5 min pour un cerveau 60X plus rapide
Avoir des compétences ne suffit pas à être compétent.
Sans un cerveau efficace, optimal et en bonne santé, il est peine perdue d’espérer être performant au quotidien.
Dans cette optique-là (optique qui guide tout mon travail), je vous propose aujourd’hui un court article dans lequel je vous explique concrètement et simplement comment vous pouvez multiplier par 60 la rapidité de votre cerveau !
Je vous expliquerais également tous les bénéfices liés à un cerveau plus rapide ainsi que tous les écueils à éviter.
Alors, c’est parti ! Parlons neurosciences, neurones, influx électriques, myéline et oméga 9 !
Le cerveau et ses 100 milliards de neurones.
Comme toujours, commençons par la base et intéressons-nous à la façon dont le cerveau guide nos actions, nos comportements et nos décisions.
Pour faire simple, dans le cerveau nous avons des neurones.
L’ensemble de nos neurones forment ce qui s’apparente à un réseau routier avec ses autoroutes, ses nationales, ses départementales et ses routes de campagne.
C’est par le biais de ce réseau que notre cerveau envoie des informations à tout le reste de notre corps.
Informations qui guident nos actions, nos comportements, nos réactions et encore nos émotions.
Si l’on poursuit la métaphore, ces informations sont à nos neurones ce que les véhicules sont à nos routes : elles circulent de neurone en neurone, plus ou moins rapidement selon le type de « route ».
La vitesse de circulation de l’information dépendant elle aussi de la limite imposée par la « route » sur laquelle elle circule.
Une information qui emprunte un neurone « autoroute » ira bien plus vite à destination qu’une information qui emprunte un neurone « départementale » qui elle-même ira plus vite qu’une information qui emprunte un neurone « route de campagne ».
La question qui se pose alors c’est comment avoir le meilleur réseau routier dans notre cerveau ?
Comment avoir le maximum de neurones « autoroute » pour favoriser la rapidité de transmission de nos messages électriques ?
C’est ici qu’entre en jeu la myéline.
La myéline à la loupe.
Prenons le schéma d’un neurone et regardons à quoi ça ressemble de plus près.
En étant attentif, on remarque une « gaine » qui entoure le neurone.
Cette gaine c’est la myéline.
Quel est le lien entre cette gaine de myéline et le futur réseau autoroutier de votre cerveau ?
Pour faire simple, la myéline est un accélérateur.
Plus nos neurones vont en être pourvus, plus les influx électriques et donc les informations neuronales vont circuler rapidement dans notre cerveau.
Autrement dit, la myéline c’est ce qui transforme nos neurones « route de campagne » en neurones « autoroute flambant neuf » où quasi aucune limitation de vitesse n’est imposée.
Là où l’information électrique circule à une vitesse de 2 m/s sur un neurone non myélinisé, elle circule à hauteur de 120 m/s sur un neurone myélinisé, soit… 60X plus rapidement !
Maintenant, imaginez juste ce que vous allez pouvoir faire avec un cerveau 60X plus rapide.
Imaginez à quel point vous allez être plus efficace et plus productif.
Imaginez à quel point vous allez mémoriser plus efficacement, retenir plus d’informations.
Imaginez à quel point ça peut changer votre quotidien professionnel !
Après, la question que vous vous posez certainement c’est comment atteindre cette vitesse-là ?
Est-il possible de doper sa production myéline ?
Si oui, comment ?
Pour répondre au « si c’est possible », la réponse est « oui » et pour répondre au « comment faire », là il faut se pencher du côté de notre alimentation.
Alimentation et myéline.
Quand on zoome sur la myéline, on constate qu’elle est majoritairement constituée d’acides gras.
À partir de là, un raisonnement logique voudrait que l’on mange plus de gras pour myéliniser davantage notre cerveau.
Alors… oui et non.
Il est important de savoir que toutes les matières grasses en se valent pas.
Certaines vont favoriser la myélinisation de nos neurones, d’autres vont littéralement l’empêcher (et nuire à votre santé de surcroit).
Commençons par voir les « bons » acides gras à consommer.
L’avantage est qu’il n’y en a pas 36 : les oméga 3 et les oméga 9.
Dans cet article, on va laisser les oméga 3 de côté, car ce ne sont pas eux qui interviennent directement dans le processus de myélisation.
Ils ont de nombreux bienfaits, mais ce dernier n’en fait pas partie.
Concentrons-nous alors sur les oméga 9.
Les oméga 9, on en trouve principalement dans l’huile d’olive.
Plus précisément dans l’huile d’olive vierge extra, première pression à froid, car seule cette huile d’olive là préserve toutes ses propriétés en vertu de son mode de production lent et délicat.
Après, l’huile d’olive n’est pas la seule à avoir la primauté sur les oméga 9.
Les noix, les arachides, l’avocat, les noisettes, l’huile d’argan et les amandes en contiennent également. Dans une mesure certes moins importante, mais ces aliments en contiennent néanmoins.
Booster votre production de myéline avec cette astuce toute simple !
Voyons maintenant comment vous allez procéder pour booster votre production de myéline et, par conséquent, la vitesse de votre cerveau.
Attention, le protocole est compliqué et la moindre erreur est fatale…
Vous êtes prêt(e) ?
Vous allez ajouter… 1 à 2 cuillère à café d’huile d’olive à tous vos plats ou assaisonnement.
Ça va aller ? 😉
Pour les plus courageux d’entre vous, consommez également 1 à 2 avocats par semaine et une poignée d’amandes, de noix et de noisettes au quotidien.
Pour ces dernières, soyez juste attentif au fait qu’elles ne soient ni grillées ni salées, car elles nuiraient plus d’autre chose à votre production de myéline.
Transition toute trouvée, parlons maintenant des aliments à éviter pour avoir un cerveau bien myélinisé.
Expliquer ce qui va détruire notre myéline.
Nous habitudes de vie actuelles, et notamment nos habitudes alimentaires sont néfastes pour notre production de myéline.
Néfaste dans le sens où elles vont soit l’empêcher, soit pire, la détruire, ronger notre myéline, réduisant ainsi la rapidité de notre cerveau et nous rapprochant de tout risque de maladies dites neurodégénératives.
Parmi ces habitudes délétères, nous retrouvons principalement notre surconsommation actuelle d’aliments dits pro inflammatoire tels que tous les aliments contenant des Omega6, du sel et du sucre raffiné et des acides gras trans.
Plat industriel, sodas, fast food, viande et œufs d’élevages et huile de tournesol comptant parmi leurs plus célèbres représentants.
La combinaison de ces aliments et leur consommation quasi quotidienne (pour ne pas dire quotidienne) viennent détruire notre myéline, notre cerveau et notre organisme.
À eux seuls, ils expliquent la hausse des victimes du cancer, du diabète, d’Alzheimer et encore de Parkinson.
Pilule rouge ou pilule bleue ?
La question que j’ai maintenant à vous poser c’est allez vous faire le choix de bien alimenter votre cerveau, allez-vous faire le choix de lui permettre de se doter des meilleures capacités pour surperformer au quotidien et donc pour vous faire surperformer au quotidien.
Dans un monde où McDonald et Uber Eat dominent, il est de plus en plus difficile de bien s’alimenter, mais, plutôt que de voir ça comme une fatalité, changeons de prisme et voyons-le comme une opportunité.
Comme l’opportunité de se distinguer, de ne pas faire comme la masse et de se doter des meilleurs outils pour surperformer et pour être en bonne santé.
Comme le dit très justement Rudy Coïa, dont j’admire le travail, « chaque choix est un vote ».
Alors, allez-vous voter pour le parti des cerveaux diminués ou pour le parti des cerveaux performants.
C’est à vous de décider.
Vous voulez aller plus loin ?
Si vous voulez aller plus loin dans la découverte des mécanismes de notre cerveau et des stratégies pour optimiser le potentiel de ce dernier, je vous invite à découvrir mon podcast hebdomadaire et à rejoindre ma lettre privée.
