91% de chances de ne plus procrastiner pour une meilleure productivité
Des chercheurs anglais on mis en lumière une habitude simple pour avoir 91% de chances de ne pas procrastiner.
Soyez honnête : est-ce que ça vous arrive de vous dire « oh, je me sens pas trop de faire ça aujourd’hui, je le ferai demain plutôt » ?
Moi aussi.
La procrastination est un problème auquel on a TOUS été confronté à un moment ou à un autre. On s’est tous déjà retrouvé devant une tâche importante, intimidé, en finissant par nous dire « boh, je ferai ça demain finalement, ce sera mieux ».
On veut tous prendre des habitudes qui nous feraient avancer. On se donne des objectifs ambitieux, on met au clair ce qu’on doit faire pour les atteindre, mais quand vient le moment de passer à l’action ? On se dit :
« Oh, je le sens pas pour l’instant, je ferais ça cet après-midi. »
Puis l’après-midi venu ?
« Oh, je vais commencer par une tâche plus facile pour me chauffer, comme ça ce sera fait. »
Puis on finit par se rendre compte qu’il est 19 heures, on se dit qu’il est trop tard et qu’on fera notre tâche importante demain…
C’est perdu.
En regardant dans le rétro ? On se rend compte qu’on a passé la majorité de notre temps sur des tâches sans importance (ou sur les réseaux sociaux), et qu’on n’a même pas pris le temps pour ce qu’on avait de plus important aujourd’hui.
Parce que notre cerveau a passé la journée à rationnaliser le fait de procrastiner, encore et encore. « Demain j’aurais plus de temps, plus d’énergie, plus de motivation… mais aujourd’hui, je le sens pas, autant attendre un meilleur moment. »
Mais en passant nos journées à procrastiner nos tâches importantes, on est capable de ne pas avancer d’une carotte pendant des semaines, voire des mois.
Bonne nouvelle : en 2001, des chercheurs anglais on mis en lumière une habitude simple pour avoir 91% de chances de ne pas procrastiner.
Une habitude pour arrêter de procrastiner
Les chercheurs ont observé près de 250 bonhommes qui voulaient se mettre au sport régulièrement. Ils les ont divisés en 3 groupes :
- Le premier devait calculer le nombre de fois où il s’était entrainé dans la semaine.
- Le deuxième devait calculer le nombre de fois où il s’était entrainé dans la semaine, et assister à une présentation sur les bienfaits du sport (pour augmenter leur motivation à en faire).
- Le deuxième devait calculer le nombre de fois où il s’était entrainé dans la semaine, assister à une présentation sur les bienfaits du sport, et planifier exactement quand il s’entrainerait en début de semaine. Par exemple, « cette semaine, je m’entraînerai 20 minutes les mardi et jeudi, à 18 heures tout de suite après ma journée de boulot. »
Ce qu’on a remarqué ? C’est que les bonhommes des premier et deuxième groupe n’étaient pas très fiables. Parce que seulement 35 et 38% des participants s’étaient entrainé au moins une fois par semaine.
Par contre, dans le troisième groupe ? 91% des participants se sont entrainés au moins une fois par semaine.
La seule différence est que les bonhommes du troisième groupe prenaient 5 minutes en début de semaine pour planifier exactement quand il s’entraînerait. Plutôt que de se dire dans un coin de leur tête qu’il s’entraînerait au moins une fois dans la semaine.
La leçon qu’on peut tirer de ça ? C’est que si on veut avoir plus de chances de ne pas procrastiner, on ne doit pas attendre d’être assez motivé ou de ne rien avoir de mieux à faire. On doit planifier précisément ce qu’on va faire, quand on va le faire.
En planifiant précisément le moment où on doit s’attaquer aux tâches qu’on a envie de faire ? On passe plus facilement à travers les rationalisations de notre cerveau et les « oh, je le sens pas trop, je ferais ça dans une heure, ce sera mieux. »
Non, on a une tâche bien précise à faire, à un moment bien précis. Si on repousse cette tâche, pas de rationalisation possible : on n’a juste pas tenu notre engagement.
Si vous voulez arrêter de procrastiner une tâche importante :
- Demandez vous, aujourd’hui, quelle est la chose la plus importante à laquelle vous devez vous tenir tous les jours. Par exemple, créer votre nouveau programme de formation.
- Bloquez des créneaux bien précis entièrement dédiés à cette tâche. Par exemple, bloquez une heure tous les matins de 8 à 9 heures, dés le début de votre journée, pour créer votre programme.
- Démarrez la sans vous poser de question une fois le moment venu. Respectez votre créneau avant de vous autoriser à passer à autre chose, même si ce créneau n’est que de 20 minutes.
Un excellent moyen de vous tenir aux tâches difficiles (mais importantes) qui vous feront faire de vrais progrès vers vos objectifs ? C’est de planifier le moment précis où vous allez les faire (plutôt que de simplement vous dire dans un coin de votre tête que « c’est bon, je le ferais, t’inquiète »).
Ça vous aidera à passer plus facilement au delà des bonnes excuses que vous donne votre cerveau, et ça vous permettra de ne plus culpabiliser de n’avoir rien fait en fin de journée.
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À tout de suite,
Lucas
