Apprenez tout ce que vous voulez avec la méthode The First 20 hours

Sonia Valente
Essentiel
Published in
5 min readJan 5, 2019

Vous avez toujours rêvé d’apprendre à jouer de la guitare, à faire des pâtisseries ou à savoir prendre des photos de portraits et même de pouvoir vivre de cette activité ?

Pendant la pause dej’, vous surfez sur internet et vous tombez sur un témoignage d’une personne qui a changé sa vie en apprenant une discipline que vous avez toujours rêvé d’apprendre. Et cette personne vit maintenant de sa passion.

Sur le trajet pour retourner au bureau, vous caressez timidement l’idée de vous lancer.

Et pourquoi pas moi ?

Mais vous abandonnez tout aussi vite en pensant :

  • Au temps et à l’énergie que cela va vous demander de mobiliser pour apprendre.
  • À votre manque de confiance et votre manque d’estime qui vous rappellent qu’il ne faut pas rêver, la réussite ce n’est pas pour vous.
  • Ou à vos croyances limitantes qui vous découragent sur le fait que pour pouvoir prodiguer des conseils et vendre des services, il faut être un expert. Si vous n’êtes pas un expert, vous n’êtes pas légitime.

Mais au fait, c’est quoi être un expert ?

Dans son bouquin, Josh Kaufman explique que d’après les recherches d’Anders Ericsson, il faut environ 10 000 heures de pratique pour devenir un expert d’un domaine. Soit environ dix ans !

Maintenant, réfléchissez aux personnes qui sont autour de vous.

Votre N+1, a-t-il 10 ans de pratique derrière lui ? Et la youtubeuse de 27 ans à qui vous achetez des programmes nutrition et fitness ? Ou encore le mec qui vous coach sur les publicités Facebook ?

Je ne peux que comprendre votre raisonnement. Moi aussi, je n’arrêtais pas de me comparer aux experts, à ceux qui avaient un temps d’avance sur moi et je baissais les bras.

Jusqu’au jour où j’ai compris qu’il suffisait simplement que j’aie une connaissance supérieure sur un sujet qui intéresse mon audience. Peut-être même 10 ou 20 % de plus, c’est tout.

Et cette connaissance, vous pouvez l’apprendre rapidement en seulement une vingtaine d’heures.

C’est la promesse que fait Josh Kaufman, l’auteur du livre The first 20 hours.

Alors, j’ai décidé de voir si c’était vrai.

Pendant un peu plus d’un mois, j’ai testé et appliqué à la lettre cette méthode pour apprendre le fonctionnement et la psychologie de la personnalité introvertie.

De 60 à 90 minutes par jour.

Le résultat ? Eh bien, ça a marché.

Aujourd’hui et sans avoir passé le moindre diplôme en psychologie comportementale, j’ai un niveau suffisamment correct pour aborder la thématique de la reconversion professionnelle sous l’angle de la personnalité introvertie, réservée ou discrète.

Si ça a marché pour moi, c’est évident que marchera pour vous.

Voyons maintenant de plus près ce que préconise l’auteur.

1. Vous devez vous préparer en amont avant de vous lancer dans l’apprentissage

Le premier conseil donné par l’auteur est de choisir une discipline qui vous passionne ou tout au moins qui vous intéresse.

Cela parait évident que vous n’allez pas de votre propre chef décider d’apprendre une discipline qui ne vous intéresse pas. Mais parfois, nos croyances limitantes influencent nos choix.

Il est possible que vous fixiez des limites à votre apprentissage parce que vous pensez que vous n’êtes pas légitime ou capable d’élargir vos connaissances et d’apprendre une autre discipline.

Ce fut mon cas. Durant mes premiers mois au chômage, j’ai décidé d’apprendre sur le développement RH à travers des MOOCS et des lectures.

Je pensais que ça me plaisait. En réalité, absolument pas.

J’avais inconsciemment imposé des limites à mon apprentissage.

Il y a encore un an, je croyais que l’apprentissage était un droit, un luxe qui devait être modéré et graviter autour du droit du travail, des RH que j’avais appris tout au long de mes études supérieures. Toutes les autres disciplines qui me plaisaient, je n’étais pas légitime à y accéder.

Sans surprise, j’ai abandonné l’apprentissage de cette thématique.

Il faut donc que vous modifiez votre perception de l’apprentissage et que vous vous détachiez de vos croyances limitantes. C’est d’ailleurs ce que préconise l’auteur.

Ensuite, l’auteur recommande de se fixer un niveau de performance. Quel niveau voulez-vous atteindre après 20 heures ? L’idéal est de se fixer un niveau ni trop haut ni trop bas. Comme ce que prévoit le modèle de l’équation de James, il faut avoir des aspirations suffisamment élevées pour vous rendre fier et en même temps raisonnables pour qu’elles soient atteignables.

Vous devez par la suite, planifier les 90 minutes dédiées chaque jour à l’apprentissage. Pour cela, veillez à identifier le moment de la journée où vous êtes dans les meilleures conditions d’attention et de concentration.

Enfin, l’auteur rappelle de se procurer les outils. Si je reprends mon exemple en introduction de la photographie, il va vous falloir un appareil photo. Le modèle de l’apprentissage scolaire très théorique n’est absolument pas efficace pour apprendre vite et bien. Il faut pratiquer.

2. Découpez votre apprentissage et préférez la quantité à la qualité

Josh Kaufman explique que pour un apprentissage efficace et optimal, il faut découper l’apprentissage en sous-parties. Dans chaque domaine de connaissance, il existe des concepts clés. Il faut alors réunir les indices pour identifier ces grandes lignes.

L’auteur précise que pour y parvenir vous devez décomposer chaque connaissance à acquérir en compétences.

Si je reste sur l’exemple de la photographie, on peut procéder de cette manière :

  • Le matériel
  • Le cadrage
  • La lumière
  • La profondeur de champ
  • Etc.

Chaque compétence nécessite une sous-compétence particulière. Et vous pouvez donc décomposer encore la compétence. Lorsque vous aurez appris des sous-compétences clés sur chaque compétence, vous vous rendrez compte que vous avez progressé dans l’apprentissage de cette discipline.

Aussi, l’auteur conseille de privilégier la quantité à la qualité. Pour lui, il ne sert à rien de passer trop de temps à effectuer une tâche pour qu’elle soit parfaite parce que cela ne fonctionnera pas.

Je me souviens avoir eu du mal à respecter ce conseil. Mon côté exigeant refusait de pondre un article sur le tempérament introverti s’il n’était pas parfait. Je voulais qu’il soit digne d’un expert en psychologie de la personnalité.

Mais comment savoir ce qui est parfait quand on apprend ?

C’est ce qu’explique l’auteur. Lorsque notre cerveau doit enregistrer des données sur un nouveau sujet, il ne possède pas assez d’informations pour savoir ce qui est réellement qualitatif. Il faut donc se concentrer sur la quantité et la productivité. La qualité émergera d’elle-même.

Toutefois, il relativise ses propos en indiquant qu’il est important d’avoir un minimum de technicité. C’est la base en dessous de laquelle vous ne pourrez pas progresser comme il le faudrait

[…]

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Sonia Valente
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