La Médecine Ayurvédique 2/2

Maya
ESOALIA
Published in
13 min readSep 26, 2019

Branches de l’Ayurveda

Il y a huit composantes différentes dans la médecine ayurvédique qui englobent la santé holistique du corps. Ces branches expliquent en outre diverses fonctions corporelles et comment prévenir et guérir les maladies dans ces domaines :

1. Kayachikitsa (médecine interne) : cette branche s’occupe du traitement global du corps entier. Il se concentre également sur le système digestif et le métabolisme de l’organisme. Les procédures peuvent être exécutées à l’interne et à l’externe, et peuvent inclure la prise orale de médicaments tels que prescrits par le praticien ayurvédique et l’application d’huiles, de lotions et de crèmes.

2. Baala Chikitsa (traitement pour enfants) : cette branche est aussi appelée Kaumara Bhritya. Il se concentre sur les maladies qui se manifestent chez les enfants. Il s’occupe également des soins prénatals et postnatals. Les praticiens ayurvédiques gardent à l’esprit que les enfants ne peuvent pas expliquer pleinement les problèmes qu’ils ressentent, que chaque traitement sera différent pour chaque enfant, et que le médicament prescrit doit être agréable au goût.

3. Graha Chikitsa (psychiatrie) : également connue sous le nom de Bhoot Vidya, cette branche s’occupe des problèmes et maladies de l’esprit. Certains des traitements utilisés sous Graha Chikitsa incluent les herbes, le régime alimentaire recommandé, le yoga, la respiration profonde et le mantra Chikitsa qui implique le chant des mantras.

4. Urdhyaanga Chikitsa : aussi connu sous le nom de Tantra Shalakaya, cette branche s’occupe principalement de la santé et des problèmes dans la partie supérieure du corps, particulièrement les yeux, les oreilles, le nez et la gorge.

5. Shalyaroga Chikitsa (chirurgie) : cette branche s’occupe principalement des procédures chirurgicales. Il décrit l’utilisation d’instruments chirurgicaux tels que les scalpels et les ciseaux.

6. Damstra Chikitsa (toxicologie) : cette branche s’occupe de l’étude et du remède des toxines et des poisons dans le corps, la nourriture et l’environnement.

7. Jara Chikitsa (gériatrie) : cette branche s’occupe des soins aux personnes âgées. Il se concentre sur le traitement des maladies et des affections provoquées par la vieillesse. Les thérapies se concentrent sur le rajeunissement, la longévité, la mémoire et la force.

8. Vajjikaran Chikitsa (santé reproductive) : il s’agit de la santé sexuelle et du traitement des problèmes reproductifs tels que l’infertilité et l’insuffisance des fluides essentiels.

Composantes du traitement ayurvédique

Le traitement en Ayurveda comporte quatre composantes. Il s’agit du Bhishak (médecin/chirurgien), du Rogi (patient), de l’Upasthata (infirmière ou soignant) et du Dravyam (nourriture/médecine). Ces composants sont liés les uns aux autres et doivent posséder certaines qualités pour que le traitement global soit efficace.

Le bhishak doit posséder de vastes connaissances et expériences médicales. Il ou elle doit être habile, discipliné(e) et propre. Le rogi doit être capable de décrire les plaintes qu’il ou elle ressent, se conformer et suivre attentivement la prescription du bhishak, et doit être tolérant envers les procédures. Les upasthata doivent avoir des connaissances et une expérience considérables en soins infirmiers, doivent être dextérité et de compassion envers le patient. Enfin, le dravyam doit être abondant, facilement accessible et approprié pour guérir la maladie en question. De plus, les herbes doivent pouvoir être transformées en différentes formes et doses, et doivent être préparées selon une méthode qui garantit qu’elles conservent toutes les caractéristiques thérapeutiques souhaitées.

Traitements et remèdes en médecine ayurvédique

Le diagnostic en Ayurveda se fait en deux étapes. La première étape consiste à identifier l’état et le type de pathologie. Il peut s’agir d’examens médicaux et d’autres examens visant à déterminer la maladie, comme poser des questions et évaluer le patient. La deuxième étape consiste à déterminer la forme de traitement à prescrire ou à administrer. L’état de force et l’état physique du patient sont également évalués dans la formulation du traitement approprié.

Il existe cinq types de traitement en médecine ayurvédique. Ils sont tous basés sur les cinq principaux sens de la vue, du son, du goût, du toucher et de l’odorat. Les cinq méthodes visent à équilibrer le dosha de la personne et peuvent être combinées de la manière prescrite par le praticien.

Vue

Les praticiens ayurvédiques croient que les couleurs qu’une personne perçoit peuvent affecter son humeur et l’équilibre de son dosha. L’équilibrage du dosha peut être effectué par chromothérapie ou chromothérapie. Il est préférable de le faire avec d’autres formes de remèdes comme l’aromathérapie et l’hydrothérapie. Exposer une personne à une couleur particulière peut déclencher les effets nécessaires pour équilibrer son dosha.

Certaines couleurs que l’on croit avoir des effets curatifs le sont :

- rouge (stimule la circulation sanguine et aide les personnes souffrant d’anémie, de fatigue et d’épuisement)

- jaune (aide à la digestion et aux processus hépatiques et peut également agir comme décongestionnant et antibactérien)

- bleu (dégage une atmosphère apaisante et est utilisé pour traiter l’inflammation, les brûlures, etc.)

Une étude a été menée pour explorer les effets de la thérapie par la couleur sur les patients d’AVC en convalescence et leurs soignants. Les chercheurs ont constaté que les patients de l’AVC souffraient d’un niveau de dépression et que leurs soignants souffraient en même temps de détresse psychologique. Les résultats ont montré une différence remarquable après la chromothérapie. L’étude a conclu que la méthode pourrait être une thérapie utile après le traitement pour aider à améliorer l’état psychologique d’un patient.

Son

Le traitement par le son peut s’effectuer par la musique, les mantras, les chants, le tonage et l’utilisation de cloches, de gongs et de bols. On croit que les vibrations et les fréquences peuvent créer l’harmonie nécessaire à l’équilibre du corps et de l’univers. S’il s’ensuit une cacophonie, elle provoquera des perturbations, des maladies et de l’inconfort. Dans la pratique, une façon pour une personne d’équilibrer et d’éliminer les impuretés par le son est de pratiquer le nada yoga. Cela peut se faire de l’extérieur en se concentrant sur les notes musicales, les sons que la nature émet et d’autres sons non vocaux. Le nada yoga interne consiste à écouter son propre son intérieur. La tonification est une autre méthode de thérapie sonore où l’on peut apporter l’équilibre à une région spécifique de leur corps en créant des vibrations qui résonnent avec cette région particulière.

Une étude propose qu’un composé particulier soit responsable des effets calmants physiologiques et psychologiques de la thérapie sonore. L’oxyde nitrique est nécessaire au développement et au fonctionnement du système auditif. Les chercheurs ont exploré comment l’oxyde nitrique intervient dans l’impact de la musique sur les centres émotionnels du système nerveux. D’autres recherches ont également porté sur les effets de la thérapie vibroacoustique dans le traitement de la douleur et sur la possibilité de l’utiliser en milieu infirmier pour aider à améliorer le bien-être des patients.

Goût

S’inspirant du sens du goût, les praticiens ayurvédiques peuvent prescrire un régime ou une combinaison de plantes médicinales qui peuvent équilibrer le dosha du patient. Cette composition d’aliments et d’herbes est faite sur mesure pour la personne qui cherche à apporter équilibre et guérison à son corps et à son esprit.

Dans l’Ayurveda, il y a six facettes du goût. Ceux-ci sont sucrés, acides, salés, amers, piquants et astringents. Chaque saveur a une fonction spécifique, telle que calmer les nerfs, augmenter l’absorption des minéraux et stimuler la digestion. L’Ayurveda croit que les six facettes doivent être incorporées dans un repas pour atteindre une santé optimale. Il est également logique que les six facettes constituent la nutrition diététique complète dont le corps a besoin.

Toucher

Le traitement par le toucher peut être administré par des massages et des huiles. Divers coups et pressions peuvent affecter le dosha et aider à l’équilibrer. Un type de massothérapie ayurvédique est Marna, qui se concentre sur la stimulation du flux de l’énergie vitale (prana) en pétrissant différents points et canaux du corps.

Une étude a examiné les preuves passées de massothérapie pour le traitement des maux de dos. Les chercheurs ont conclu que la massothérapie était effectivement efficace pour soulager les maux de dos persistants. Une autre étude a également été menée pour voir comment la massothérapie soulageait les symptômes des patients atteints de cancer. La recherche s’est échelonnée sur trois ans et a porté sur plus de 1 000 patients. On a demandé aux sujets d’évaluer le niveau de douleur qu’ils ont ressenti avant et après la massothérapie. Les résultats ont montré que 50 % des scores des symptômes ont été réduits. L’étude indique que la massothérapie est liée à une amélioration significative des symptômes des patients cancéreux.

Odeur

Le remède par l’odorat est pratiqué par l’inhalation de différents parfums et arômes provenant d’huiles essentielles et de plantes. Les molécules d’huile atteignent le système limbique sous forme d’impulsions nerveuses et envoient des signaux au système nerveux. Cette stimulation du système limbique peut aider à améliorer la mémoire.

L’aromathérapie est l’une des principales formes de traitement, et différents types de parfums sont identifiés comme appropriés pour équilibrer le dosha. Les huiles essentielles sont principalement utilisées pour stimuler le système olfactif et améliorer l’humeur. Un bain aromatique relaxant peut aussi relâcher les tensions dans le corps. Elle peut également être réalisée en complément d’une massothérapie aux huiles essentielles.

Plusieurs études ont été menées pour explorer les effets de l’aromathérapie. Une de ces études a examiné les effets de l’aromathérapie sur l’humeur et la vigilance d’une personne par rapport à des problèmes mathématiques. Les résultats de l’étude ont montré que les sujets étaient plus détendus, avaient des niveaux inférieurs d’humeur dépressive et terminaient les problèmes mathématiques plus rapidement.

Une autre étude de recherche a porté sur les effets de l’aromathérapie dans la gestion des niveaux d’agitation chez les patients atteints de démence grave. La recherche a utilisé de la mélisse et l’a appliquée sur le visage et les bras des patients. L’étude a révélé une amélioration globale de 35 % du niveau d’agitation des patients. Elle a également conclu que la qualité de vie des patients ayant reçu le traitement aux huiles essentielles s’est améliorée.

Panchkarma

Panchkarma se concentre sur la désintoxication. Les effets purificateurs visent à améliorer les fonctions corporelles, connues sous les noms de Samshodhana et Samshamana. Le traitement de Panchkarma peut être une combinaison de cinq processus — Vamana (vomissements), Virechana (purgation), Niroohavasti (lavement de décoction), Nasya (inhalation de médicament par les narines), et Anuvasanavasti (lavement d’huile).

Des études ont été menées pour déterminer comment Panchkarma affecte la santé. Une étude a observé l’application du Panchkarma à 20 participantes avant le traitement, immédiatement après le traitement et trois mois après le traitement, et a évalué leur qualité de vie et leur état psychosocial et comportemental. Les résultats ont montré une amélioration significative de la santé et du bien-être des participants.

Une autre étude a également exploré comment le panchkarma peut être appliqué en gériatrie. Les chercheurs ont noté l’augmentation de l’espérance de vie en Inde et à l’étranger, et comment Panchkarma peut répondre aux maladies gériatriques.

Il est vital de noter que l’Ayurveda peut être nocif s’il est appliqué sans la direction et les conseils d’un praticien expert. Une personne qui a une connaissance insuffisante de l’Ayurveda peut prescrire à tort une formule particulière d’herbes. Certains médicaments peuvent également être potentiellement toxiques s’ils sont prescrits en trop grande quantité.

La médecine ayurvédique dans les temps modernes

L’émergence de la médecine occidentale et de la science moderne a menacé l’intégrité de l’Ayurveda. Cependant, des études et des recherches scientifiques visant à étudier objectivement l’Ayurveda ont été menées dans le but de relier la médecine actuelle et l’Ayurveda et de valider les principes de guérison de l’Ayurveda.

Un chercheur a produit une revue d’article visant à relier l’Ayurveda aux approches scientifiques fondées sur des preuves en médecine occidentale. L’article décrit une évaluation pratique de la qualité, de la méthodologie et de l’étendue de la recherche scientifique en médecine ayurvédique. L’article conclut que l’Ayurveda et la médecine expérimentale fondée sur des données probantes devraient être combinés et encourage les chercheurs à collaborer avec des initiatives novatrices qui explorent la médecine prédictive, préventive et personnalisée.

Il y a également eu une augmentation de la demande pour les plantes médicinales ayurvédiques en raison de leurs propriétés phyto-pharmaceutiques. Les pays occidentaux ont commencé à reconnaître l’Ayurveda comme une alternative plus sûre que les drogues synthétiques. Cependant, la production industrialisée de la médecine ayurvédique est confrontée au défi de se conformer au principe fondamental selon lequel le traitement doit être conçu et personnalisé pour chaque patient unique.

La clinique SRS, dirigée par le Dr Raj Sidhu, fait une distinction entre la médecine moderne et l’Ayurveda. La clinique déclare que l’Ayurvéda ne doit pas être vu en concurrence avec la médecine occidentale. Il y a des situations où la médecine occidentale est la plus appropriée, et puis il y a des cas où l’Ayurveda fonctionne mieux. Cependant, les chercheurs ont distingué l’Ayurveda de la médecine moderne en raison de son mode de vie holistique sain qui s’attaque aux causes de la maladie et pas seulement aux symptômes. L’Ayurveda ne déclenche pas non plus d’effets secondaires comme ceux de la médecine moderne. Il nourrit et rajeunit les tissus de l’organisme au lieu de les affaiblir et de les tuer, ce qui est généralement l’effet secondaire des médicaments pharmaceutiques.

Dans une interview du Dr Jayarajan Kodikannath, directeur de l’Académie Ayurvédique du Kerala, il note que l’Ayurveda peut travailler en harmonie avec d’autres processus médicaux. Chaque système de santé, ancien ou moderne, oriental ou occidental, a ses forces et ses limites. Le point essentiel à considérer est de savoir comment combiner l’Ayurveda avec la médecine moderne sans aucune contradiction.

Recherche moderne sur les principes ayurvédiques et leur application aux maladies

Une étude a été menée pour identifier objectivement les paramètres du dosha d’une personne. Les chercheurs ont cherché à déterminer que le phénotype d’un individu est similaire aux déterminants de son dosha-prakriti. Une étude similaire a également été menée pour explorer le concept d’ayurgénomique. Les chercheurs ont également exploré comment le gène EGLN1 pourrait être le pendant moléculaire du tridosha qui régule différents résultats phénotypiques. L’ayurgénomique peut également être utilisée pour identifier et découvrir des approches thérapeutiques pour un individu spécifique.

Une autre revue explore les causes du cancer du point de vue de l’Ayurveda. Les chercheurs ont noté que malgré les sommes importantes investies dans la recherche sur le cancer, il n’y a pas eu de percées importantes au cours des 50 dernières années. Le cancer est également plus fréquent dans les pays occidentaux que dans les pays de l’Est. Les chercheurs ont cherché à découvrir comment l’Ayurveda pourrait être intégré à la médecine moderne pour le traitement du cancer.

D’autres recherches scientifiques ont été menées pour déterminer l’utilisation de la médecine ayurvédique pour le traitement des maladies neurodégénératives. L’étude s’est penchée sur une herbe ayurvédique particulière connue sous le nom d’ashwagandha. Dans l’Ayurveda, les herbes sont classées comme toniques pour le cerveau ou rajeunisseurs, l’ashwagandha étant au premier rang des plantes couramment utilisées pour ce traitement.

Un autre traitement ayurvédique à base de plantes a fait l’objet d’une étude scientifique. Les propriétés rajeunissantes des herbes Rasayana valent la peine d’être explorées pour le traitement antioxydant et la gestion des maladies. Les chercheurs ont noté que les herbes Rasayana encouragent une activité antioxydante significative, mais seulement quelques-unes ont été examinées de près.

Une étude récente vise également à explorer le développement de la médecine moderne dérivée d’ingrédients ayurvédiques. Les chercheurs reconnaissent que les médicaments ayurvédiques causent moins d’effets secondaires et suggèrent que ces traitements à base de plantes soient intégrés dans la production de la médecine contemporaine. Les herbes utilisées en Ayurveda contiennent de nombreux composants actifs, dont beaucoup n’ont pas encore fait l’objet d’études scientifiques approfondies.

D’autres recherches ont examiné une approche ayurvédique pour maintenir un foie en meilleure santé. Le chercheur a noté une variété d’herbes ayurvédiques, telles que Andrographis Aerial Parts (Andrographis paniculata), Hellebore Root (Picrorhiza kurroa), Ginger Rhizome (Zingiber officinale), et Embelia Fruit (Embelia ribes). Ces herbes ont été traditionnellement utilisées pour guérir les maladies du foie, favoriser la digestion et améliorer le métabolisme et la circulation.

La recherche moderne sur les principes ayurvédiques et leur application aux maladies

Une étude a été menée pour identifier objectivement les paramètres du dosha d’une personne. Les chercheurs ont cherché à déterminer que le phénotype d’un individu est similaire aux déterminants de son dosha-prakriti. Une étude similaire a également été menée pour explorer le concept de l’ayurgomique. Les chercheurs ont également exploré comment le gène EGLN1 pourrait être le pendant moléculaire du tridosha qui régule différents résultats phénotypiques. L’ayurgomique peut également être utilisée pour identifier et découvrir des approches thérapeutiques pour un individu spécifique.

Une autre revue explore les causes du cancer du point de vue de l’Ayurveda. Les chercheurs ont noté que malgré les sommes importantes investies dans la recherche sur le cancer, il n’y a pas eu de percées importantes au cours des 50 dernières années. Le cancer est également plus fréquent dans les pays occidentaux qu’en Europe de l’Est. Les chercheurs ont cherché à découvrir comment l’Ayurveda pourrait être intégré dans la médecine moderne pour le traitement du cancer.

D’autres recherches scientifiques ont été menées pour déterminer l’utilisation de la médecine ayurvédique pour le traitement des maladies neurodégénératives. L’étude s’est penchée sur une herbe ayurvédique particulière connue sous le nom d’ashwagandha. Dans l’Ayurveda, les herbes sont classées comme toniques pour le cerveau ou rajeunisseurs, l’ashwagandha étant à l’avant-garde des plantes couramment utilisées pour ce traitement.

Un autre traitement ayurvédique à base de plantes a fait l’objet d’une étude scientifique. Les propriétés rajeunissantes des herbes Rasayana valent la peine d’être explorées pour le traitement antioxydant et la gestion des maladies. Les chercheurs ont noté que les herbes Rasayana favorisent une activité antioxydante importante, mais seulement quelques-unes ont été examinées de près.

Une étude récente vise également à explorer le développement de la médecine moderne dérivée d’ingrédients ayurvédiques. Les chercheurs reconnaissent que les médicaments ayurvédiques causent moins d’effets secondaires et suggèrent que ces traitements à base de plantes soient intégrés dans la production de la médecine contemporaine. Les herbes utilisées en Ayurveda contiennent de nombreux ingrédients actifs, dont beaucoup n’ont pas encore fait l’objet d’études scientifiques approfondies.

D’autres recherches ont examiné une approche ayurvédique pour maintenir un foie en meilleure santé. Le chercheur a noté une variété d’herbes ayurvédiques, telles que Andrographis Aerial Parts (Andrographis paniculata), Hellebore Root (Picrorhiza kurroa), Ginger Rhizome (Zingiber officinale), et Embelia Fruit (Embelia ribes). Ces herbes ont traditionnellement été utilisées pour guérir les maladies du foie, favoriser la digestion et améliorer le métabolisme et la circulation.

Points à considérer avant de se convertir à l’Ayurveda

L’existence de l’Ayurveda depuis des milliers d’années peut être considérée comme une preuve de son efficacité et de son utilité. Si vous envisagez des traitements ayurvédiques, vous devriez toujours consulter votre fournisseur de soins de santé. Vous devriez leur demander conseil sur la façon dont l’Ayurveda peut être utilisé en conjonction avec les traitements qu’ils prescrivent. Vous devriez également faire attention à ne pas utiliser l’Ayurveda comme un remplacement complet pour les soins conventionnels ou de retarder la recherche d’une attention médicale professionnelle en faveur des traitements ayurvédiques. Cette précaution est particulièrement importante pour les femmes enceintes et les enfants. Enfin, vous devriez divulguer toutes vos pratiques de santé, tant en ce qui concerne la médecine conventionnelle que les procédures ayurvédiques, afin de permettre à votre fournisseur de soins de santé de fournir des soins sûrs et coordonnés.

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