Cette couverture représente les termes les plus fréquemment utilisés dans cet article, leurs relations et leur musicalité.

Que faites-vous ? Que vendez-vous ? Nos réponses aux questions les plus fréquentes

Dataveyes
Dataveyes Stories (VF)
5 min readJun 29, 2020

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1 • Qu’est-ce que c’est les “interactions humains-données” ? Encore un nouveau buzzword ?

Bien au contraire.

Ce mouvement travaille à mettre l’Humain au centre de l’industrie des données. Il s’enracine dans des problématiques de long terme, liées à la façon dont a évolué notre paysage informationnel.

Une quantité toujours plus grande d’information est émise chaque jour. Une partie considérable de cette information est exprimée sous forme de données. C’est le cas des objet connectés, des villes intelligentes et de toutes nos activités numériques. A la différence des images ou du langage, les données ne sont pas transparentes pour la plupart d’entre nous. Nous évoluons désormais dans un paysage informationnel inondés de données, qui crée autant de zone d’ombres.

Les interactions humains-données regroupent tous les dispositifs destinés à améliorer la façon dont nous comprenons et utilisons l’information contenue dans les données. Elles vont considérablement changer notre façon d’apprendre, notre façon de comprendre notre environnement, nos relations aux autres, et à nous même.

2 • Pourquoi avez-vous choisi de vous spécialiser dans les interactions humains-données ?

Les données sont devenues une matière première de l’économie numérique. Cela confronte de nombreuses organisations, privées comme publiques, à de nouveaux besoins. Pour y faire face, ces organisations doivent changer profondément la façon dont elles perçoivent et exploitent la valeur attachée aux données.

Voilà pourquoi nous avons choisi de nous spécialiser dans ce métier : pour aider un large public à mieux s’informer, à mieux communiquer et à mieux travailler avec les données. Pour réaliser des dispositifs capables de donner plus de valeur aux données : qu’il s’agisse de valeur informationnelle, de valeur économique, de valeur organisationnelle ou de valeur sociale.

Dans toutes les industries, les logiciels à l’interface avec les utilisateurs bouleversent les modèles économiques. Le fossé entre informatique personnelle et informatique professionnelle ne peut que se combler dans les futures années.
A l’avenir, plus personne ne consultera des données sur des outils lents, à l’esthétique aride, qui nécessitent un lourd apprentissage. L’information contenue dans les données nous arrivera de façon plus pervasive et immédiate, à travers différents supports et objects connectés pensés pour délivrer de l’information de façon agréable et utile.

Voilà ce à quoi nous souhaitons contribuer en travaillant à améliorer les interactions entre les humains et les données.

3 • En quoi vous différenciez-vous des éditeurs d’outils de business intelligence ?

Notre vision s’incarne dans cette ambition : démocratiser les flux de données, pour qu’ils irriguent les organisations dans toutes leurs dimensions.

Selon nous, la valeur d’un outil de visualisation de données ne se résume pas à la seule amélioration de la performance. L’importance croissante des données ne change pas seulement les outils : elle change la nature même de l’information. Et ce changement ne peut aller sans une profonde mutation des métiers.

Pour libérer le plus de valeur des flots de données, il faut transformer l’organisation. Faire en sorte que chaque membre devienne capable de mettre à profit la valeur informationnelle des données. Que dans chaque métier, chaque procédure, les bonnes données soient utilisées pour améliorer la qualité de l’information, et donc de la prise de décision. La capacité à utiliser l’information contenue dans des bases massives et complexes ne doit pas rester aux portes de la société, confinée chez quelques experts internes ou externes. Elle doit imprégner chaque métier.

Les données sont un nouveau langage, bien plus qu’une nouvelle ressource ou un nouveau format. Les organisations modernes doivent doit y gagner leur aisance. Cette data literacy garantira leur bonne adaptation aux enjeux à venir. Car les données ne génèrent de la valeur que lorsqu’elles sont transformées en information et servent à pendre des décisions. La véritable révolution des données n’est donc pas dans la capacité à faire tourner en parallèle des dizaines de serveurs. Elle est dans la capacité à faire travailler plus de personnes avec les données, et en synergies. Il faut pour cela des outils appropriés, capables d’intégrer les données au cœur des logiques utilisateurs, et de permettre à tous, y compris aux non experts, de travailler avec.

4 • Quelle valeur ajoutée apportez-vous à vos clients ?

Nous pensons que le véritable enjeu se trouve sous les doigts des utilisateurs, pas dans les data centers.

Nous nous plaçons tout au bout de la chaine de valeur des données, au contact avec les utilisateurs finaux. Là où les stratégies data driven se mettent en action. Là où s’observent les transformations de l’organisation. Nous envisageons toutes les étapes de la valorisation des données depuis ce point de vue : de la gestion des données, aux choix de technologies et de conception d’outils. Nous émettons des recommandations en fonction de la valeur créée pour les utilisateurs finaux.

Nous considérons chacune de nos livraisons comme une étape de la construction d’un écosystème robuste de valorisation des données. Dans ce processus, le résultat final compte moins que le chemin parcouru par l’organisation et la façon dont toutes les parties prenantes auront amélioré leur data literacy grâce aux outils proposés.

Nous gardons l’utilisateur final en tête, tout au long de notre travail. Nous réalisons des interfaces sur-mesure pour l’aider à s’approprier les données. En définitive, les interfaces et outils que nous produisons transforment l’organisation car ils permettent aux utilisateurs non spécialisés de travailler en fluidité avec les données.

5 • Sur quel modèle d’entreprise fonctionnez-vous ?

Notre équipe recouvre toutes les compétences d’une équipe de production : de la conception à la réalisation. Néanmoins, nous ne nous définissons pas comme un studio de design, ni comme un éditeur de logiciel.

Nos clients mobilisent notre capacité à les accompagner sur le long terme dans une approche innovante autour des données. Néanmoins, nous ne nous définissons pas non plus comme un cabinet de conseil.

Cela ne signifie pas que nous n’avons ni vision, ni stratégie : nous les matérialisons en oeuvre différemment, non pas par de longs rapports, mais par des interfaces opérantes.

L’ère des données riches et abondantes change les métiers, les méthodes de travail et la définition de valeur de bien des organisations. Il n’est pas surprenant que cela change aussi la façon dont une entreprise comme la nôtre puisse se définir.

Notre métier est un métier de médiation entre données et utilisateurs : en mobilisant le bon mix de compétences, nous pensons des interfaces comme des expériences d’information, capables, par leur stratégie d’interaction, de concrétiser de nouveaux usages des données.

Vous avez d’autres questions pour nous ? Ecrivez-nous sur contact@dataveyes.com ou consultez nos projets sur notre site.

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