Les 11 étapes : de salariée paumée à entrepreneure prête à tout dépoter

Camille Guégan
Essentiel
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13 min readAug 26, 2019

Dès mon premier « vrai » job j’ai su que le salariat serait.. compliqué pour moi.

De un, à la sortie de l’école j’ai débarqué dans l’une des plus grandes marques du monde de prêt-à-porter en grande distribution et j’étais le point de contact entre ma boîte et les usines à l’autre bout de la Terre. Autant te dire que ce n’était pas du joli en termes d’éthique humaine et environnementale. Et de deux, l’idée de mettre à disposition tout mon temps et mon énergie au service de quelqu’un avec qui je ne partage pas les idéaux, et tout ça en échange de quelques milliers d’euros mensuels et 5 semaines de vacances par an, euh… comment dire… je n’ai pas compris l’intérêt du deal. Et ça n’a fait que se confirmer par la suite.

C’est dans ma nature, je ne sais pas faire les choses à moitié. Ce qui me donnait une raison de plus de garder cette énergie pour mon idéal à moi. Mais bon voilà, je n’avais aucune expérience donc j’ai accepté de serrer les dents quelques années, j’ai quitté cette boîte, je suis partie voyager presque un an, et quand je suis rentrée j’ai travaillé encore 3 ans avant de décider de vraiment m’y mettre. Mais ce n’était encore que le début !

J’ai appris beaucoup de choses et fait beaucoup d’erreurs au passage. Aujourd’hui, je te raconte les 11 étapes par lesquelles je suis passée et pour la semaine prochaine j’ai prévu de te partager les enseignements que j’ai tirés de l’année d’essais-erreurs qui vient de s’écouler pour moi.

Étape 1 : La prise de décision

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé mon dernier job de salariée. J’ai adoré même, pendant un certain temps. Pour le coup, rien à dire en termes d’éthique. J’ai eu la chance d’y trouver du sens et j’adhérais à fond aux produits (des vêtements haut de gamme) et à la philosophie de la boîte. En plus j’étais dans une petite équipe de 5 personnes et seule sur mon lieu de travail, donc pas mal libre de gérer comme je voulais.
Ça, ça me correspondait très bien.
Et il m’apparaissait difficile de trouver une meilleure entreprise en termes de liberté d’action, de sens et de passion pour ce que je faisais.

Au bout d’un moment je suis quand même arrivée à saturation, tout simplement parce que mon travail ne me permettait pas de répondre à tous mes idéaux.

1er problème : la sensation de devoir m’adapter à un cadre imposé

L’entreprise n’évoluait pas assez vite par rapport à tout ce qu’elle aurait pu accomplir. Moi aussi j’avais envie d’évoluer, d’apprendre de nouvelles choses, de faire plus et mieux, j’aspirais à pouvoir grandir moi-même en même temps que je faisais grandir la boîte.
Mais ce n’était pas à moi d’en décider. J’avais l’impression de ne pas pouvoir exploiter mon potentiel à fond : ça me frustrait énormément et en plus je m’ennuyais.

2e problème : ma vie qui doit s’adapter à mon travail

Pas le choix des horaires (ce que je comprends, mais c’est juste que ça m’ennuie profondément, pour être poli), pas le choix des jours travaillés et peu de choix sur les semaines de vacances. Ça commençait à faire beaucoup. Moi qui avais eu l’habitude des longs voyages pendant mes études, j’ai dû essayer de m’habituer à la routine métro-boulot-dodo.

Étape 2 : Exploration

J’ai cherché comment je pourrai bien gagner de l’argent en faisant quelque chose que j’aime et sans être esclave de mon activité.

J’ai découvert d’autres façons d’entreprendre : je découvre le monde du business en ligne, des digital nomads et de l’immobilier. Tout ça ne colle pas exactement avec le mode de vie que je veux mener, mais au moins j’ai enfin des preuves que c’est possible de construire une activité au service de sa vie. Pour moi ça veut dire : vivre d’une activité qui fait sens, que je kiffe au quotidien, qui me permette d’apprendre en continu, qui génère de l’argent et qui me donne la possibilité de disposer de mon temps librement et de pouvoir voyager quelques mois par an.

À partir de là, j’ai cherché à savoir dans quoi je pourrai bien me reconvertir.

Étape 3 : Choisir une reconversion avant de partir

Je suis partie de mon ressenti pour identifier ce que j’aimais le plus faire dans mon job actuel et dans ceux d’avant, ce en quoi j’étais naturellement douée, et quel rôle je pourrai bien jouer pour y trouver du sens.

  • J’ai compris que mon kiff, c’est d’être en relation avec les gens. Passer du temps avec eux, les comprendre, leur prêter mon écoute attentive, leur (re) donner confiance, les aider à être eux-mêmes. Pour te dire, je pouvais passer 3 heures à rhabiller une cliente et discuter avec elle, j’a-do-rais ça.
  • J’adorais aussi manier les chiffres et mettre en place des stratégies pour augmenter les ventes. Même si je vendais sans vendre, juste en embarquant les gens dans mon univers (en vrai, c’était l’univers de mon boss, mais je me l’étais complètement approprié ^^).
  • Je donnais des cours de méditation en parallèle et je trouvais cette pratique hyper puissante. Sauf qu’elle se « limite » à amener des prises de conscience, pas à déclencher le passage à l’action.

>> À l’intersection de ces 3 éléments, il m’est apparu évident de me former au coaching : écouter les gens pour les aider à se dépasser, induire des prises de conscience et des transformations durables.
Pour ce qui est de la stratégie et des chiffres, ce sera inclus dans le métier de gestionnaire d’entreprise.

Étape 4 : La fin du salariat

Avant d’envisager de partir, j’avais deux ou trois trucs à régler. Je voulais finir de rembourser mon crédit étudiant, profiter d’être en CDI pour acheter un appart, et exploser le chiffre d’affaires à +20 %.

Après avoir soldé mon prêt, acheté un lot de deux appartements et augmenté le CA de 25 %, il était temps d’aller négocier avec mon patron. J’avais trouvé mon école de coaching dont le programme démarrait quelques mois plus tard. Il a refusé de me lâcher un samedi par mois pour que je me forme à côté et là, j’ai eu la confirmation une fois de plus que : salariat = donner sa vie pour quelqu’un qui ne te donnera jamais la reconnaissance à la hauteur de tes efforts.
J’ai décidé de démissionner, quitte à perdre 3 mois de pénalités de chômage. La semaine qui a suivi mon dernier jour, je commençais ma formation de coaching.

Étape 5 : Le syndrome des 1 000 idées par jour

À ce moment-là, j’avais juste ma formation de coaching quelques jours par mois et les cours de méditation que je continuais deux jours par semaine.
Ça me laissait pas mal de temps que je voulais combler à tout prix : j’ai failli m’associer à deux personnes pour des séminaires de méditation en entreprise. En m’écoutant j’ai réalisé que ça me bottait moyen et j’ai fini par lâcher l’affaire.

J’ai voulu prendre une formation en ligne dans le blogging, pour au final me rendre compte que je n’étais mentalement pas du tout prête à faire ça (à me mettre en avant via des vidéos, des podcasts et même l’écrit). Après quasiment un an de pause, je suis seulement en train de reprendre la formation.

Je te passe les 998 idées que j’ai eues entre temps ^^,mais bref, j’avais la phobie du vide et je cherchais des projets à me mettre sous la dent dans tous les sens, sans être capable de me fixer sur un seul.

Étape 6 : Formation de coaching et travail sur soi

Cette formation a clairement été le premier meilleur investissement de ma vie (bon d’accord il y avait eu les appartements avant, mais c’était du pur investissement). Je suis entrée dans un nouvel univers duquel j’avais encore beaucoup à apprendre, mais je me sentais vraiment chez moi. À ma place. Je savais que c’était le bon truc pour moi et ça me passionnait profondément.

Super important, tout ce trajet m’a permis de faire un gros gros travail sur moi. J’ai compris avec finesse comment je fonctionnais, comment je me sabotais, qu’elles étaient mes forces, mes conditionnements, etc. J’ai pu me servir de tout ça pour exploiter au mieux tout ce qu’il m’était possible de réaliser. Ça a véritablement marqué un avant et un après dans mon parcours.

Et cette phrase de Mark Twain…

« Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait »

… a pris tout son sens. J’ai réalisé que les seules limites qui existaient étaient celles que je me mettais (c’est pareil pour toi aussi et pour tout le monde d’ailleurs).

Étape 7 : Et… pour en vivre ?

Ah là là, ça, c’est bien la question qui tue ! TOUS ceux à qui je l’ai posée m’ont dit qu’il était quasiment impossible de vivre du coaching individuel.
J’ai donc intégré un incubateur qui aide les entrepreneurs à valider leur idée de projet. Pour tout te dire, les mises en garde et l’ampleur de la tâche m’ont vraiment mis un bon coup de pression sur le coup, mais j’en ai retiré des apprentissages fondamentaux sur l’entrepreneuriat. Tu découvriras les deux plus important dans l’article de la semaine prochaine.

Ce coup de pression me disait : « maintenant tu vas devoir apprendre un deuxième métier ma belle, celui de l’entrepreneur qui génère de l’argent. » Parce que oui, construire une activité qui marche c’est un métier à part entière. Après le moment « vent de panique », j’ai décidé d’explorer un maximum de branches du coaching, de tester en réel et gratuitement les types de problèmes que je pourrai résoudre et surtout, quel était le genre de profil avec lequel je préférais travailler.

Tu connais la suite, ce sont les entrepreneurs avec qui je me suis sentie la plus alignée :)

Pourquoi ?

Pas seulement pour une simple question de feeling. Je vois l’entrepreneuriat comme un véritable acte militant : celui de refuser de se contenter d’une voie toute tracée, cultiver l’esprit critique et l’audace de (re) prendre pleinement le pouvoir sur sa vie pour oser créer une activité qui vient matérialiser tes valeurs profondes et tes convictions. Et pour moi, c’est le meilleur moyen d’induire le changement que tu veux voir apparaître autour de toi.

Étape 8 : Au pied d’une très grosse montagne

OK je sais que je veux travailler avec les entrepreneurs. Mais les aider à quoi exactement ? Comment ? Sur quelle durée ? À quel prix ?
Imaginons que je trouve subitement réponse à ces questions, il y en avait tout un tas d’autres encore plus compliqué qui allaient se poser aussi : comment je fais pour attirer ma cible, pour les convaincre, pour leur expliquer ce que je fais, pour qu’ils se rendent compte que je peux les aider, pour leur être vraiment utile ? Et comment je fais pour que sur le long terme, cette activité réponde au mode de vie que je veux mener ?

Je n’avais pas envie d’être une « simple » coach qui se rémunère avec des séances à l’heure. Ce qui pour moi revient au même qu’être salariée = échanger son temps contre de l’argent. Certes tu n’as plus de patron pour te dire quelles heures tu dois prester, mais ce sont tes clients qui s’en chargent. En plus, c’est prendre le risque que mes clients abandonnent après quelques séances, alors que l’engagement sur la durée est l’ingrédient irremplaçable pour amener un client à réussir les transformations auxquelles il aspire.

Il me fallait donc un plan clair, étape par étape, pour avancer au fur et à mesure et savoir quelles étaient les bonnes questions à me poser, et dans le bon ordre. Et pour ça, quoi d’autre que de demander à quelqu’un qui l’a déjà fait ?

Étape 9 : Quand j’ai demandé de l’aide à ma mentor

Ça, c’est le deuxième meilleur investissement de ma vie. OK ça représente une somme (environ 4 500 €), mais j’ai avancé comme jamais je n’aurais pu y arriver par moi-même. Ou alors au prix d’essais et erreurs qui m’auraient fait perdre un temps fou et quand même de l’argent. Car j’aurais mis plus de temps à acquérir des clients.

Grâce à notre travail ensemble, j’ai pu confirmer mon idée et avoir un cap. Je savais où je voulais aller et comment m’y prendre pour y arriver. J’étais consciente que tout n’allait pas nécessairement fonctionner du premier coup, mais je savais comment j’allais pouvoir rectifier le tir en cas de besoin. Le plus important de tout dans cet accompagnement est d’avoir pris confiance au fait que c’était POSSIBLE.

Étape 10 : Négocier avec ma plus grande peur

J’ai pris confiance oui, mais… beaucoup de mes conditionnements sont encore bien présents, en particulier celui de me mettre publiquement en avant. OK ça ne te saute peut-être pas aux yeux là tout de suite quand tu lis cet article. Toujours est-il que c’était quasiment phobique au départ et qu’à force de le faire malgré la peur, j’apprends petit à petit à faire diminuer la tension. Je sais qu’à chaque palier la peur viendra refaire son apparition. Je n’ose même pas penser au fait d’animer une conférence par exemple, pour l’instant ça me terrifie. Heureusement je n’en suis pas encore là ! Mais tout ça pour dire qu’on a tous nos « tares », nos frousses irrationnelles. Pourtant, un pas à la fois, avec une bonne dose d’entraînement saupoudré d’un peu de courage, aucune d’entre elles n’est insurmontable. Et c’est grâce à ça que je goûte un peu chaque jour à une réelle libération.

Étape 11 : Célébrer et prendre soin de mon état d’esprit

Tous les jours je me conditionne pour me rappeler ma vision. Je porte mon attention sur ce que j’ai accompli plutôt que sur toutes les choses que je n’ai pas eu le temps de faire. J’exprime ma gratitude pour tout ce qui est déjà présent et l’état qui suit naturellement est que je m’estime sincèrement chanceuse. Je prends bien soin de mon corps, de mon mental, je choisis consciemment les personnes dont je veux m’entourer, je prends des temps de recul pour me ressourcer, m’écouter et rester alerte à ce qui semble bon pour moi. Bien sûr ce serait mentir de dire que ça roule tout le temps comme sur des roulettes, mais tout cela m’aide à garder la motivation sur la durée et me conditionne à rester dans le bon état d’esprit : celui d’avancer vers un objectif qui me tient à cœur tout en appréciant le voyage.

Qu’est-ce que cela évoque pour toi ?

À ton tour !

Partage-moi en commentaires à quelle étape tu en es.
Si toi aussi tu veux devenir entrepreneur et fier de l’être, demande-toi comment tu peux toi aussi y arriver.

# 1 Qu’est-ce-qui te pose/t’as posé problème dans le salariat ? Qu’est-ce que tu as envie de reproduire dans l’idéal et qu’est-ce-que tu ne veux absolument pas retrouver ?

# 2 Quel est le mode de vie que tu veux mener ? Te dégager du temps pour ta famille, pour apprendre continuellement, pour voyager ? À quoi ressemblerait ton idéal de vie si tu n’avais aucune contrainte de temps ni d’argent ?

# 3 Qu’est-ce-qui te plaît le plus de faire ? Quelles sont les activités que tu pourrais faire pendant des heures sans jamais t’ennuyer ? Qu’est-ce que tu fais naturellement et qui n’est pas naturel chez les autres ? Si naturellement que tu ne t’en rends peut-être même pas compte ?

#4 Cette étape est optionnelle selon le capital motivation qu’il te reste par rapport à ton job actuel, mais j’imagine que dans tous les cas tu voudras optimiser tes revenus pendant la période de transition ;)
Qu’est-ce que tu veux réaliser avant de pouvoir quitter ton job dans les meilleures conditions ? Comment tu peux négocier ton départ pour qu’il te soit le plus profitable possible ? De quelles ressources financières disposes-tu pour pouvoir te lancer en toute sécurité ?

# 5 Toi aussi tu as 1 000 idées par jour ? Si c’est le cas, c’est OK. Si tu fonctionnes comme moi, tu as peut-être besoin d’expérimenter plusieurs options avant de savoir si c’est la bonne ou pas ! L’important est surtout de savoir revenir en arrière si tu te rends compte que tu n’es pas alignée avec une idée ;)
Toutefois, ne fais pas durer cette exploration trop longtemps comme j’ai pu le faire. À un moment donné, pose-toi, reprends tout ce que tu as pu apprendre sur toi et fais le tri pour choisir la direction que tu veux prendre. Ensuite, AVANCES dans cette direction, un pas après l’autre.

#6 Quel travail sur toi as-tu déjà réalisé ? Pour moi c’est clairement un indispensable pour se donner la liberté d’exercer un réel libre arbitre sur les choix qui s’offrent à toi. Même si tu ne veux pas entreprendre, mais encore plus si c’est ton souhait. Car si cette année m’a bien appris quelque chose, c’est que l’entrepreneuriat c’est avant tout un chemin vers soi ! Pour info, une des deux grosses parties de mon accompagnement « OSE ton projet » consiste à réaliser ce travail sur soi.

#7 Explore sur le terrain ce qui te plaît le plus. Quel problème en particulier aimes-tu aider à surmonter ? Avec quel type de personnes tu te sens le plus aligné, le plus en accord avec qui tu es et ce en quoi tu crois ? Et surtout, POURQUOI c’est important pour toi ? Qu’est-ce qui fait que cela te touche toi et pas quelqu’un d’autre ? Si tu as du mal avec cette étape, sache que je l’aborde aussi dans mon accompagnement individuel.

#8 Clarifie ta vision à long terme, et reviens-y quand tu sens la démotivation t’envahir. Ensuite, établis un plan et suis-le. Il doit devenir ta feuille de route sur laquelle tu peux te repérer à tout moment (idem, ça fait partie de mon programme).

#9 Si tu veux gagner du temps (et donc de l’argent) et surtout éviter de te décourager et finir par abandonner, je te conseille vivement de t’entourer de personnes qui sont déjà arrivées là où toi tu souhaites aller. Entreprendre c’est comme tout, ça s’apprend. Et c’est OK de se faire aider, indispensable même, comme à chaque nouvelle chose que tu dois apprendre. Garde en tête qu’il s’agit d’un investissement, pas d’une simple dépense perdue. Elle te reviendra démultipliée ;)

# 10 Et toi de quoi as-tu le plus peur ? Ce qui t’effraie le plus au point de t’immobiliser ou d’avoir une envie irrationnelle de fuir la situation ? Dis-moi en commentaires, je pourrai me baser dessus pour t’aider à travers un prochain article. Pour recadrer ta peur, demande-toi ce qui pourrait t’arriver de pire et pose les protections nécessaires. Une fois que c’est fait, vas-y malgré la peur !

# 11 Et toi que fais-tu au quotidien pour te conditionner à donner le meilleur de toi-même ? Il n’y a pas de recette toute faite, à part celle d’apprendre à se distancier de nos pensées et émotions notamment. Au-delà de ça, à toi de trouver ce qui te convient le mieux ! Et pour cela, explore, teste et ressaie ;)

Si tu te poses des questions, que tu as des doutes ou ressens que tu bloques sur certaines choses partage les moi en commentaires pour que je puisse en tenir compte dans les prochains articles !

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Camille Guégan | Coach pour entrepreneurs débutants & fondatrice d’OPTION Y

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