Le podcast #1 — Spotify , Rap caviar et cie

Marina Wilson
BBRAIN INSIGHTS
Published in
2 min readDec 10, 2017

En cette fin d’année, Spotify US a mis le hip hop à l’honneur comme rarement vu auparavant En effet, comme je vous l’ai dit précédemment, le hip hop est le genre musical le plus écouté sur la plateforme et de fait la playlist la plus populaire appartient à cette catégorie puisqu’il s’agit de Rap Caviar

La curation de cette dernière est faite par Tuma Basa, un américain d’origine congolaise que nombreux déclarent comme étant le mélomane le plus influent du milieu du hip hop à l‘heure actuelle. Il est également responsable global de la programmation hip hop à Spotify et a largement contribué à la notoriété d’artistes tel que Lil Uzi Vert et Desiigner.

Tuma Basa, responsable global de la programmation Hip Hop de Spotify

Fort de ses 4 millions d’abonnés , la playlist Rap Caviar a bénéficié d’une visibilité inédite par le biais d’un partenariat scellé avec le musée de Brooklyn à l’intérieur duquel des statues de 3 artistes de la nouvelle génération sont exposés.

Les artistes en question sont le producteur Metroboomin, le rappeur 21 Savage et la chanteuse SZA. L’opération est appelée RapCaviar Pantheon et est accompagnée d’un spot vidéo dont la narration est assurée par Pharrell Williams. Tuma Basa a déclaré que Spotify traite les artistes de la même manière qu’étaient traités les divinités dans la Rome antique. Et pour aller plus loin, les sculptures ont été réalisées par une entreprise de robotique nommée Neoset Designs.

Rappelons aussi que Rap Caviar , ce sont des concerts organisés avec des grands noms du hip hop afin d’accroître l’image de la marque auprès de sa cible.

Mon opinion : Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi novateur surtout à l’ère du digital où tout tend à être dématérialisé et ce que Spotify a compris, et ce depuis un petit moment, c’est que l’affect et le ressenti, véhiculés par la musique ou par une autre forme d’art , ne peuvent pas être complètement dématérialisés.

Les leçons à retenir :

Mélange d’expérience = musique et sculpture

Novateur pour la cible = le musée n’est pas forcément leur spot favori pour chiller

Amener l’artiste sur des terrains où on ne l’attend pas = qui refuserait de se faire immortaliser de la sorte ?

Retrouvez l’intégralité du podcast ici.

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