Né sous le signe de l’hexagone
Un concept français de chaussée urbaine démontable inspire les Sidewalk Labs de Google à Toronto
Une ville, ça grandit. Souvent. Et pour grandir, une ville n’a que deux solutions : s’étaler ou se transformer. Elle peut s’étaler en conquérant plus ou moins élégamment les champs qui l’entoure. Elle peut sinon s’engager dans une auto-transformation, une reconstruction patiente lui permettant d’accueillir toujours plus d’usages à périmètre constant. Ce processus vertueux que nous avons appelé l’urbanisme circulaire, permet d’épargner (notamment) ces terres agricoles dont nous avons de plus en plus besoin.
Reconstruire la ville sur elle-même peut prendre des formes très différentes : réemploi de sites délaissés (friches industrielles, hôpitaux désaffectés…), densification du tissu urbain (bouts de jardins vendus pour la construction d’une maison, immeubles de 40 logements qui prennent la place de 3 pavillons…), voire même intensification des usages sans transformation (logements loués au lieu d’être vides, restaurants qui servent de coworking…)
Mais à chaque fois le même problème se pose : l’espace public urbain (la rue), censé être immuable, est perturbé par la transformation des espaces privés (les parcelles qui mutent).
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