Désillusions d’un ex-père de famille
Derrière le sourire de Georges
George s’était assoupi sur un fauteuil.
Son esprit, voyageant, laissa son corps immobile.
Dans sa main logeait son téléphone mobile :
Le travail l’avait presque mené dans un cercueil…
Le stress de son ex-femme avait disparu ;
La colère qu’elle lui provoquait arpentait la rue.
Son cœur ne pleurait plus.
Sa fille ne lui manquait plus…
Plus Georges avançait, plus il allait mieux.
Il marchait dans un jardin de paix couvert de roses.
Il souriait, se dévêtant de son allure morose.
Plus Georges rêvait, plus il se sentait mieux.
Mais la porte claqua d’un coup
Et ses yeux s’ouvrirent. Face à ce rare cas,
Un vent impétueux caressait son cou.
Georges se leva triste mais sans traquas
Et comprit qu’il ne reverra pas sa fille d’aussitôt :
Il y’a longtemps que le juge l’avait décidé ainsi…
L’illusion de son rêve s’en alla d’aussitôt…
Cette réalité cruelle l’avait toujours pour cible.
