Oscar du meilleur scénario apocalyptique pour Wilders
Edito.
Il lutte contre l‘Islam, dit des marocains qu’ils sont la vermine qui gangrène les Pays-Bas et tristement il fait figure de favori pour les législatives su 15 mars.
Une chevelure jaune paille minutieusement coiffée en arrière, un costume sans un pli, Geert Wilders est de ces hommes que l’on attribue spontanément à la classe politique. Mais ne vous y trompez pas, si ses cravates se déclinent aux couleurs de l’arc-en-ciel, l’énergumène est loin de promouvoir un monde de bisounours.
Leader du PVV (parti pour la liberté), il se positionne à la droite de Marine et du FN. Souverainiste, nationaliste et populiste, ceux qui ont encore espoir en la démocratie et en une société inclusive ont fait de lui l’homme à abattre. Et ce n’est pas les seuls. Al Qaïda a mis un contrat sur sa tête, la faute à ce refrain trop souvent entonné par les leaders d’extrême droite : « les immigrés rendent les rues dangereuses » ou « votez pour moi et je vous débarrasserais de la racaille maghrébine ». Wilders, à la manière de Trump aux USA ou de Marine en France, veut faire des Pays-Bas « un pays pour les Néerlandais ». Et ce discours plaît !
Mais à quoi donc est ce que ça rime ? Sommes-nous entrain de renoncer à notre sens critique ? A la diversité ? Au pluralisme qui pourtant nous rend si riche ? Tout ça dans l’espoir de plus de sécurité ? De trouver sa place dans un monde qui se globalise davantage chaque jour ? Ne vous laissez pas séduire, vous ne vivez pas dans une Nation identitaire comme Wilders et ses copains populos aiment le laisser croire. La pluralité culturelle, des religions, des origines font de nous des êtres humains. C’est ce qui fera que nous resterons l’espèce la plus évoluée au monde.