Kickstarter, soit tu gagnes🏅, soit tu 
apprends

Marine Slove
Equisense
Published in
12 min readAug 8, 2017

Le crowdfunding, c’est une belle aventure ! Nous l’avons d’abord tentĂ©e il y a deux ans sur Kickstarter en lançant Equisense Motion, notre premier produit pour lequel la campagne fĂ»t un succĂšs. L’annĂ©e derniĂšre, fort de cette rĂ©ussite, nous avons remis ça avec notre deuxiĂšme produit, Equisense Care. Sauf que cette fois-ci, ça ne s’est pas tout Ă  fait passĂ© comme nous l’avions espĂ©rĂ© 
 Cette expĂ©rience nous a permis de repartir d’une page blanche et de nous rĂ©inventer. Revenir sur nos rĂ©ussites et nos difficultĂ©s nous permet de faire le point sur nos apprentissages et d’aller de l’avant. De plus, il me semble que notre expĂ©rience vaut la peine d’ĂȘtre partagĂ©e, tant pour les backers qui nous ont accordĂ© leur soutien que pour les entrepreneurs prĂȘts Ă  risquer l’aventure !

Acte I : comment nous avons pris la mer 🌊

Une coquille de noix sur l’ocĂ©an

AoĂ»t 2015, Centre d’innovation — UTC, CompiĂšgne

- Photo collector 😉 -

Il fait trĂšs chaud dans le CI dĂ©sert en cette pĂ©riode estivale. Nous planchons sur le lancement de notre premier produit sur Kickstarter, qui vient tout juste de s’ouvrir aux projets français. Qui “nous” ? BenoĂźt, Camille et Idriss, les trois cofondateurs d’Equisense, plusieurs stagiaires et moi, qui vient Ă  peine d’arriver dans l’équipe.

Objectif : lancer le produit dĂ©but novembre sur la France, l’Allemagne et les Etats-Unis et atteindre au moins 100 k€. Etat des lieux : une team surmotivĂ©e, des protos fonctionnels, des algos qui marchent mais aussi, disons-le, des ressources (trĂšs) limitĂ©es et un budget minimaliste. Ajoutons que personne ne nous connaĂźt, que notre cible de cavaliers est plus “nature et traditions” que technophile et que leur familiaritĂ© avec Kickstarter est Ă  peu prĂšs 
 abyssale.

Si je rĂ©sume, nous sommes en sous-effectif et nous avons trois mois pour prĂ©parer une campagne internationale de crowdfunding en trois langues. Easy quoi ! A cet instant, l’image d’une coquille de noix faisant la traversĂ©e de l’Atlantique en solitaire me traverse l’esprit 😳.

On a beau avoir un excellent produit (et ça, on en est convaincu) et ĂȘtre prĂȘts Ă  conquĂ©rir le monde (on est remontĂ© Ă  bloc), si on ne trouve pas les fonds nĂ©cessaires pour propulser Equisense sur le devant de la scĂšne, notre fragile coque coulera Ă  pic 
 sans que personne n’ai eu le temps de la repĂ©rer sur son Ă©cran radar.

De la coquille au radeau

Cette campagne Kickstarter a Ă©tĂ© l’occasion de voir de quoi nous Ă©tions capables et de nous mettre un bon coup de pieds aux fesses. Nous avions besoin de nous confronter au marchĂ© (qui a toujours le dernier mot) et de nous imposer des dead lines. Ce mode de lancement a aussi forgĂ© les trois piliers de notre culture d’entreprise et nous a permis sans en avoir vraiment conscience, de la mettre en pratique :

- Apprendre vite :
Aucun d’entre nous n’avait jamais expĂ©rimentĂ© le crowdfunding mais internet Ă©tant la plus vaste Ă©cole du monde pour qui se donne la peine de chercher, nous l’avons exploitĂ© au maximum. Nous avons aussi explorĂ© Kickstarter de fond en comble pour comprendre son fonctionnement et nous inspirer de projets rĂ©ussis. Compte tenu du temps imparti, il a fallu intĂ©grer tout ça trĂšs vite.

- DĂ©livrer :
Nous n’avions pas vraiment le choix au vu de notre to do list longue comme le bras. Notre prioritĂ© Ă©tait de crĂ©er une communautĂ© engagĂ©e. Il nous a fallu convaincre les cavaliers de l’intĂ©rĂȘt d’un produit qui n’existait pas encore et leur expliquer le concept du financement participatif. Je vous la fais courte mais le programme Ă©tait chargĂ© : nous avons fait une belle vidĂ©o, mis en place un jeu concours sous forme de referral, Ă©crit des articles, contactĂ© des blogueurs et des agences de presse, rencontrĂ© nos futurs clients sur les salons pour avoir des feedbacks 
 Et j’en passe.

- Travailler en Ă©quipe :
La cohĂ©sion de notre Ă©quipe a indĂ©niablement contribuĂ© Ă  la rĂ©ussite du projet. BenoĂźt (le CEO d’Equisense) et moi Ă©tions Ă  temps plein sur la campagne mais tout le monde apportait ses idĂ©es, son Ă©nergie et surtout son travail. Je me souviens de notre premier week-end team building, sous la pluie dans une maison perdue du Plat Pays et de Camille en train d’expliquer aux devs incrĂ©dules la diffĂ©rence entre les disciplines Ă©questres, vidĂ©os Ă  l’appui 😂. Tout le monde s’est mis dedans et a bossĂ© d’arrache-pied, avec le sourire.

Bref, on a fait le taffe ! Pas Ă  pas et jour aprĂšs jour. La veille du lancement, mĂȘme si tout n’était pas aussi parfait que je l’aurais voulu, je n’avais plus l’impression d’ĂȘtre dans une coquille de noix. On Ă©tait sur un radeau 
 Loin des cĂŽtes 
 Par gros temps.

Jour J

4 novembre 2015, Web Summit, Dublin

BenoĂźt, Camille, Idriss et moi sommes Ă  Dublin pour le Web Summit. La campagne a Ă©tĂ© dĂ©calĂ©e et du coup, c’est tombĂ© comme ça mĂȘme si ce n’est pas trĂšs pratique. Nous avons tout bouclĂ© la veille au soir (notre page a Ă©tĂ© validĂ©e in extrĂ©mis par Kickstarter 😓).
Le lancement est prĂ©vu pour 17h en France, soit 16h ici. ÉpuisĂ©s (nous venons d’enchaĂźner 5 jours de salon Ă  Equita Lyon avec le Web Summit), nous abandonnons notre petit corner du hall des startup alpha pour nous retrouver dans un coin oĂč on s’entend Ă  peu prĂšs et surtout oĂč on a internet.

Je me souviens de cette minute fatidique juste avant de lancer, cette tension entre nous quatre. Mais je suis confiante, l’engouement des cavaliers sur les rĂ©seaux Ă©tait palpable ces derniĂšres semaines. Je “le sens bien”, comme on dit. Je clique sur “Launch” et lĂ  
 le chiffre se met Ă  monter, monter ! On est fou, c’est comme s’il n’y avait plus que nous dans ce hall bondĂ© ! On a rĂ©ussi ! Je respire : le soulagement, la fatigue mais surtout la joie ! En quelques heures, nous atteignons notre palier de 50 k€.

Le succĂšs de cette campagne a montrĂ© que nous Ă©tions capables d’aller au bout de nos ambitions. De plus, elle a constituĂ© un vĂ©ritable tremplin pour communiquer sur Equisense et nous a rendu lĂ©gitime sur un marchĂ© qui Ă©tait sur le point de devenir trĂšs concurrentiel. Cette crĂ©dibilitĂ© a facilitĂ© notre levĂ©e de fonds quelques mois plus tard. Avec 3 millions d’euros de cargaison, nous sommes maintenant sur un bateau qui met le cap sur son deuxiĂšme produit.

Acte II : comment nous avons dĂ©mĂątĂ© ⛔

On prend les mĂȘmes et on recommence

Juillet 2016, Euratechnologies, Lille

- La team en juillet 2016 Ă  Euratechnologies -

Nous sommes Ă  Lille Ă  prĂ©sent, dans l’accĂ©lĂ©rateur d’Euratechnologies, un Ă©cosystĂšme startup plutĂŽt stimulant. “Nous”, c’est la quinzaine de personnes que compte maintenant l’équipe. Une grosse partie d’entre nous bosse toujours sur Equisense Motion et parallĂšlement, un petit nombre travaille sur le lancement d’ Equisense Care. C’est moi qui suis responsable de la campagne et je suis plutĂŽt confiante. AprĂšs tout, notre premiĂšre expĂ©rience du financement participatif a Ă©tĂ© un succĂšs et aujourd’hui, nous avons non seulement un budget plus consĂ©quent mais en plus suffisamment de ressources compĂ©tentes. Et puis, nous nous laissons 5 mois pour prendre le temps de bien faire les choses. Les conditions sont bien plus favorables qu’il y a un an. Consciencieusement, je reprends tout notre travail passĂ© et je l’adapte. Je fais une road map millimĂ©trĂ©e et je distribue les tĂąches. Toute l’équipe est au taquet ! Tout le monde prend son rĂŽle Ă  coeur et respecte les dĂ©lais, le tout dans un ballet ultra organisĂ©.

ComparĂ© Ă  la premiĂšre campagne, on est vraiment un cran au-dessus : la vidĂ©o (en 3 langues !) est canon, notre com est lĂ©chĂ©e, le jeu referral “Grand Prix” organisĂ© pour trouver des prospects est beaucoup plus abouti et gamifiĂ©, nos agences de presse sont sur le pont et nous avons derriĂšre nous toute la communautĂ© hyper engagĂ©e qui nous suit depuis la premiĂšre campagne. Pourtant, Ă  Equita Lyon Ă  peine un mois avant le lancement, je discute avec des cavaliers et je les trouve sur la rĂ©serve. Ils ont du mal Ă  se projeter dans l’usage du produit. De plus, seuls un petit groupe de bĂȘta-testeurs de notre premier produit a Ă©tĂ© livrĂ© et l’appli est encore loin d’ĂȘtre terminĂ©e. Un doute s’insinue, que je chasse aussitĂŽt : je suis fatiguĂ©e, ça me rend pessimiste. Les autres sont confiants, rien ne peut nous arriver
 Il n’y a plus qu’à dĂ©livrer jusqu’au finish !

Et pourtant
 Jour J

21 novembre 2016, Bureau Equisense, Lille

Il est presque 20h, toute l’équipe est rĂ©unie pour le lancement. Il y a de l’électricitĂ© dans l’air. A vrai dire, je ne suis pas sereine. Mon cerveau rationnel a beau me dire que nous avons TOUT fait parfaitement et que par consĂ©quent, il-est-impossible-que-ça-se-passe-mal, mon intuition me dit que ça ne va pas le faire. FĂ©brile, je clique sur “Launch”
 Le compteur monte. Un peu. Mais pas autant qu’il faudrait. Je comprends instantanĂ©ment que cette campagne va ĂȘtre trĂšs compliquĂ©e malgrĂ© tout le travail accompli et qu’il va nous falloir mettre les bouchĂ©es doubles dans le mois qui vient si on veut sauver les meubles.

Nous atteignons pĂ©niblement notre palier 3 jours aprĂšs le dĂ©but de la campagne. Les semaines qui suivent, nous dĂ©ployons des trĂ©sors d’imagination et de travail pour faire dĂ©coller notre Kickstarter, sans rĂ©ellement trouver les bons leviers. Le 21 dĂ©cembre, les jeux sont faits : nous finissons Ă  85259€ avec 285 contributeurs (que nous ne remercierons jamais assez !), soit plus de 3 fois moins que sur notre premiĂšre campagne. L’échec est relatif car nous avons tout de mĂȘme Ă©tĂ© soutenus mais le montant final reste loin de ce que nous avions escomptĂ©.

L’heure du bilan 📝

Pas de rĂ©pit pour l’équipe malgrĂ© notre dĂ©ception. Que s’est-il passĂ© ?! DĂšs le lendemain de la fin de la campagne, nous passons chaque dĂ©tail au peigne fin. Niveau notoriĂ©tĂ©, rien Ă  dire : notre vidĂ©o a Ă©tĂ© vue plus de 240 mille fois et a mĂȘme Ă©tĂ© relayĂ©e sur BuzzFeed, nous avons eu plus de 2000 participants au jeu “Grand Prix”, notre page Facebook a explosĂ©, nous avons eu de trĂšs belles retombĂ©es mĂ©diatiques en France, Angleterre, Etats-Unis et Allemagne ! En revanche, notre taux de conversion est trĂšs dĂ©cevant.

Nous venons d’effectuer une trĂšs belle campagne de communication, rondement menĂ©e mais 
 qui n’a pas convertie. Force est de constater qu’il n’y a pas d’adĂ©quation entre notre produit et son marchĂ© 😧.

A ce moment lĂ , je comprends que l’échec relatif de cette campagne va nous ĂȘtre salutaire. L’absence de “product market fit” est avĂ©rĂ©e : par consĂ©quent, nous avons Ă©vitĂ© l’écueil de dĂ©penser beaucoup d’argent pour lancer un produit inadaptĂ©, qui se serait mal vendu. Ce Kickstarter, c’est une chance de nous remettre en question. A nous de la saisir !

Les leçons à tirer 🎓

🏆 “Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends”,

Nelson Mandela

L’apprentissage, toujours ! D’abord parce que c’est notre culture d’entreprise. Ensuite parce que la valeur se cache dans les moments critiques et que bien entendu, nous sommes tous dĂ©sireux de tirer tout le positif de cette expĂ©rience.

#1 Il n’y a jamais de recette

Nous avons cru que nous avions parfaitement compris les facteurs qui avaient concourus Ă  notre rĂ©ussite lors de la premiĂšre campagne. Nous avons tenu pour acquis que le travail, la rigueur et l’engagement Ă©taient les piliers de notre succĂšs. Cette excĂšs de confiance nous a portĂ© prĂ©judice. Il faut parfois repartir d’une une feuille blanche au lieu de se reposer sur ses acquis.

Par contre, c’est l’organisation mĂ©thodique de la campagne qui nous a permis d’en faire une analyse fiable et d’en tirer les bonnes conclusions.

#2 TĂȘte dans le guidon, chute du peloton

La masse de travail Ă©tait considĂ©rable, mĂȘme avec une Ă©quipe plus importante. Et je suis du genre perfectionniste. Finalement , pendant toute la prĂ©paration de la campagne, j’ai travaillĂ© sans lever le pied ni relever la tĂȘte. Erreur ! La masse de travail ne doit jamais empĂȘcher de prendre du recul pour rĂ©Ă©valuer la stratĂ©gie Ă  chaque Ă©tape et le besoin d’aller vite ne doit pas empĂȘcher de sortir du cadre opĂ©rationnel. DĂ©livrer avec rapiditĂ©, c’est bien ; prendre de la hauteur pour dĂ©livrer avec justesse, c’est mieux !

#3 Ce que ça nous dit de nous-mĂȘmes

A l’issu de la campagne, nous avions une bien meilleure idĂ©e de notre marchĂ© et de ce qu’il attendait d’un produit comme le nĂŽtre. De plus, nous connaissions mieux nos besoins en terme d’équipe ainsi que la direction Ă  prendre pour poursuivre sa construction.

#4 Un seul capitaine sur le navire

Pour un projet aussi consĂ©quent qu’une campagne de financement participatif, le chef de projet doit prendre la tempĂ©rature auprĂšs de toute l’équipe pour avoir un niveau d’informations maximum et ĂȘtre Ă  mĂȘme de prendre les meilleures dĂ©cisions. J’étais responsable du Kickstarter mais en rĂ©alitĂ©, nous Ă©tions trois Ă  la barre rĂ©partis sur diffĂ©rents piliers de la campagne. ConsĂ©quence : personne n’avait complĂštement le bon niveau d’information. Et quand j’ai eu l’intuition que quelque chose n’allait pas, je me suis dit que s’il y avait vraiment un souci, les deux autres l’auraient vu. Mais le problĂšme, c’est qu’on s’est dit ça
 tous les trois.

#5 Ego = 1/Knowledge

- Merci Albert 😉 ! -

L’ego en excĂšs altĂšre notre discernement et nous empĂȘche de nous remettre en question et d’apprendre. Alors oui, je me suis pris un mur et ça fait mal. Mais je me suis surtout souvenue que pour ĂȘtre grand, il faut d’abord apprendre Ă  ĂȘtre petit et que l’humilitĂ© est le terreau de toute vĂ©ritable rĂ©ussite.

#6 Tout vient Ă  point Ă  qui sait attendre

Nous avons lancĂ© un deuxiĂšme Kickstarter alors que le premier n’était pas livrĂ©. MĂȘme si les consĂ©quences restent difficiles Ă  Ă©valuer, cela a engendrĂ© un manque de soutien de notre communautĂ©, qui est restĂ©e concentrĂ©e sur Equisense Motion et ne nous a ni aidĂ© Ă  porter le projet, ni donnĂ© les feedbacks qui auraient pu nous alerter. Cela n’est Ă©videmment pas la principale cause du manque de succĂšs de notre campagne mais on peut dĂ©cemment croire que ça y a contribuĂ©.

#7 Test and learn

Dans un contexte de startup, il faut dĂ©dramatiser l’échec et comprendre qu’il est un test qui donne une autre solution que celle que vous aviez anticipĂ©e. L’essentiel, c’est d’en tirer quelque chose et de capitaliser dessus. Cette campagne nous a Ă©normĂ©ment appris et surtout, elle nous a Ă©vitĂ© de subir un revers dont il aurait Ă©tĂ© difficile de nous relever. Finalement et passĂ© notre premiĂšre dĂ©ception, elle fĂ»t un apprentissage trĂšs positif qui nous a permis d’avancer.

DerniĂšre Ă©tape : le pivot

L’objectif ultime de toute startup est de trouver un modĂšle de croissance rentable, rĂ©pĂ©table et scalable. Contrairement aux anglo-saxons, nous sommes parfois mal Ă  l’aise avec la pensĂ©e manichĂ©enne “noir ou blanc, tort ou raison”. Nous avons tendance Ă  lui prĂ©fĂ©rer la nuance et le compromis. Pivoter, c’est accepter la remise en question et repenser complĂštement tout ou partie de son business pour coller aux attentes du marchĂ©. Et pour ce faire, penser en mode binaire est essentiel car cela oblige Ă  repartir de zĂ©ro et Ă  avancer Ă©tape par Ă©tape sans chercher Ă  influencer la solution finale. C’est la dĂ©cision que nous avons prise. Je n’ai pas ici le temps de vous dĂ©tailler l’analyse prĂ©cise et le choix de notre pivot mais en allant sur le terrain, nous avons pu identifier un segment avec de la traction et nous avons dĂ©cidĂ© de redĂ©finir notre cible. Au dĂ©part, nous avions pensĂ© Equisense Care pour les propriĂ©taires de chevaux. A prĂ©sent, nous le dĂ©veloppons pour les vĂ©tĂ©rinaires.

Finalement, je ne sais pas si nous aurions pu anticiper les choses et contourner l’iceberg mais je n’en suis pas sĂ»re
 Toujours est-il qu’à aucun moment, nous n’avons regrettĂ© d’avoir fait cette deuxiĂšme campagne, de nous ĂȘtre confrontĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© du marchĂ© et d’avoir Ă©changĂ© avec nos backers pour mieux comprendre ses enjeux. J’ai appris. Toute l’équipe a appris. Et c’est lĂ  que rĂ©side l’essentiel ! Ecrire ce blogpost ancre dĂ©finitivement cet apprentissage et nous permet de tourner la page, positivement 👋.

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