Cette méthode (contre-intuitive) qui m’a permis d’atteindre mes objectifs
On entend souvent que la clef n°1 pour accomplir ses objectifs est de se les fixer clairement. De les écrire noir sur blanc, de les intégrer mentalement et de les visualiser.
Ce genre de techniques n’a jamais marché sur moi.
Pourtant, j’ai essayé.
J’ai tenté d’écrire mes objectifs dans un carnet, de les lire à haute voix et de les mettre en fond d’écran de mon téléphone, pour ne jamais les perdre de vue.
Mais à chaque fois, le même schéma se répétait : Je me lançais dans un projet, me fixait un objectif final mais me décourageait au bout de quelques semaines, par manque de motivation.
Alors, peut-être que je n’étais juste pas assez bon. Peut-être que je n’ai pas suffisamment persévéré.
Mais n’est-ce pas précisément ce pour quoi il faut se fixer des objectifs ?
Pour justement être capable de traverser les périodes de doutes et de baisse de motivation ?
Pour oublier la difficulté du moment et se rassurer en se disant que le futur sera plus confortable ? Et que la réussite nous tend les bras ?
À chaque fois que je lançais un projet en ne pensant qu’à l’objectif final, j’échouais. J’abandonnais en cours de route.
Je le vivais assez mal. Je voyais toutes ces personnes autour de moi et dans les bouquins que je lisais, qui parvenaient à accomplir de si grandes choses.
Un jour, j’ai changé mon approche.
Plutôt que de penser à la version finale d’un projet, je vais simplement faire quelque chose pour me faire plaisir. Sans rien en attendre.
C’était pour mon premier livre, que j’ai publié en décembre 2017. Tout a commencé un jour de février 2015 où je me suis à écrire. Uniquement pour moi. Il n’y avait aucune autre raison que de faire ma thérapie personnelle et de parler des sujets qui me tenaient à coeur.
Jamais je n’aurai imaginé publier un livre deux ans plus tard. Jamais cela n’a été un objectif pour moi. J’écrivais de manière désintéressé, juste pour le plaisir.
La volonté d’écrire un livre est venue bien plus tard. Au moment où j’ai pris la décision de m’y mettre à fond et de l’écrire, cela est devenu un objectif. Mais je veillais à ne pas être obsédé par celui-ci. Je ne pensais pas à la version finale, je ne m’imaginais pas comme “écrivain”, je ne le visualisais et ne me le répétais pas tous les matins.
Je me suis attaché à faire un plan, que j’ai décomposé en petit morceau.
J’avançais pas à pas, en me concentrant sur la prochaine ligne, la prochaine page à écrire. Rien de plus.
Et je suis finalement arrivé au bout.
D’ailleurs, je me prépare mon deuxième livre. Tu ne veux pas manquer sa sortie ?