Nous retrouvons encore, cette volonté de conquête de l’Eglise à travers le savoir, tous les savoirs. Car pour pouvoir continuer à exister, l’Eglise doit créer sa propre énergie. Elle se nourrie de son antagonisme. Elle maîtrise le savoir, elle définit alors son « anti-savoir » puis conquiert celui-ci. C’est la notion de tiers-inclus définit par le philosophe Stéphane Lupasco avec son principe d’antagonisme. La matière, la nature a tendance à s’organiser, l’entropie utilise l’énergie pour organiser l’enthalpie. C’est le second principe de la thermodynamique. Nous avons une tendance naturelle à créer ex nihilo notre ennemi et à vouloir le convertir à notre ordre social.

La religion chrétienne inventera aussi l’idiosyncrasie : l’être humain, doué de raison, dispose d’un libre arbitre, tout serait destiné selon notre vouloir. L’homme et la femme sont coupables d’avoir fait un choix ! Malheureusement les sciences hétérodoxes, celles non bénies par la religion, nous disent le contraire. Nous ne choisissons pas notre sexualité et pas toujours nos actes…

Il suffit de penser à la pratique de la pédophilie dans le clergé chrétien à travers le monde.

Ainsi l’homme et surtout la femme vivant en conscience, sont responsables de leurs actes. Ils ont une tendance naturelle à vouloir se créer des ennemis. Les postulats chrétien sont en place et vont permettre de justifier toutes les oppressions.

Cet argument va induire la culture de l’aveu. La confession face à la justice de Dieu, bon par nature. Les siècles de pratiques vont effacer les crucifix et les bibles des tribunaux. La culture de l’aveu restera…sur les frontons et dans les têtes ! Le non-aveu est un mensonge car selon l’usage romain : Rumor publicus non omnino frustra est, ce qui se traduit ainsi : Un bruit public n’est pas tout à fait sans fondement. La rumeur est impitoyable !

Tout est en place dans l’histoire de la provocation. Le scandale originel, sa diffusion sur la place publique via l’art religieux puis l’ensemble des autres vecteurs de communication qui se nourrisse de cette provocation. En face, une organisation religieuse, ou non, qui pour garantir un minimum d’ordre social va créer la culture de l’aveu. Celui-là même qui va justifier la culpabilité. Et bien sûr le fait de battre sa coulpe pour obtenir la rédemption, le pardon de Dieu.

Le fait qu’un ordre religieux ou apparemment laïc, dogmatique détienne le savoir. Qu’il promette dans le même moment la douceur du paradis à ses brebis. Induit fatalement un totalitarisme.

Pour justifier les bienfaits de ce totalitarisme, le gourou se provoque. Il provoque sa foi dans le dogme. Cette provocation particulière était appelée disputation. Elle était pratiquée principalement dans l’ordre chrétien au Moyen-Âge, par des juifs convertis.

Les « champions » avaient même des surnoms… comme le franciscain Jean de Capistran, surnommée « le fléau des juifs ».

Cette joute oratoire, publique, donnait lieu à des autodafés de Talmud.

Le mot autodafé, vient du portugais et signifie « acte de foi ». Il désignait alors la cérémonie publique de pénitence du tribunal de l’Inquisition.

Les champions sont, ici aussi, des juifs convertis, appelés des « nouveaux chrétiens ». Le premier d’entre eux est Tomas de Torquemada. Serviteur servile, il torturera d’autres nouveaux chrétiens, ex-juifs, ex-musulmans, sans doute parce qu’ils ne croyaient pas assez ou mal.

La provocation de la foi s’applique aussi à tous, les autres, les gentils et les simples. C’est la pratique de l’Inquisition, de l’Ordalie, le « bon » jugement de Dieu.

Il s’agit d’une enquête menée par l’Eglise pour chasser les hérétiques, les mauvais chrétiens qui pourraient diffuser d’autres dogmes. Ordonnée par le « bon » pape Innocent IV, l’inquisition sera espagnole et portugaise puis deviendra romaine. Elle persiste jusqu’à maintenant en changeant de nom, pour devenir la sacrée congrégation du Saint-Office. Il n’y a depuis qu’une seule vérité admise, celle du dogme. Lui seul détermine le bien du mal, le blanc du noir, le dieu et le diable, la dichotomie dogmatique !

L’art de la provocation découle donc de l’utilisation d’un scandale et de sa propagation. Cet art revêt plusieurs formes, parfois subtiles. Il va de soi que cette petite histoire, décrite à travers le prisme de la chrétienté peut être transposée à travers n’importe quelle religion. Chaque religion ayant eu sa phase de construction, la recherche de la foi et son maintien dans le temps et dans l’espace. A travers les siècles, ce mécanisme violent est utilisé par toutes les organisations, toutes les cultures par exemple, Sun tzu évoque la sensibilité de l’homme d’honneur à la provocation. (cf. chapitre sur les stratégies).

Quand l’Etat utilise la provocation

A l’aube du XXème siècle, l’humanité maîtrise parfaitement l’art de la provocation. Celle-ci est d’ailleurs très contrôlée par la justice et la police des différents gouvernements. Cet art doit absolument rester à la maîtrise des puissants. Nous l’avons vu, c’est un instrument de pouvoir, de combat.

Quand cet instrument est utilisé par un Etat, qui a les moyens de sa mise en application. Elle devient une arme de destruction massive. Continuons donc cette petite histoire de la provocation…

En Russie, l’empereur Alexandre III a créé, le 14 août 1881, l’Okhrana, le « prototype de la police politique ».

Ce service était en charge de contrer les mouvements révolutionnaires bolchéviques et anarchistes. Pour cela, l’Okhrana utilisait des agents provocateurs, et notamment Sergueï Zoubatov (1864–1917) policier et ancien révolutionnaire repenti.

Par exemple, Zoubatov créa un parti ouvrier « indépendant » pour décrédibiliser le Bund, parti juif ouvrier. Le Bund réagit alors en envoyant des contradicteurs dans les meetings, ceux-ci furent arrêtés puis déportés. De 1901 à 1903, 7% des effectifs du Bund ont été déportés.

On parle alors de Zoubatovisme ou « socialisme policier ».

En 1905, l’Okhrana comptait 35'000 agents provocateurs. Ces agents laissaient se développer l’insurrection puis faisaient en sorte de la réprimer de façon à induire un sentiment de terreur. Ils approchaient aussi les individus faibles, miséreux, ou blessés dans leur amour-propre. Ils les rémunéraient, les protégeaient, et ils devenaient des militants modèles pour progresser dans l’organisation.

L’Okhrana laissa faire plusieurs attentats, notamment contre le Tsar, pour asseoir sa légitimité et justifier la violence de la répression. La suspicion va induire la déstabilisation des organisations et cultiver la paranoïa. L’agent Yevno Azev sera à la tête d’une organisation terroriste, branche armée du parti socialiste révolutionnaire, parti concurrent du parti bolchévique de Lénine.

Le bureau parisien de l’Okhrana, au 79 rue de Grenelle, l’actuel Grand Hôtel d’Estrées, était dirigé par Piotr Ratchkovski. Ce bureau rédigea et diffusa un pamphlet antisémite « Les protocoles des Sages de Sion » en 1901. Ce brûlot détaillait le programme d’un conseil de juifs chargé la chrétienté et dominer le monde. Ce faux excessivement provocateur est à l’origine du mythique « Complexe judéo-maçonnique ». Pur produit de propagande, il fait encore l’affaire, en 2018, dans tous les discours d’extrême droite, ou nationaliste. Son auteur était Mathieu Golovinski, agent de l’Okhrana (1865–1920), journaliste ultra chrétien et ami d’enfance de Lénine.

Preuve s’il fallait encore, que la religion fait feu de toute organisation politique, économique. Surtout si celle-ci désigne le même ennemi historique. C’est ce que décrit Emilio Gentile dans son livre : « Pour ou Contre César ».

L’ennemi historique, traditionnel devient réel, il dépasse la distinction entre l’ami et l’ennemi et justifie son éradication au nom des valeurs humanitaires, le Graal de l’Occident.

« Les hommes qui utilisent ces moyens (l’arme atomique) contre d’autres hommes se voient contraints d’anéantir aussi moralement ces autres hommes, leurs victimes et leurs objets. Ils sont forcés de déclarer inhumain dans son ensemble le camp adverse, d’en faire une non-valeur totale, sous peine d’être eux-mêmes des criminels et des monstres. » Carl Schmitt 1992.

Ainsi, les victimes d’Hiroshima et de Nagasaki n’ont été que des victimes collatérales d’un crime contre l’Humanité qui en dernier lieu visait l’URSS et non le Japon. Celle-ci, après la défaite nazie était devenue l’Ennemi absolu. Au nom de la démocratie, on exclue de l’humanité des peuples qui refusent de se soumettre à un droit d’ingérence qui nie leurs valeurs.

Nous évoquons ici la notion de guerre juste (bellum iustum), notion cardinale ayant un caractère religieux et juridique. Elle doit en effet justifier la violence, l’acceptation tacite, indispensable à l’engagement des populations dans la guerre. Ainsi, le gouvernement américain produira de 1942 à 1945 une série de films sous le titre : « Pourquoi nous combattons ? ». Il fallait insuffler l’animosité, la haine, la combativité nécessaire par la propagande et le mensonge.

La propagande, outil de provocation

Historiquement, le terme apparaît en 1622, et décrivait l’action de propager des croyances religieuses. La naissance de la propagande est attribuée au « bon » pape Grégoire XV avec la « Congregatio de propaganda fide » pour répandre la religion catholique.

A partir de 1790, il s’agit de propager des idées politiques.

Après la première guerre mondiale, aux Etats-Unis, est créé le CPI (Committee on Public Information) qui va techniciser la parole dans le but de convaincre.

« C’est un organisme de propagande pure, chargé de maintenir le moral, d’accroître la capacité de la guerre psychologique, d’assurer la diffusion des idéaux américains à l’étranger. » (Jacques Ellul)

En 1938, Serge Tchakhotine dans son livre « Le viol des foules par la propagande politique » traite de la propagande pour « les bonnes causes ». Il est intéressant de noter que ce livre a été censuré en 1939 par le ministère français des Affaires Etrangères et détruit en 1940 par les Allemands.

Jacques Ellul distingue lui, plusieurs catégories de propagande, plus ou moins intentionnelle :

La propagande politique, qui est directe, délibérée et coercitif.

La propagande sociologique, qui agit en douceur, par imprégnation. En utilisant la publicité, le cinéma, les relations publiques, l’éducation scolaire, les services sociaux. Elle est en partie non intentionnelle et sert à inculquer un certain mode de vie. Elle peut rejoindre la propagande politique quand elle est organisée. Par exemple de 1936 à 1955, aux Etats-Unis, quand il fallait démontrer la supériorité de « l’american way of life ».

La propagande d’agitation, indispensable en temps de guerre car elle auto-justifie la haine de l’ennemi. Subversive, elle est à l’origine des révolutions.

La propagande d’intégration, elle caractérise les démocraties occidentales, c’est une propagande de conformisation. L’individu doit se fondre dans la masse. Elle est d’autant plus efficace quand elle s’adresse à des individus aisés, cultivés, informés. « Plus on a de chaînes, plus on est sensible à leur manipulation ! » Les intellectuels sont donc les premiers visés dans leurs besoins de certitudes.

La propagande verticale, liée à la personnalité du chef, donc fragile.

La propagande horizontale, scientifique, s’applique au sein d’un groupe sans leader apparent. C’est « l’agit prop » de Lénine, le noyautage des syndicats, le « mouchard » qui modifiera l’opinion du groupe.

La propagande peut être émotive, passionnelle, ou informative et rationnelle. Elle répond aux besoins fondamentaux de l’homme moderne. Elle repose sur 5 règles de mise en forme.

La simplification en personnifiant un ennemi unique.

Le grossissement pour défigurer les faits.

La répétition.

La transfusion pour s’adapter aux publics.

La contagion pour obtenir l’unanimité.

Pour que la propagande puisse exister, elle a besoin de 3 conditions :

Elle doit pouvoir s’adresser à l’individu et à l’ensemble de la société, car elle renforce son sentiment d’appartenance et son besoin d’auto-affirmation, L’individu est plus crédule dans la foule.

« Les hommes en général ressemblent aux chiens qui hurlent quand ils entendent de loin d’autres chiens hurler. » Voltaire

Elle existe s’il y a une opinion publique qu’elle va cristalliser. Elle a besoin de moyens de diffusion, de communication de masse. Elle va transformer des impressions, des opinions vagues en motifs d’action.

« Nous sommes un empire et nous créons notre propre réalité ! » Ron Suskind,

éditorialiste au Wall Street Journal de 1993 à 2000, rapportant les propos d’un conseiller du Président Georges W Bush quelques mois avant la guerre d’Irak. C’est le début de la notion de « Communauté réalité », la « reality-based community », les dirigeants deviennent créateurs de leurs propres réalités. C’est la fabrique du Consentement. Les outils de la provocation sont le solfège, les dirigeants, les industries fabriquent la musique que les consommateurs doivent écouter et ne surtout pas entendre !

« Les mots, monsieur Bond, voilà les armes nouvelles. César avait ses légions, Napoléon sa Grande Armée. J’ai mes divisions : télévisions, informations, magazines… D’ici minuit, j’aurai touché plus de monde que personne dans l’Histoire, sauf Dieu lui-même ! » Demain ne meurt jamais, 1997.

C’est l’avènement de l’infotainment qui fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La forme pure de la propagande qui fabrique du temps de cerveau humain disponible.

« L’altération optimiste de la réalité » Giuseppe Rensi.

Seth Godin, définit ainsi 3 critères : le désir d’écouter une histoire cohérente, un point de vue qui privilégie la responsabilité personnelle, des valeurs conservatrices, républicaines et enfin une apparente impartialité pour ne pas être taxée de démagogie. C’est le Nouvel Ordre Narratif ! Le N.O.N!

« La politique, c’est écrire une histoire partagée par ceux qui la font et ceux à qui elle est destinée. On ne transforme pas un pays sans être capable d’écrire et de raconter une histoire. » Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy en juillet 2007.

Il en va de même de la pseudo science utilisée pour semer le doute. De la science « Canada dry » !

En décembre 1953, les industries du tabac se réunissent au Plaza Hôtel de New-York et décident de se liguer avec les conseils du cabinet de relations publiques Hill & Knowlton pour financer des recherches alternatives pour émettre des doutes. Par la suite, elle distribua des livrets aux médecins, aux politiques, aux médias pour diffuser et cristalliser le doute. Le doute, scandale mortel de la provocation est né !

La campagne actuelle à propos du Glyphosate est identique à celle sur l’interdiction du DDT dans les années 70. Les marchands de doute sont tellement puissants qu’ils ont permis à Mickaël Crichton, dans son roman Etat d’Urgence, de faire dire à un de ses personnages :

« L’interdiction du DDT a tué plus de gens qu’Hitler… C’est si inoffensif que tu aurais pu en manger ! »

La désobéissance civile, provocation contre l’Etat ou obéissance à soi-même ?

Quand l’individu se confronte à l’Etat, c’est qu’il se rend compte qu’il a accepté l’inacceptable.

En effet, « La désobéissance civile n’est pas notre problème. Notre problème c’est l’obéissance civile. Notre problème, ce sont les gens qui obéissent aux diktats imposés par les dirigeants de leurs gouvernements et qui ont donc soutenu des guerres. Des millions de personnes ont été tuées à cause de cette obéissance. Notre problème, c’est l’obéissance des gens quand la pauvreté, la famine, la stupidité, la guerre et le cruauté ravagent le monde. Notre problème, c’est que les gens soient obéissants alors que les prisons sont pleines de petits voleurs et que les plus grands bandits sont à la tête du pays. C’est ça notre problème ! » Howard Zinn — Violence : The crisis of America Confidence (1972)

Un autre outil sournois, d’une remarquable efficacité est souvent utilisé : La Rumeur.

Ce bruit de fond, le plus vieux média du monde, qui crée ou détruit une réputation, catalysée par les moyens modernes des réseaux sociaux. Décrivons encore un autre outil de la provocation et imaginons sa puissance démultipliée avec ces mêmes réseaux sociaux.

L’apologie, une argumentation au service d’une action directe ou d’une propagande par le fait.

A l’origine, il s’agit d’un genre littéraire argumentaire de la défense d’une personne ou d’une doctrine.

Les chrétiens ont développé l’art de l’apologie, l’apologétique pour défendre le christianisme contre l’argumentation païenne. Cette science avait aussi pour but de former les fidèles pour renforcer leur foi. Les apologistes chrétiens étaient grecs. (Justin de Naplouse, Théophile d’Antioche, Clément d’Alexandrie). L’apologie désigne maintenant la défense d’une personne ou la justification d’une action, d’un ouvrage, d’une doctrine.

La loi du 29 juillet 1881, loi sur la liberté de la presse punit l’apologie des crimes civils, de guerre ou contre l’humanité. Elle punit aussi l’intelligence avec l’ennemi. Depuis novembre 2014, il en va aussi de l’apologie publique des actes de terrorisme.

Cet ensemble de textes législatifs est le texte fondateur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression en France. Mais il précise aussi les délits de presse et notamment la provocation et la diffamation.

Ici la provocation désigne l’incitation à commettre un acte illégal. (Art 23)

Au début, la provocation aux crimes et délits suivies d’effet ou de tentatives, était réprimé. Puis la répression fût étendue à la provocation simple (sans effet) en 1893. On parle alors des « lois scélérates. »

Toutefois, ces mêmes lois abolissent le délit de blasphème. Ce qui donnera lieu, dans la foulée à une vague de caricatures anticléricales particulièrement féroces ! Les dessins de Mahomet de 2010 auraient fait pâle figure !

Tous ces outils de l’art de la provocation demandent relativement peu de moyens. Ils sont donc accessibles à toutes les minorités. Les états constitués n’apportent pas toujours la bonne réponse à cette provocation, à cette « petite guerre » comme la désignait déjà Von Clausewitz. Nous assistons alors à une tyrannie des minorités, le meilleur exemple actuel c’est la guerre économique des mouvements anti-spécistes qui utilisent tous les outils de la provocation.

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Alain Marie
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