Jusqu’où va le risque pour rêver ?
La vie est un jeu. Il faut prendre assez de risques pour réaliser de grandes choses. Faire des choix et apprendre.
“La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit.”
Oscar Wilde
La sagesse, ce serait donc d’avoir des rêves grands pour aller au bout. Quitte à renoncer, risquer, vivre au final. Pour atteindre ce que l’on souhaite. Je ne sais pas si l’on peut parler de risques, je dirais plutôt que c’est la volonté d’aller au bout de ses convictions.
Dans tous les cas, que vous le vouliez ou non, vos rêves vous rattrapent. Si vous adoptez une vie rangée, sans prendre aucun risque, alors vous y penserez constamment et cela restera dans un coin de votre tête. Et il n’y a pas pire dans la vie que de traîner de vieux rêves enfouis. Osez, tentez et jetez vous à l’eau quitte à perdre, mais vous aurez appris.
“Un homme qui a envie de manger un homard, à ce moment là, il a le talent pour manger convenablement ce homard.”
Jacques Brel.
Il évoque le talent et le rêve. Que c’est l’envie furieuse de faire une chose qui nous donne ce talent. Et je crois que nous disposons tous de cette force intérieure de rêver et d’entreprendre.
Le risque, après tout ne se mesure pas, il se vit, se ressent et se crée. Comme l’on crée une opportunité, une chance pour soi de rêver à ce que l’on veut, car rien n’est impossible, seules les limites que l’on établit avec soi-même existent.
En juillet 2014, je ne savais pas quoi faire de ma vie. Je venais de finir une aventure sportive aux États-Unis et je devais trouver un autre challenge sur et hors des terrains. Financièrement, je n’avais plus assez d’économies pour voyager, deux options s’offraient à moi:
- Prendre un petit job d’été et économiser en attendant de trouver quelque chose qui me plaise (peut-être ?)
- Réfléchir à une idée qui me plaise. Créer ma propre opportunité et rester libre de mes choix. In fine, entreprendre.
Au début du mois de juillet, j’ai commencé un petit job dans une agence de location de voiture, j’ai tenu 5 jours. Le dernier jour, j’ai démissionné pour une seule et bonne raison: une journée de 10 h de travail ne me permettait pas de réfléchir à mon avenir et ce que je voulais vraiment.
Au milieu du mois de juillet, j’ai reçu une proposition pour être employé de l’entreprise que je voulais créer. J’ai renoncé pour trouver une indépendance.
J’ai trouvé un chemin.