Séduction : De l’art d’être dans le moment présent

Quentin.
Essentiel
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4 min readOct 5, 2020

Mes clients évoquent souvent les blocages ressentis lors d’une conversation.

La difficulté à fluidifier, à relancer, à trouver de bons sujets.

Ils veulent toujours avoir « quelque chose à dire », parce qu’ils ont une peur bleue des silences.

Les silences déclenchent en eux un immense sentiment de gêne qui les déstabilise et qui les oblige à être dans l’anticipation permanente de la suite de la conversation.

Le truc, c’est qu’il est quasiment impossible d’être entièrement avec les autres quand on passe son temps à « songer ».

Tu auras beau tout faire pour dissimuler tes errances mentales lors d’une conversation, il y a forcément des choses qui vont te trahir…

Verbalement pour commencer, mais surtout corporellement (ton regard qui vacille, le visage qui se crispe…).

Les gens (et les femmes) le sentiront. Quasiment immédiatement.

Si typiquement, tu es le genre de personnes qui oublie instantanément le prénom des gens qu’il rencontre, c’est le signe que tu n’es pas conscient de ce qu’il se passe dans l’instant.

Où que tu es préoccupé par des choses qui t’éloignent du moment présent.

En séduction, c’est de loin ce qui empêche le plus les hommes de réussir à créer une vraie connexion émotionnelle avec les femmes.

« Elle a l’air de bien m’aimer, oh attend il faut que je guette les signaux qu’elle m’envoie. Aïe, c’est contradictoire. C’est peut-être le moment de faire un bon compliment ? Mince, elle commence à regarder ailleurs, elle doit s’ennuyer. Je l’ennuie, c’est sûr… Mais au fait, c’est quoi son prénom déjà ? Merde, je me suis perdu dans mes pensées, il faut que je revienne dans la conversation là. »

Un air de déjà-vu, hein ?

Ruminer mentalement a le don de nous déconnecter très vite du moment présent.

Le plus paradoxal dans l’histoire, c’est qu’on manque souvent de choses à dire quand justement, on cherche des choses super intelligentes à dire !

Et si tu mettais ton cerveau en OFF, pour changer ?

Apprends à être physiquement et mentalement engagé dans tes conversations, et crois-moi les femmes voudront rester discuter plus longtemps avec toi.

Un homme qui écoute attentivement, ça se fait rare de nous jours.

Donc avant de chercher des techniques débiles pour « avoir la tchatche », travaille en priorité sur ta capacité à être présent.

Les femmes veulent d’abord des hommes concernés et attentifs. Des hommes qui s’intéressent sincèrement à elles au-delà de leur joli minois. Elles veulent sentir ton attention portée sur elle.

Si tu réussis à être plus présent dans tes conversations, tu vas te distinguer et passer pour un homme d’exception (j’exagère à peine).

Ah et au cas où tu ne le saurais pas, avoir de la présence est une composante essentielle du charisme.

On peut être tout à fait mémorable sans parler beaucoup (très pratique quand on est quelqu’un d’introverti, ou juste de calme et discret).

« Oui, mais Quentin, comment on fait pour être présent dans le moment quand on est quelqu’un de très cérébral ? »

Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Il existe des tas de petites techniques qui peuvent te reconnecter à l’instant présent lorsque tu discutes avec une femme : La maitrise de ta respiration, retrouver des sensations physiques et sensorielles, regarder son interlocutrice dans le fond des yeux…

Est-ce que ça marche vraiment ? Pas mal, mais peut mieux faire.

Comme toujours avant de chercher à résoudre un problème quelconque, il faut se demander POURQUOI.

Pourquoi par exemple je n’arrive pas à être pleinement détendu quand je me trouve face à une fille qui me plait beaucoup.

Qu’est-ce qui bloque ? D’où vient ce stress qui te tourmente ensuite l’esprit ?

D’expérience, je peux te dire que la façon dont tu te perçois par rapport à la fille que tu as en face de toi va largement déterminer ce qu’il se passe dans ta tête et donc la nature de l’interaction.

Plus concrètement : Quand, dans un bar, une femme te montre de vrais signes d’intérêt, ton état d’esprit et l’histoire que tu te racontes vont jouer un rôle déterminant.

Cas n° 1 : Est-ce que tu te places dans un rapport d’infériorité à cause de tes complexes et tes insécurités

« cette fille me surclasse, elle mérite bien mieux que moi, c’est perdu d’avance »

Cas n° 2 : À l’inverse, tu te forces à éprouver un sentiment de supériorité parce qu’un coach en séduction t’a demandé de surjouer la confiance en soi ?

« Cette fille ne m’arrive pas à la cheville, je vais la faire descendre de son piédestal »

On voit que dans un cas comme dans l’autre, la tentation est grande de vouloir déséquilibrer le rapport de force. Dans le premier cas on s’autosabote, dans le second cas on prend le risque de passer pour un sale type.

Voilà pourquoi ensuite tu élabores des stratagèmes douteux au lieu de prendre du plaisir à discuter avec une fille qui veut juste passer un bon moment avec toi.

Quand on calcule les choses, on stresse. C’est aussi simple que ça.

La solution ? C’est plutôt de se placer sur un pied d’égalité avec les femmes que tu rencontres :

« Wow cette fille a l’air génial, ça tombe bien, moi aussi je quelqu’un de génial ! Voyons si ça colle entre nous ».

Les histoires d’amour qui sont saines commencent comme ça.

C’est ça, la voie de la connexion, et tu t’en doutes, ça demande un minimum de confiance en soi.

Quentin.

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Quentin.
Essentiel

J’aide les hommes introvertis à augmenter leur estime de soi et trouver l’Amour. RDV sur www.lenouveaumale.com pour tout comprendre.