[Interview e-commerce #1] Comment Sophie amène du trafic sur son épicerie fine en ligne ?

Dans cette interview d’ePro Shopping, découvrez comment Sophie trouve ses clients pour son site e-commerce http://www.mongardemanger.com

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5 min readDec 7, 2016

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Découvrez dans cette interview entre autres :

  • comment Sophie et ses associés ont démarré leur aventure e-commerce
  • pourquoi ils se sont formés avec Google
  • leur première source de trafic
  • comment ils utilisent Adwords et la publicité sur Facebook

L’enregistrement de l’interview est incomplète à cause de problèmes techniques indépendants de notre volonté. Les prochaines interviews seront de meilleure qualité.

Voici la transcription de l’interview :

Taylor : Bonjour, bienvenue dans cette nouvelle interview, aujourd’hui j’accueille Sophie Gaudras, merci d’avoir accepté mon invitation.

Sophie : Merci à vous.

Taylor : Peux-tu commencer par nous décrire ce que tu fais, concernant ton site e-commerce, et comment t’es-tu lancée dedans ?

Sophie : Nous sommes « mongardemanger.com », une nouvelle épicerie fine en ligne, nous faisons du direct producteur sous la forme d’une place de marché, plus précisément nous sélectionnons les producteurs d’épicerie fine classique mais aussi de produits d’exceptions, et nous sommes positionnés moyen haute gamme.

Nous sommes trois associés, nous nous sommes rencontré lorsque nous travaillions dans la société « Mastrad », marque d’ustensile de cuisine. Durant quatre ans nous étions dans le même service marketing, tous les trois à des postes complètement différents, dont un commercial, un en créa et l’autre en communication.

Nous avons eu l’idée pendant cette période, en faisant tous les lundis des déjeuners avec nos trouvailles du week-end provenant de producteurs d’un peu partout en France, de nous lancer il y a un an (septembre 2015) dans la création de la société.

Chronologiquement, nous avons lancé le e-commerce (lancement technique) pour les fêtes d’année, et en mars nous avons fait le réel lancement officiel avec une journée presse. Nous avons donc six mois d’existence aujourd’hui.

Jusqu’à cet été, notre objectif était de faire du référencement de producteur, de remplir toutes les catégories et sous catégories du site. Depuis la rentrée, nous sommes vraiment dans une phase de communication, d’acquisition de trafic, de développement de la marketplace, de référencement de la catégorie un peu plus « touchy » comme le frais et l’alcool, ou des produits coups de cœur, sur lesquels on peut prendre plus de temps sur le référencement.

Taylor : En terme de trafic et d’acquisition, comment avez-vous réussi à avoir les premiers clients au lancement ?

Sophie : Nous avons été incubés au comptoir de l’innovation et via cet incubateur il y a un programme google dédié au start-up qui s’appelle le « google up », qui permet d’être accompagné sur l’achat de mots-clés. Ils nous aiguillent dans les stratégies d’acquisition et cela nous a énormément aidé, car évidemment nous n’avions pas beaucoup de budget.

Mais nous passons principalement par les réseaux sociaux et nous organisons aussi des évènements physiques. Cela peut paraître contradictoire de dire cela, mais ça nous aide à faire de l’acquisition de trafic. Nous faisons des pop-up store (magasins éphémères) tous les deux mois. Les quinze derniers jours du mois de décembre, nous participerons à la fabrique de la maison du père Noël de la « fine équipe », une autre start-up, et à chaque fois nous mettons une petite tablette sur nos stands. On communique sur le site, on met des grands panneaux mongardemanger.com spécifiant que c’est une épicerie fine en ligne et cela nous permet d’avoir du trafic.

Ensuite nous faisons des partenariats, avec des blogs culinaires, mais aussi avec des sites de livraisons de repas par exemple.

Nous avons également des partenariats avec des blogs life style, nous essayons d’élargir un peu les partenariats justement pour toucher un maximum d’audience pour que cela se propage. Nous avons aussi un magazine en ligne.

Taylor : C’est donc une forme de blog ?

Sophie : Oui, dans lequel on interview tous les producteurs, mais on y fait aussi des articles sur les acteurs de la gastronomie, comme des chefs, tout ceci est aussi pour nous élargir et ne pas seulement parler de produits, faire uniquement des articles mercantiles, vendre les produites, mais surtout devenir une source d’information et qu’il y ait une palette assez large de thèmes dans le magazine aussi.

Taylor : Pour résumer, il y a tout ce qui est achat de mots-clés avec google, ce qui est votre source principale de trafic aujourd’hui.

Sophie : Cela et les réseaux sociaux, la publicité payante sur facebook. Nous sommes aussi sur instagram et pinterest.

Taylor : Parce que c’est aussi un métier visuel ! Pour résumer vous avez achat de mots-clés principalement, publicité payante sur facebook, la communication récurrente sur les réseaux sociaux, la présence physique avec les pop-up store tous les deux mois, aussi les partenariats et enfin pour finir le e-magasine ?

Sophie : C’est exactement cela.

Taylor : Pour revenir sur l’achat de mots-clés, comment gérez-vous votre campagne, est-ce récurrent ou ponctuel ?

Sophie : Pour commencer, nous ne pouvons pas aller se battre sur des mots-clés tels que « épicerie fine », c’est complètement impossible pour l’instant.

Du coup, un peu comme la publicité payante sur facebook, nous ciblons selon les marques. A chaque fois qu’il y a un lancement de produit et un lancement de marque, nous faisons une stratégie globale de communication, qui passe aussi par l’achat de mots-clés et de marques, car nous avons des petits producteurs, qui sont peu connus et qui eux-mêmes, ne font pas d’achat de mots-clés.

Nous ne faisons pas de mots-clés généraux.

Taylor : Comme épicerie fine Paris ?

Sophie : Voilà, malheureusement nous ne faisons pas encore cela.

Mais nous avons une autre stratégie, à notre échelle, qui commence à fonctionner. Nous avons quelques mots-clés, avec qui nous associons les noms des marques, que ce soit les coffrets ou les cadeaux pour les fêtes de fin d’année, nous associons le nom précis du produit, lorsque celui-ci est très spécifique ou le nom de la marque.

Taylor : Ceci est intéressant, parce que les e-commerçants, ont souvent tendance à cibler des mots-clés généralistes, ce qui est trop ferme, et du coup la concurrence est rude. Et pour un début, il en est hors de question, et ce serait difficile dans tous les cas. Vous êtes bien référencés, il vaudrait mieux acquérir sur des petites niches, sur des mots-clés qui sont moins référencés.

Sophie : Nous travaillons énormément le référencement naturel.

Taylor : Avec les articles du magazine ?

Sophie : Que ce soit le site internet, les fiches produits, n’importe quel mot du site internet, n’importe quel article, nous y passons du temps, ceci est vraiment peaufiné, chaque mot est étudié, chaque article est renommé, etc….

Taylor : Vous avez donc eu une formation, pour faire tout cela, ensemble avec google ?

Sophie : J’ai deux associés, dont un qui est un geek affirmé (rires), il nous a donné des cours, via l’incubateur aussi nous avons eu quelques formations.

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L’équipe ePro Shopping

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