Réticences

Bruno Borghi
Donner Corps À La Vie
2 min readMay 20, 2024

Dans la pratique, tout ce que nous avons à faire, c’est de voir la partie de nous qui a peur, la partie de nous qui est réticente ou qui s’oppose.

Voir cette partie, celle que nous pensons être le problème.

Une fois que nous pouvons voir la partie à laquelle nous nous opposons, que nous croyons problématique et qui serait à l’origine de nos difficultés dans la pratique, une fois que nous l’avons vue, nous pouvons apprendre à être simplement avec elle.

Il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit à ce sujet. Être avec.

Nous découvrons alors naturellement que nous pouvons l’accepter pleinement, l’accueillir, l’apprécier. Et nous en arrivons à savoir que ce n’est pas un problème.

Il s’agit peut-être d’une partie qui essaie de faire de son mieux pour nous aider et nous protéger. Quoi qu’il en soit, tout ce que nous devons faire, c’est lui faire savoir qu’elle n’est pas du tout un problème et qu’elle ne l’a jamais été.

C’est la voie à suivre — accueillir, permettre et accepter la chose même que nous pensions être un problème.

La partie de nous-mêmes que nous pensions être à l’origine des obstacles dans notre pratique — cette chose-là : il nous suffit de voir que c’est tout à fait normal, que ce n’est pas un problème du tout. C’est alors qu’un changement peut se produire.

La chose même que nous essayions de repousser se révélera être la chose dont nous avons le plus besoin. Ce sera la leçon même dont nous avons le plus besoin en ce moment. Ce sera la porte qui nous mènera là où nous devons aller.

Texte d’ouverture pour une méditation, adapté d’un message de pratique de Henry Shukman.

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