3 Conseils d’Alimentation Pour Augmenter Votre Energie

Bagou
Essentiel
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8 min readMar 9, 2020

11 h du matin. J’ai faim. Je me dis que je vais attendre 12 h pour manger. Mais j’ai trop faim. J’imagine déjà l’odeur de la poêlée de légumes revenus dans l’huile d’olive. Le tout assaisonné d’herbes de Provence pour en sublimer le goût. Je regarde de nouveau ma montre. 11 h 2. J’entends mon ventre gargouiller. Impossible d’attendre midi. Je vais grignoter un petit quelque chose pour patienter. J’ouvre mon frigo. Je tombe sur le comté. J’en coupe un bout. Je le porte à ma bouche. La texture moelleuse du fromage fond sous mes dents tandis qu’une explosion de saveur parcourt ma zone nasale.

« _STOP !, me dis-je à moi-même, tu ne vas tout de même pas manger cet excellent comté sans un morceau de pain !? »

_Excellente remarque, me répondis-je à moi-même ».

J’entame la baguette de pain. Je me régale. J’ouvre le frigo. Je vois les restes du couscous de la veille. Je sors le plat. Je picore dedans. Avec la nourriture qui lui parvient, les cris de mon estomac s’estompent. Cette sensation est tellement agréable qu’il en veut encore plus. Compulsivement, je finis le plat.

Et puis, je reprends un bout de pain.

« _Attends, me dis-je à moi-même, tu ne vas tout de même pas manger cet excellent bout de pain sans un morceau de fromage !?

_Tout à fait juste ! » me répondis-je à moi-même

Et je reprends un bout de fromage.

Puis j’ouvre mon frigo… Et le cycle interminable se poursuit.

Photo de Daria Shevtsova provenant de Pexels

Je regarde ma montre. 12 h. Ah tiens, c’est l’heure de manger…

Ce genre de situation, je les connais bien. Il m’est arrivé des dizaines de fois d’atteindre la satiété avant l’heure de manger. Finalement, je me retrouvais à avoir grignoté par-ci et par-là, des restes ou des sucreries qui traînaient. Puis, je me plaignais d’avoir mal au ventre, de me sentir lourd ou fatigué.

Dans cet article, je vais vous partager 3 comportements alimentaires que j’ai adoptés qui m’ont permis de multiplier par 2 mon énergie au quotidien.

J’ai toujours eu l’habitude de manger vite. J’ai un souvenir très précis des goûters d’anniversaire de mon enfance. Comme tous mes camarades, j’adorais les gâteaux. Pour être sûr d’en avoir énormément, je mangeais ma part le plus rapidement possible. À tel point, que je ne mâchais même plus. J’avalais. J’engloutissais. Je reprenais alors une part. Et puis, une fois la part terminée, j’en reprenais. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que le plat soit vide.

Bon, l’avantage lorsqu’on est enfant, c’est qu’il est difficile de se sentir trop lourd. Mais j’avais gardé cette habitude en grandissant pour chacun de mes repas. Plus le temps passait, plus j’avais la capacité d’ingurgiter des quantités de nourriture astronomiques en très peu de temps.

Lorsque je vivais au Mexique, je me suis vraiment rendu compte des effets néfastes de cette consommation excessive. Prenons l’exemple d’une soirée type. La faim se faisant sentir, je descendais dans la cuisine vers 20 h.

Mon entrée se constituait d’un avocat entier, d’une tomate et d’un demi-concombre, assaisonné d’huile d’olive. Plutôt sain, me direz-vous. Mais ce n’était que le point de départ. J’enchaînais avec une grande assiette de riz et une omelette composée de 3 œufs, 1 quart de poivron et 1 demi-oignon.

Si vous avez du mal à vous représenter les quantités, c’est comme si je mangeais 2 à 3 repas en 1.

Photo de Caio Resende provenant de Pexels

Et tous les soirs, après avoir fait la vaisselle, je me traînais jusque dans ma chambre.

Je me sentais tellement mal : mon foie ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Alors je restais allongé dans mon lit, je regardais des vidéos sur YouTube en attendant que ça passe.

Cette nourriture censée me redonner de l’énergie m’en vidait complètement.

À l’époque, j’étais étudiant et je voulais prouver à mes parents que j’avais la capacité de gagner ma vie par moi-même. J’essayais de développer une activité en ligne en dehors de mes heures de cours. Sauf que je remettais constamment mes projets personnels au lendemain. Dans ces conditions, il m’était impossible de trouver l’énergie pour m’y mettre. De plus, mes nuits étaient agitées. La digestion prenait une part trop importante de l’énergie régénératrice.

Chaque soir, après m’être gavé, je me répétais sans cesse : « Encore une soirée de gâchée, demain je mangerai moins ». Alors j’ai essayé de me forcer à manger moins à la force du mental. À la force de la volonté. Et cela a fonctionné… pendant 1 jour. Dès le surlendemain, je suis revenu à mes anciens comportements. Manger me rassurait. Cuisiner et manger en regardant une série m’occupait. Je passais le temps. Ou plutôt le fuyais-je.

Et donc, j’essayais à nouveau de manger moins. Et cette résolution tenait de nouveau 1 jour, ou 2, tout au plus. Je me voyais dans l’incapacité de tenir une résolution. Je pensais ne jamais réussir à manger correctement ni à disposer de l’énergie dont j’avais besoin.

Les années passèrent, et ce problème subsistait.

Durant l’été 2018, j’étais parti voyager en sac à dos à Munich. Un groupe de personnes s’étaient réunies dans le but de présenter un type d’alimentation différent : le véganisme.

Ouvert d’esprit, j’ai accepté d’entamer la discussion avec l’un des membres de cet événement. Je lui ai opposé les arguments qui me confortaient dans ma position d’omnivore. Cet homme, la cinquantaine tout au plus, me répondit avec grand calme et servitude. J’ai beaucoup apprécié cet échange.

Ce fut le premier déclic qui me guida vers une meilleure alimentation.

Au vu de la qualité du débat que j’avais eu avec cette personne, de la pertinence de ses arguments et de son état d’esprit, je me devais d’aller au-delà de la compréhension purement intellectuelle.

J’ai tenté l’expérience du végétarisme. Le véganisme m’aurait demandé trop d’effort. En effet, je n’avais jamais réellement cuisiné de ma vie. D’abord, je me suis tout naturellement tourné vers des plats de pâtes et de riz.

Sauf que j’en suis revenu au même point qu’au Mexique.

Je me préparais des entrées qui valaient quasiment pour un repas et je mangeais un plat principal qui en valait deux.

Tout cela ne menait à rien. En plus, je mangeais une tradition et un demi-fromage par soir. Non, réellement, le végétarisme seul ne permet pas d’augmenter son énergie automatiquement.

En juillet 2019, j’ai réalisé mon deuxième cours de méditation Vipassana, où l’on mange exclusivement végétarien pendant 10 jours.

On nous y enseigne à être alerte en chaque instant, même pendant les repas. Lors de mon premier cours, j’avais certes essayé d’être alerte pendant mes repas, mais je mangeais tellement vite que je n’arrivais pas à sentir toutes les sensations. Pendant ce deuxième cours, je me suis rendu compte qu’il me fallait ajouter de la lenteur durant les repas.

Facile à dire ! D’habitude quand j’avais faim, je mangeais vite pour être calé le plus rapidement possible.

En fait, j’ai trouvé la technique ultime.

Il suffit de se concentrer sur les sensations que nous procure l’action de manger.

Pour cela, on peut sentir les aliments éclater sous nos dents. On peut sentir les exhalaisons des plats chauds. Lorsqu’on avale, on peut sentir les aliments qui passent au fond de notre gorge. Puis on peut les sentir descendre à travers l’œsophage jusque dans notre estomac. Et ce n’est qu’une fois notre première bouchée terminée que l’on s’autorise à prendre une autre bouchée.

De la même manière, lorsque l’on boit de l’eau, on peut sentir comme elle coule tout le long de sa trachée. On peut sentir sa fraîcheur. On peut sentir la façon dont elle emmène les morceaux solides sur son passage et libère ainsi les zones obstruées…

Photo de Tirachard Kumtanom provenant de Pexels

En nous concentrant sur les sensations que nous procure l’alimentation, nous nous rapprochons nécessairement de notre quantité optimale.

En fait, vues sous l’angle biologique, les molécules qui indiquent la sensation de satiété se libèrent à partir de 20 minutes, après la première bouchée. Nécessairement, si l’on mange plus lentement, on permet la libération de ces molécules.

On évite ainsi de se gaver avant de ressentir cette sensation de satiété.

À partir de là, j’ai commencé à ressentir les bénéfices.

Premièrement, l’alimentation végétarienne apportait à mon corps uniquement les nutriments dont il avait besoin. Je ressentais très clairement les bénéfices en comparaison à mon passé d’omnivore. J’avais fini de me sentir mal après un repas, parfois pour des raisons inconnues. Et il faut le dire, j’ai réalisé de belles économies.

Deuxièmement, le fait d’être conscient des sensations et de supprimer les séries pendant le repas m’a permis de recentrer toute mon attention sur l’acte de manger. J’ai vraiment l’impression que cela envoie un message clair à mon corps.

Ce message lui indique que je suis en train de me sustenter et que son travail est de tout mettre en œuvre pour une digestion efficace.

En octobre 2019, j’ai eu ma troisième révélation grâce à une vidéo de Jay Shetty, conférencier en motivation. Dans sa vidéo, il expliqua un fait scientifique qui fait totalement sens pour moi aujourd’hui.

Voici ce qu’il expliquait dans sa vidéo.

Pour chaque aliment, le corps envoie des enzymes spécifiques qui permettent de digérer ces aliments efficacement. Ainsi les enzymes qui permettent de digérer les carottes sont-elles différentes des enzymes qui permettent de digérer les lentilles.

La révélation, la voici : les enzymes de digestion ne sont pas uniquement libérées dans l’estomac, elles le sont aussi dans la bouche, à travers notre salive.

Néanmoins, pour que les enzymes adéquates soient libérées, il nous faut mâcher nos aliments suffisamment longtemps afin qu’ils soient soit reconnus.

Ainsi, Jay Shetty conseille de mâcher ses aliments 16 à 32 fois. Cela nous permet de démarrer la digestion dans la bouche et de décharger une partie du travail de notre estomac.

Cette dernière révélation fut exceptionnelle. Aujourd’hui, je me sens réellement revitalisé lorsque je mange.

Je gagne de l’énergie et je peux me mettre au travail sans aucun effort juste après manger.

La sieste digestive ne fait plus vraiment sens, à moins que je ne casse ces principes lors des repas de fêtes par exemple.

Pour récapituler, voici les 3 conseils à retenir de cet article :

  1. Mâchez 16 à 32 fois vos aliments
  2. Soyez conscient de toutes les sensations lorsque vous mangez
  3. Mangez des végétaux

Et d’ailleurs, voyez-vous comme ces conseils se relient les uns aux autres ?

Le fait de mâchez plus longtemps vous permet de porter plus d’attention aux sensations. En portant plus d’attention à ces sensations, vous vous rendrez compte naturellement que les végétaux vous apportent plus d’énergie que tout autre aliment industriel. Avec le temps, vous en mangerez plus, sans aucun effort !

C’est la fin de cet article, et si vous êtes arrivés jusque-là, je vous félicite.

Et pour vous remercier de votre lecture, j’aimerais vous partager un quatrième conseil plus avancé, qui permet clairement une augmentation d’énergie drastique, une santé augmentée et un temps de sommeil diminué.

Pour l’obtenir, il vous suffit simplement de m’envoyer un mail à bagou.leirbag@gmail.com.

Bagou, gros mangeur invétéré repenti ;)

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Bagou
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Je partage avec vous mes connaissances, mes expériences et mes lectures du moment :)