Kratom : mon expérience avec cette plante étonnante (et ce qu’elle peut vous apporter)

Emmanuel Laurent
Essentiel
Published in
14 min readNov 26, 2019

QU’EST-CE QUE LE KRATOM ?

Le Kratom est une plante de la famille du café, qui pousse essentiellement en Asie du Sud-Est où elle utilisée depuis plusieurs siècles pour ses nombreuses propriétés ainsi que son potentiel considérable sur le plan médical et thérapeutique.

En effet, Mitragyna Speciosa présente la particularité de produire des effets à la fois dynamisants et relaxants.

Mais ce n’est pas tout.

À vrai dire, la liste de ses effets bénéfiques est tellement longue que ça ressemble à une blague.

Jugez plutôt :

Les bénéfices du Kratom

  • Amélioration de la vigilance, de la concentration et de la productivité
  • Stimulation physique, augmentation de l’endurance, diminution du seuil de fatigue
  • Diminution de l’anxiété, lutte contre la dépression, amélioration globale de l’humeur
  • Sensation de bien être, de joie, d’optimisme — Euphorie
  • Amélioration de la qualité du sommeil — Sédation à forte dose
  • Diminution de l’appétit
  • Effet antalgique — Traitement des douleurs chroniques
  • Antidiarrhéique
  • Aphrodisiaque
  • Lutte contre l’éjaculation précoce
  • Sevrage de la dépendance aux opiacés
  • Diminution de la pression artérielle
  • Antioxydant — Stimulation du système immunitaire

En bref : une amélioration significative de la qualité de vie.

Séduisant, non ?

Mais avant de goûter la potion magique, penchons-nous sur ses principes actifs et ses effets secondaires.

Les principes actifs du Kratom

Bien que la plante soit utilisée depuis plusieurs siècles par les paysans et ouvriers en Asie du Sud-Est, sa pharmacologie clinique est mal connue.

Pour le dire autrement, peu d’études scientifiques sont disponibles sur le sujet et aucune étude à long terme sur l’homme n’a été conduite.

Pour autant, il est établi que plus de 25 alcaloïdes ont été isolés dans le Kratom.

Les 2 alcaloïdes principaux sont la mitragyne et la 7-hydroxymitragynine, qui agissent tous deux sur nos récepteurs opioïdes et en font un agent plébiscité dans le cadre du sevrage aux produits opiacés ainsi que dans celui du traitement des douleurs chroniques.

Retenons que le Kratom n’est pas un opiacé.

Les effets secondaires du Kratom

Comme tout principe actif, le Kratom provoque des effets secondaires.

Toutes souches confondues, les voici :

  • Nausées
  • Maux de tête
  • Déshydratation
  • Coups de chaud
  • Constipation
  • Diminution de l’appétit
  • Somnolence
  • Tolérance voire addiction

Certains utilisateurs rapportent des troubles de santé consécutifs à la consommation de kratom : il s’agit, dans la majorité des cas, d’individus qui en consommaient tous les jours, à des doses très élevées, en association avec des produits psychotropes.

Ne consommez pas de kratom avec de l’alcool ni avec aucun produit psychotrope.

Je le répèterai dans cet article : si vous décidez de consommer du kratom, limitez-vous à sa forme naturelle, c’est-à-dire aux feuilles séchées et réduites en poudre.

Les sites qui vendent du kratom proposent souvent la forme naturelle ainsi que certaines formes concentrées telles que les teintures ou les extraits, qui multiplient les effets et donc les risques : vous n’en voulez pas.

Comme pour tout principe actif et tout médicament (le kratom n’est pas un médicament), c’est le dosage qui en fait une cure ou un poison.

J’ai moi-même fait l’expérience d’états nauséeux, de maux de tête et de somnolence car les doses que j’ai prises, lors de mes premières tentatives, étaient trop élevées pour moi — nous verrons comment doser et consommer le Kratom.

J’avais pris la dose communément considérée comme minimale pour en ressentir les effets, or il s’avère que je suis particulièrement sensible au produit — à tous les produits, d’ailleurs — et que la moitié de cette dose me suffit pour obtenir des effets sensibles et durables.

Ce fut le prix à payer pour me rendre compte que je devais réduire la quantité — rassurez-vous, ces effets sont comparables à ceux du verre d’alcool en trop : ce n’est pas agréable, mais c’est supportable.

Par ailleurs, l’effet coupe-faim est réel (sur moi), même à des doses minimes. Et c’est à ce jour le seul effet secondaire qui persiste de mon côté, maintenant que je sais quel dosage me convient.

Au même titre que le café, le chocolat, l’alcool, le tabac et toute substance psychoactive, le Kratom présente un risque d’accoutumance.

La particularité de cette plante, c’est qu’elle peut s’intégrer dans notre quotidien de façon harmonieuse et constituer une aide pour :

  • se concentrer
  • faire de l’exercice
  • réduire l’anxiété
  • faciliter l’échange avec autrui
  • être productif
  • se détendre
  • dormir
  • faire le sexe

De sorte que l’on peut être tenté d’en prendre tous les jours.

Je le déconseille.

Dès l’instant où vous avez besoin de consommer un produit tous les jours, même si on ne parle que d’une bière à l’apéro, vous n’êtes plus libre.

Donc le Kratom tous les jours, c’est non.

Pour être clair, certains consommateurs quotidiens relatent, lors d’une interruption après une consommation prolongée, l’apparition de désagréments comparables à ceux induits par une privation de café : nervosité, agitation ou au contraire manque d’énergie. Un état fébrile est également rapporté.

À chacun de prendre ses responsabilités.

Si vous avez déjà roulé à moto, bu de l’alcool, sauté en parachute, mangé de la nourriture transformée, consommé des produits stupéfiants, pratiqué un sport de combat, absorbé des médicaments, conduit une voiture ou manipulé des charges lourdes, votre tolérance au risque est suffisante.

Le Kratom est-il légal ?

Le Kratom est absent des substances listées dans les conventions internationales régies par l’ONU :

  • Le Kratom n’est pas inscrit dans la convention sur les stupéfiants de 1961
  • Le Kratom n’est pas inscrit dans la convention sur les psychotropes de 1971
  • Le Kratom n’est pas inscrit dans la convention contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988

Ceci étant, chaque pays applique au Kratom sa propre législation :

  • Le Kratom peut être autorisé à la vente et à la consommation
  • Le Kratom peut être autorisé à la vente, mais interdit ou déconseillé à la consommation
  • Le Kratom peut être purement et simplement interdit (attention donc aux voyageurs qui emportent du Kratom dans leurs bagages)

Voici la liste des pays où il est légal — susceptible d’évoluer sans préavis, assurez-vous que le Kratom est légal dans votre pays de résidence :

  • France (la liste des substances classées comme stupéfiants en France est fixée par l’Arrêté du 22 février 1990 — le Kratom n’y figure pas)
  • États unis SAUF en Indiana, au Tennessee, dans le Vermont, le Wisconsin et l’Arkansas
  • Autriche
  • Belgique
  • Italie
  • Irlande
  • Pays-Bas
  • Hongrie
  • Brésil

Le Kratom est illégal dans les pays suivants :

  • Australie
  • Danemark
  • Finland
  • Allemagne
  • Malaisie
  • Birmanie
  • Nouvelle-Zélande
  • Roumanie
  • Russie
  • Suède
  • Corée du Sud
  • Thaïlande

À noter : pour contourner les législations restrictives, la plupart des sites qui vendent du Kratom le désignent comme de l’encens.

Voilà pourquoi il y est question de « brûler » (to burn) le Kratom et de ses différents « arômes » (aromas) qui désignent ses effets.

Lorsque vous passez commande sur ces sites, les paquets que vous recevez comportent la mention « Not for human consumption » (impropre à la consommation humaine).

Les différentes souches de Kratom et leurs effets

Le Kratom pousse sous les climats chauds d’Asie du Sud-Est : Thaïlande, Indonésie, Malaisie et Bali/Bornéo.

Les feuilles de la plante sont vertes, mais comportent des nervures qui peuvent être blanches, rouges ou vertes.

Voilà pourquoi la nomenclature du Kratom fait état de White-Vein, Red-Vein ou Green-Vein.

Un consensus se dégage sur le fait que :

  • Les souches Red sont plus relaxantes
  • Les souches Green sont à la fois stimulantes et relaxantes
  • Les souches White sont plus stimulantes

On parle également de souches « lentes », « modérées » ou « rapides ».

Là où la situation se corse quelque peu, c’est que, quelle que soit la souche considérée, le dosage va modifier son effet.

Ainsi, une faible dose produit un effet stimulant tandis qu’une forte dose produit un effet sédatif.

Or il convient de pondérer ces éléments avec le profil du consommateur — vous :

  • Votre physiologie — poids, taille, corpulence
  • Le moment de la journée durant lequel vous consommez le Kratom
  • Le fait d’avoir mangé ou non — le Kratom est plus efficace sur un estomac vide
  • Votre état de fatigue
  • Votre sensibilité naturelle aux alcaloïdes présents dans telle ou telle souche
  • etc.

En bref : si la réputation (lente, modérée, rapide) d’une souche constitue une bonne indication sur les effets attendus, seule la pratique permet de déterminer l’effet qu’une souche produit sur vous, en fonction des doses utilisées.

Comment consommer le Kratom ?

La forme de Kratom la plus répandue est celle d’une poudre uniquement composée de feuilles séchées et broyées.

Le Kratom est également disponible sous forme d’extrait (extract), de teinture ou de résine.

Je vous déconseille fortement de tester ces trois dérivés, qui ont été manipulés afin d’accroitre les effets naturels de la plante.

Il s’agit de versions concentrées qui nuisent à la réputation du Kratom : les effets en sont démultipliés et avec eux, le risque d’accoutumance.

Nous n’en voulons pas.

Seul nous intéresse le Kratom naturel, dont les feuilles séchées ont été réduites en poudre très fine ou en résidus moins fins qui peuvent être utilisés notamment en infusion.

Selon les souches, la couleur de la poudre varie du kaki au vert clair, en passant par certaines teintes beige clair ou brunes.

La façon la plus simple de consommer le Kratom consiste à prendre une dose à l’aide d’une cuiller à café, de mettre la cuiller dans sa bouche et de faire descendre le tout avec une grande rasade d’eau fraiche.

Inconvénient : le goût du Kratom est désagréable, si l’on ne craint pas l’euphémisme.

Je préfère le mélanger à un jus de fruits, à mon shake de protéines ou bien en faire une infusion.

Et compte tenu du fait que la plante peut provoquer une déshydratation, il faut penser à boire de l’eau tout au long de la journée.

Comment doser le Kratom ?

Il est communément admis que 2 grammes de Kratom représentent la dose minimale pour en ressentir les effets/2 grammes = une cuiller à café rase.

On peut donc en prendre 2 grammes, idéalement à jeun pour maximiser les effets, et attendre une heure pour voir où cela mène.

Ensuite, on peut ajouter un gramme supplémentaire si les effets sont absents ou trop légers, puis attendre à nouveau une heure.

Et ainsi de suite.

On évitera de dépasser 8 à 10 grammes par jour — là encore, chacun voit midi à sa pendule, mais il est préférable d’augmenter progressivement les doses (si nécessaire) au fil des séances plutôt que prendre une dose trop forte qui vous plombe la journée et vous fait passer à côté des bénéfices de l’expérience.

La durée des effets varie selon les souches, mais dure entre 4 et 6 heures avec une dose suffisante ; il n’est pas rare que la demi-cuiller que j’ai avalée à jeun, à 8 heures du matin, se fasse encore sentir en milieu d’après-midi.

Les effets s’estompent alors doucement et procurent une douce sensation de détente, comparable à celle ressentie après une séance de sport intensive.

Que se passe-t-il si l’on prend trop de Kratom ?

En cas de surdosage, le corps envoie un signal clair : la nausée.

Si vous avez pris trop de kratom, votre corps l’expulsera par là où il est venu.

Comme pour toutes les substances psychoactives, souvenez-vous que vous pouvez toujours augmenter progressivement les doses si les effets ne sont pas assez prononcés.

En revanche, une fois que la dose est consommée, vous ne pouvez plus la réduire.

En outre, à forte dose, le Kratom devient sédatif et vous plonge par conséquent dans un état léthargique.

Mon expérience avec le Kratom

Lors de mes premières tentatives, la dose minimale de 2 grammes s’est avérée trop élevée pour moi.

J’avais alors pris les 2 grammes à jeun : les effets se sont fait sentir après une dizaine de minutes et ont été plaisants pendant environ une heure. Puis l’aspect sédatif a pris le dessus et j’ai passé les heures suivantes dans le canapé, totalement détendu, mais inapte à tout.

À tel point qu’après plusieurs tentatives similaires, j’ai laissé tomber le Kratom.

Quelques semaines plus tard, je suis tombé sur le fond de sachet (Red Thai) qui me restait, soit une demi-cuiller.

Il était dix heures du matin.

Allez.

Dernière chance.

Bingo !

Une énergie venue d’ailleurs s’est emparée de moi ; vaisselle, comptabilité, travaux de traduction, courrier en retard, tout y est passé.

Mais cela n’a pas suffi.

J’ai mis le cap sur la salle de sport où j’ai battu deux records personnels au développé couché et au soulevé de terre.

Et tandis que les heures passaient, j’étais d’humeur légère, ouvert aux autres, enchanté de faire des phrases, souriant.

Sans pour autant avoir la sensation d’être ni « défoncé » ni « speed » comme ça peut être le cas avec d’autres substances.

C’est tout le paradoxe du Kratom.

Correctement dosé, il vous procure une sensation de détente physique et psychologique, tout en vous donnant envie d’agir.

Il vous focalise sur l’instant présent avec un indéniable « effet tunnel » : quelle que soit la tâche en cours, vous avez envie de la mener à son terme et devenez moins sujet aux distractions.

Il procure une sensation de bien être global, une douce euphorie.

Mais à aucun moment vous n’avez la sensation de perdre le contrôle.

Au contraire.

Encore une fois, j’aime que les effets soient légers et qu’ils ne prennent pas toute la place.

Étant de nature calme et d’humeur égale au fil des saisons, je ne recherche pas les effets apaisants du Kratom.

J’ai tendance à privilégier les souches rapides et les dosages légers.

Mais les souches lentes et les dosages élevés provoquent des effets relaxants, anxiolytiques et apaisants qui peuvent être appréciables en soirée.

La nuit qui suit une session de Kratom, je dors profondément et sans interruption.

Mais retenez que chacun est différent face au produit et que si vous décidez d’en consommer, il vous faudra inévitablement passer par une période d’essais et d’ajustements pour trouver les souches et les doses qui vous conviennent en fonction des activités auxquelles vous souhaitez vous consacrer.

Après les « micro-doses » (= moins de 2 grammes) des premières fois, mon organisme s’est quelque peu habitué au Kratom, de sorte que je suis désormais « dans la norme ». Une dose de 2 grammes provoque chez moi les effets attendus et dure au-delà de 4 heures.

Les jours où je décide de consommer du Kratom, je l’ingère à jeun, avant le petit-déjeuner.

Puis j’en reprends soit avant le déjeuner, soit au milieu de l’après-midi.

Ma journée est alors placée sous le signe de la volupté et de la productivité.

Chez moi, le dimanche est sanctuarisé.

Je ne travaille pas du tout le dimanche.

Quelle qu’en soit la nature, je me refuse à tout effort.

Chez moi le dimanche est chômé.

Je ne suis pas là.

Repassez lundi.

Or ce que vous êtes en train de lire a été rédigé un dimanche.

Un dimanche aromatisé au Kratom.

Le besoin d’écrire l’a emporté sur le Sacro-Saint Principe du Jour de Repos.

Quel est l’impact réel du Kratom sur la libido ?

D’après de nombreux témoignages auxquels s’ajoute mon expérience personnelle, pour nous, les hommes, deux effets se distinguent lorsque nous consommons du Kratom :

  • Une libido accrue
  • Une légère perte de sensibilité = une tendance à durer plus longtemps.

Mesdames, mesdemoiselles, vos témoignages sont bienvenus.

Où acheter du Kratom ?

Note : les liens qui suivent sont affiliés, ce qui signifie que, sans le moindre surcoût pour vous, une commission m’est rétribuée lorsque vous passez commande. Soyez assuré que je ne vous recommande que ce que j’utilise moi-même.

Après avoir passé commande sur plusieurs sites aux États-Unis et en Europe, mon choix s’est porté sur Azarius.

Ce smartshop est en ligne depuis 1999 et dispose également, depuis 2009, d’une boutique physique située au 119 de la rue Kerkstraat à Amsterdam.

Azarius fournit des informations détaillées sur l’utilisation, les effets, l’histoire et les ingrédients de chacun des produits que l’enseigne propose à la vente — ils sont nombreux.

Encore une fois, je vous invite à ne pas succomber à la tentation des extraits, résines et teintures de Kratom disponibles sur le site.

La forme pure du Kratom — feuilles réduites en poudre fine ou en vrac — offre une expérience riche, subtile et potentiellement très intense. Il me semble inutile d’élever le risque d’accoutumance avec ces versions modifiées.

Voici plusieurs souches qui vous permettront de faire l’expérience du Kratom :

Bali : Relaxant et euphorisant. Bien être corporel. Appréciable en fin de journée.

Thai : Euphorisant et tonique, peut déclencher une forte envie de travailler.

Bornéo Blanc : Euphorisant, tonique, peut rendre bavard.

Malaisien : Versatile. Sensation de bien-être corporel marquée.

Maeng Da : La souche réputée la plus forte parmi toutes les variétés de Kratom. Stimulante.

Pour conclure

Vous pouvez lire une thèse de doctorat sur la banane, mais pour en connaître la saveur, il vous faut l’éplucher et mordre dedans.

À force de parcourir les témoignages d’individus qui prétendent que le Kratom a transformé leur vie en les rendant plus productifs, en les libérant de douleurs chroniques, en les sevrant de leur addiction aux antalgiques ou encore en atténuant leur anxiété de façon significative, je me suis dis bon.

Allons voir.

Le Kratom est étonnant.

J’apprécie la tonalité ludique qu’il apporte à ma journée : cette sensation d’avoir du miel dans les conduits en même temps qu’un supplément de tonus et une vigilance accrue.

La beauté de l’affaire — et c’est également la raison pour laquelle je refuse d’en consommer tous les jours — c’est que les bénéfices d’une journée sous Kratom se prolongent durant la journée qui suit.

En effet, le fait de me trouver dans de si bonnes dispositions s’imprime dans ma mémoire ; le lendemain, dès le réveil, sans reprendre de Kratom, je cherche spontanément cet état d’esprit et le retrouve facilement.

Je suis persuadé que nous pouvons atteindre cet état positif, ouvert et productif sans Kratom.

Je vois la plante comme une aide temporaire.

Une flèche qui pointe vers la bonne direction — il ne s’agit pas de s’établir à demeure au pied du panneau.

Le Kratom n’est pas une potion magique.

Ni la solution à tous nous problèmes — le risque d’accoutumance n’est pas nul.

Pour ceux que l’expérience tente, il me semble qu’une approche saine consiste à voir si on y est.

Puis, ayant vu, à poursuivre sa route sans ajouter de poids à sa musette, mais au contraire en se délestant autant que possible, chemin faisant.

De sorte que le Kratom peut constituer une expérience enrichissante, temporairement.

Je perçois la plus-value que la plante délivre comme j’en perçois les limites — je sais que viendra le jour où l’expérience cessera d’être bénéfique.

Alors je cesserai de consommer du Kratom.

Je reprendrai la route.

Plus riche et plus léger.

Force et Lumière

Emmanuel

Cet article a initialement été publié sur Laviextra.com.

S’il a retenu votre attention, je vous invite à le partager.

--

--