La meilleure application pour développer votre cerveau

Jérémy Coron
Essentiel
Published in
7 min readNov 27, 2020

Tout le monde le dit : le cerveau c’est comme un muscle.

Ok, mais concrètement, ça veut dire quoi ?

Cela signifie-t-il qu’on peut le faire « gonfler », le faire « durcir », l’« hypertrophier », le faire « congestionner », le rendre plus « sexy » ?

Non, rien de tout ça !

Cette analogie fait simplement écho au fait qu’il est nécessaire de faire travailler son cerveau sous peine qu’il perde en efficacité, en plasticité et en potentiel de développement et de croissance.

Très bien, mais comment fait-on travailler son cerveau ?

C’est justement ce dont nous allons parler dans cet article.

Alors c’est parti ! Parlons de neurosciences, de gamification, de routine et surtout de ce que je considère personnellement comme étant la meilleure application pour faire travailler efficacement notre encéphale.

Un cerveau, comment ça s’entraine ?

Pour entrainer son cerveau et donc développer son potentiel… il n’y a pas 36 solutions : il faut le stimuler, il faut le faire travailler, il faut le placer hors de sa zone de confort, il faut lui imposer ce qu’on appelle des « défis cognitifs » chaque jour qui passe.

Ces défis, on les retrouve dans la réalisation de problèmes mathématiques, dans des raisonnements logiques à mener, dans des mécanismes de langage à s’approprier et autres challenges qui font appel à nos capacités de réflexion.

Sortir son cerveau de sa zone de confort au travers de défis cognitifs est la clé pour développer ses performances mentales.

Dit comme ça… ça n’a rien de bien attractif… rien de bien passionnant… ça n’a pas de quoi nous enthousiasmer…

En effet, question, qui aime se pencher sur des exercices de mathématiques, sur des sudokus ou encore sur mots fléchés tous les jours et même plusieurs fois par jour, seul(e), dans le calme, isolé(e) ?

Personne.

Là se trouve justement la plus grande barrière au développement de notre cerveau et de son potentiel : le fait que notre cerveau est sur-stimulé.

Sur-stimulé dans le mauvais sens du terme.

Sur-stimulé par les médias, par la télé-réalité, par les jeux vidéos, par les divertissements… Autrement dit par tout ce qui nuit à son développement et à son potentiel, à tout ce qui le rend passif, inactif et qui l’abrutit.

Le temps de cerveau disponible au centre de la guerre que se livrent les publicitaires à notre époque.

Du coup… que faire ?

Que faire pour parvenir à stimuler notre cerveau sans tomber dans le piège de la lassitude, de l’ennui et sans tomber dans l’appel du divertissement ?

Il suffit de ruser et de mélanger le meilleur de ces deux mondes…

Peak – Entrainement cérébral

Laissez-moi vous parler de l’application PEAK.

Une application qui s’est donné pour objectif de casser ce schéma rébarbatif et austère de l’entrainement cérébral.

PEAK est une application ludique, ergonomique, belle et surtout basée sur les mécanismes du jeu et de la récompense pour faciliter notre passage à l’action et donc le développement de nos compétences mentales.

Peak est une application est mobile disponible sur IOS et sur Android.

Développée par des experts en neurosciences, en sciences cognitives et en éducation, l’application nous permet ainsi de nous exercer mentalement… tout en nous divertissant et en nous amusant.

Chaque jour, l’application nous propose une sélection de 5 exercices.

5 exercices qui gravitent autour de 7 axes de compétences que sont le langage, le raisonnement, la mémoire, l’attention, l’agilité mentale, les émotions et la coordination.

Sur PEAK, tout est fait pour nous rendre « accro », « accro » dans le bon sens du terme :

On voit notre progression avec des schémas et des matrices :

Peak est très visuel et nous « montre » actuellement notre progression.

On gagne des badges en fonction de l’atteinte d’objectifs précis et diversifiés :

Plus de 370 badges sont disponibles, de quoi s’amuser et se challenger !

On peut se comparer aux autres utilisateurs et à nos amis :

Je me mets nu pour vous, voici mes stats au moment où j’écris cet article. Sur le schéma en toile d’araignée, j’ai le visuel gris, le visuel bleu correspond à la moyenne de ce que vous les autres utilisateurs dans ma tranche d’âge.

L’application est accessible, elle suit un modèle « freemium », autrement dit on peut y accéder gratuitement, mais de façon limitée, pour suivre tous les exercices et réellement exploiter le potentiel de l’application, il faut s’y abonner pour… seulement 5 euros par mois… 5 euros par mois pour développer son cerveau, c’est un investissement plus que rentable…

Surtout qu’en prenant l’abonnement annuel… ça revient encore moins cher. Même pas 35 euros par an.

35 euros par an, soit 2,9 euros par mois… autrement dit, le prix de deux cafés… ou de la moitié d’un chez Starbuck.

On peut faire sa « session » de PEAK en tous lieux et en tout temps, la seule chose dont nous avons besoin, c’est de notre téléphone… même pas de réseau, juste de notre téléphone.

Chez le coiffeur, dans les transports en commun, dans une salle d’attente, dans les bouchons, tous ces moments « off » et de « perte de temps » se transforment désormais en opportunités, en l’opportunité de développer son cerveau, de le renforcer, de le faire grandir, de contribuer à l’épanouissement de son potentiel.

Quoi de mieux que de pouvoir développer le potentiel de son cerveau en tous lieux et à toute heure ?

Et, enfin, PEAK est progressif et non pas punitif.

La difficulté des jeux proposés évolue selon notre niveau, plus on progresse, plus le challenge cognitif est élevé…

La montée progressive en intensité permet de s’approprier le jeu et d’éviter tout sentiment de frustration.

Bref, cette application met un sacré « coup de vieux » aux sudokus, mots fléchés et autres exercices mathématiques.

Après… faut-il encore parvenir à se tenir à une session minimum d’entrainement par jour… Sinon, ça ne sert à rien.

Chose que j’ai d’ailleurs eu du mal à mettre en place jusqu’à cette année…

L’art de se créer une routine.

Pendant des années, j’ai payé mon abonnement sur PEAK pour rien.

Impossible de m’y tenir, impossible de m’investir dedans.

Tout au plus j’enchaînais 3 sessions sur 3 jours consécutifs avant de laisser une semaine ou deux s’écouler avant de challenger à nouveau mon cerveau.

Ce n’est pas avec un tel rythme que j’ai pu tirer bénéfice de l’application… au contraire… J’allais d’échec en échec et de frustration en frustration.

L’échec et la frustration de ne pas parvenir à faire de cette activité une routine et l’échec et la frustration dus à mes scores catastrophiques sur l’application.

Moi triste, enfin… ce n’est pas vraiment moi, c’est Bart Simpson, mais vous comprenez le message.

C’est seulement lorsque j’ai sérieusement commencé à m’intéresser aux neurosciences que j’ai pu m’investir pleinement dans le développement du potentiel de mon cerveau au travers de PEAK.

Pourquoi ?

Simplement, car c’est au cours de mes lectures que j’ai découvert le processus par lequel se formait une habitude, le protocole que suit une habitude, le mécanisme qui guide la création d’une routine…

Créer une habitude n’a rien d’aléatoire, c’est, au contraire, très formalisé.

Certaines personnes en ont même écrit un livre livre, n’est-ce pas Onur Karapinar ? 😉

Un livre que je vous recommande fortement de lire pour comprendre le mécanisme par lequel se crée une habitude.

Donc, pour faire simple, une habitude suit une boucle DECR.

DECR pour : Déclencheur, Envie, Comportement et Récompense.

Si cette boucle est présente, si elle est instaurée alors une habitude se crée, bonne comme mauvaise, elle se crée.

Par contre, s’il manque ne serait-ce qu’une étape alors aucune habitude ne pourra se développer.

L’application PEAK gère, à elle seule, les aspects de :

➡️ l’envie : l’envie de développer les capacités et les facultés de notre cerveau.

➡️ la récompense : l’aspect « gaminifié » du jeu est justement basé sur ce mécanisme de récompenses.

À notre niveau, il nous reste à créer un déclencheur et un comportement.

Je vous rassure, créer un déclencheur et un comportement est mille fois moins compliqué que de lire ce genre de plan.

Voici ce que j’ai fait de mon côté.

Tous les jours, je fais une sieste après mon repas.

Pourquoi ? Car ça m’aide à être plus productif et c’est adapté à mon chronotype.

Donc, j’ai décidé de lier ma session de PEAK à ma sieste, j’ai décidé de m’appuyer sur une habitude déjà en place, déjà actée, pour en faire un déclencheur, le déclencheur de ma session de PEAK.

Autrement dit, je mange, je fais ma sieste et dès mon réveil, je fais ma session de PEAK [mon comportement] et ainsi la boucle est bouclée.

Et grâce à ça, à l’heure où j’écris cet article, j’ai dépassé les 78 jours de sessions consécutifs… on est bien loin de mes 3 pauvres jours cités précédemment.

C’est pourquoi, je vous conseille, vous également, de lier votre session d’activité cérébrale à un de vos déclencheurs indéboulonnables : une sieste, un trajet en transport en commun, une pause au travail, un lavage de dents et j’en passe…

Mon seul regret…

Avant de vous laisser passer à l’action, avant de vous laisser télécharger l’application, je vais vous partager seul regret que j’ai vis-à-vis de PEAK… Le fait qu’on ne puisse pas se comparer à qui l’on veut.

Dans le sens où seuls les résultats de nos « amis » sur Facebook sont affichés sur l’application.

J’aimerais un système de « code ami », un système où l’on partage son code pour suivre l’évolution d’autres personnes de notre entourage plus ou moins proche sans pour autant passer par la casse Facebook et toute l’ouverture à notre intimité que cela peut potentiellement générer.

PEAK si vous me lisez…

Vous voulez aller plus loin ?

Si vous voulez aller plus loin dans la découverte des mécanismes de notre cerveau et des stratégies pour optimiser le potentiel de ce dernier, je vous invite à découvrir mon podcast hebdomadaire et à rejoindre ma lettre privée.

C’est moi !

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Jérémy Coron
Essentiel

Passionné de neuroergonomie et de surperformance professionnelle, je vous partage le résultat de mes recherches au travers de mon podcast hebdomadaire.