J’ai commencé à tracker mon temps (verdict sur ma productivité)

Lucas Clairet
Essentiel
Published in
4 min readFeb 24, 2022
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J’ai commencé depuis plusieurs mois à tracker mon temps. Chaque jour, je mesure à la minute près comment je distribue mon temps entre toutes mes tâches.

« Quel intérêt ? » me direz vous.

On y reviendra.

Mais vous découvrirez que même si mesurer son temps peut sembler être réservé aux maniaques obsessionnels de l’organisation — oui, comme moi — , l’intérêt est bien réel et pas forcément celui auquel on pense.

Envie de mieux gérer mon temps (et d’être plus productif).

L’idée me faisait de l’œil depuis un moment déjà, mais j’ai longtemps eu beaucoup de réserves :

  • « Est-ce que ça n’ajouterai pas trop de complexité à mon workflow ? »
  • « Est-ce que ça ne serait pas la porte ouverte à plus de procrastination déguisée ? » (moi qui pouvait déjà passer un temps fou à optimiser mes systèmes sur Notion.)
  • « Est-ce que ça ne serait pas franchir la ligne du trop-obsédé-par-la-productivité ? »

Mais malgré ces réserves, j’ai décidé de faire l’expérience. Parce que sans expérimentation, je ne pouvais que tirer des plans sur le comète.

Pourquoi tracker son temps ?

Parce qu’avec tout ce qu’on veut faire au quotidien, on ne se rend pas toujours compte du temps qu’on passe sur les tâches pleines de valeurs… ou sur les tâches qui nous distraient plus qu’autre chose.

(par exemple, passer des heures à optimiser des systèmes sur Notion.)

Bien souvent, quand on a l’impression de ne pas avoir le temps, on ne se rend pas compte qu’on a passé une heure à réorganiser nos notes, une heure à lire des articles, puis une heure à répondre à nos mails… sans avoir encore pris le temps pour notre priorité du jour.

L’objectif en commençant à tracker mon temps ?

  1. Déjà, mieux me rendre compte de comment je le répartis.
  2. Puis, vérifier si je passe bien 80% de mon temps sur des tâches pleines de valeur.
  3. Et repérer des patterns à corriger (trop de temps passé sur de l’optimisation, ou sur les mails).

Concrètement, comment je m’y suis pris ?

Comment tracker votre temps simplement (dés demain).

  1. La première étape a été de catégoriser les grands aspects de mon boulot. (création de contenus, création de programmes, coaching, optimisation, etc…)
  2. Puis, de créer des sous catégories pour avoir une vision plus précise de où partent mes minutes. (pour la création de contenu par exemple : l’écriture de mes mails, de mes articles, de mes publication sur les réseaux sociaux…)
  3. Enfin, la dernière étape est de lancer le timer de la catégorie concernée dés que je démarre une nouvelle tâche.

Pour ça, j’ai choisi d’utiliser Toggl :)

  • J’ai créé ce que l’appli appelle des clients pour les grands aspects de mon travail. La liste non exhaustive des miens : création de contenus, création de programmes, coaching, perfectionnement des systèmes, planification et analyse, autres.
  • J’ai crée ensuite des projets que j’assigne à ces clients — autrement dit, des sous catégories. Par exemple, pour le client création de contenu : écriture des mails, écriture des articles, réseaux sociaux.
  • Sur la page d’accueil de l’appli, je lance le minuteur pour la catégorie concernée à chaque fois que je démarre une nouvelle tâche.

C’est tout.

Une fois que le système est mis en place et que les données commencent à s’amasser, je peux repérer des patterns :

Si je me rends compte que seulement 20% de mon temps part dans la catégorie « création de programme » (alors que c’est ce qui m’apporte la majorité de mes résultats), je peux corriger.

Si je me rends compte que 20% de mon temps part dans la catégorie « optimisation de systèmes » (ce qui ressemble beaucoup à de la procrastination déguisée), je peux corriger.

Mon verdict après des mois de tracking.

Le verdict : largement validé.

Mais le plus gros avantage n’est pas celui que j’attendais. (repérer des patterns à corriger et optimiser mon workflow.)

Le premier avantage depuis que je me suis mis à tracker mon temps est que je suis plus intentionnel sur la façon dont je l’utilise.

Si je sais que les tâches que je fais sont scrutées de près par mon système ? J’ai moins de chances de ne pas faire les tâches importantes, de me perdre dans de l’optimisation, ou de procrastiner. (merci la puissance de la mesure.)

Un autre avantage est que ça peut être motivant de tracker son temps. Par exemple, si je mesure mon temps de travail quotidien, je peux me donner un objectif de temps à atteindre chaque jour. Une fois donné, cet objectif donnera un cadre à la journée et nous motive à atteindre ce but.

On parle bien d’optimisation avec le tracking de votre temps. Mais si vos priorités sont claires et que vous êtes déjà sur les rails, tracker votre temps est un bon moyen de moins vous éparpiller et de faire plus de progrès.

« What gets measured gets managed. »

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À tout de suite,

Lucas

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Lucas Clairet
Essentiel

Productif pour concilier business et sport de haut niveau. Je continue à regarder un peu Netflix, parce-qu’être productif c’est pas forcément ultra chiant.