Thinking in bets : Comment prendre des décisions plus intelligentes lorsque vous ne disposez pas de tous les faits

Découvrez le résumé du livre « Thinking in Bets » d’Annie Duke.

Onur Karapinar
Essentiel

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Photo de Dylan Clifton sur Unsplash

Temps de lecture estimé : 15 minutes

Dans Thinking in Bets, Annie Duke nous montre comment aborder les décisions comme des paris afin de pouvoir prendre des décisions plus intelligentes dans tous les aspects de la vie.

Qui est l’auteure ?

Annie Duke est auteure, consultante en décisions stratégiques et conférencière. Pendant plus de deux décennies, elle a été l’une des meilleures joueuses de poker au monde.

Duke est titulaire d’un master en psychologie cognitive de l’Université de Pennsylvanie, où elle a également terminé son doctorat avant de commencer sa carrière dans le poker.

Nous évaluons la qualité d’une décision en fonction du résultat

La première variable dans la façon dont nos vies se déroulent tient dans la qualité de nos décisions. Seulement, nous avons une tendance naturelle à confondre la qualité d’une décision avec la qualité de son résultat.

Ce qui n’est pas la même chose.

Vous pouvez faire un choix intelligent et rationnel tout en obtenant de mauvais résultats. Cela ne veut pas dire que vous auriez dû faire un choix différent ; cela signifie simplement que d’autres facteurs, comme la chance, ont influencé les résultats.

Par exemple, rentrer chez vous en conduisant en état d’ébriété est une mauvaise décision. Ce n’est pas parce que vous rentrez chez vous sans vous tuer ou tuer quelqu’un d’autre que vous avez fait le bon choix. Cela signifie simplement que vous avez obtenu un bon résultat.

Je vous donne un autre exemple avec l’un des moments les plus emblématiques de l’histoire du football anglais.

Lors de la demie retour des play-offs d’accession à la Premier League face à Leicester, Watford menait 2–1. À la 97e minute de la rencontre, Leicester a bénéficié d’un pénalty. Le club était déjà virtuellement qualifié pour la finale grâce à sa victoire 1–0 à l’aller, un autre but aurait validé le succès.

Mais non : le gardien de Watford a réalisé une double parade devant l’attaquant de Leicester. Sur la contre-attaque suivante, Watford est allé inscrire le but de la victoire !

Tout s’est joué en moins de trente secondes.

En soi, le pénalty tiré par le joueur de Leicester n’était pas mauvais. Il était même bon. C’était une décision de qualité. Il y avait très peu de chance que le gardien intercepte le ballon à deux reprises ! Leicester avait tout pour gagner ce match.

Mais le résultat était mauvais. Et les humains ne parviennent généralement pas à faire la différence entre les actions et les résultats.

Nous ne savons pas séparer la chance de la compétence. Lorsque le résultat est mauvais, nous ne parvenons jamais à identifier les schémas qui échappent largement à notre contrôle.

Les joueurs de poker ont un terme pour qualifier cette erreur logique : « result oriented ». Cela signifie que nous supposons que notre prise de décision est bonne ou mauvaise basée sur un petit ensemble de résultats.

Cependant, lorsque nous utilisons ce type d’évaluation, nous ne comprenons pas quelque chose d’important. Souvent, notre processus de décision était assez bon. Le jeu n’a pas fonctionné comme espéré.

Beaucoup de choses peuvent mal tourner dans la vie. Se blâmer n’est pas une bonne réaction. La meilleure chose à faire est d’observer votre processus de décision et d’y rechercher les lacunes.

S’il n’y en a pas, vous n’avez tout simplement pas eu de chance. Et il est très important de comprendre la différence entre chance et compétence.

« Prenez un moment pour imaginer votre meilleure décision au cours de l’année écoulée. Maintenant, prenez un moment pour imaginer votre pire décision. Je suis prête à parier que votre meilleure décision a précédé un bon résultat et que la pire décision a précédé un mauvais résultat. » — Annie Duke

Nous avons un contrôle total sur la qualité de nos décisions, mais peu (ou pas) de contrôle sur la chance.

La différence entre les deux est subtile, mais vous permettra de commencer à gérer l’incertitude avec plus de précision.

Nous recherchons la certitude dans un monde incertain

Nous supposons la causalité lorsqu’il n’y a qu’une corrélation.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Nous avons tendance à ajuster les preuves que nous recueillons dans le monde pour qu’elles correspondent à notre récit. Nous utilisons cela pour créer de l’ordre et nous sentir bien par rapport à notre décision et finalement par rapport à nous-mêmes.

Et pourquoi le faisons-nous ?

Parce que cette façon de penser nous maintient en vie.

Il vaut mieux courir quand on entend un bruit dans la forêt plutôt que de « vérifier » ce qu’il y a dans la brousse. Après tout, s’il y a une bête sauvage, vous ne vivrez pas assez longtemps pour avertir les membres de votre tribu.

Mais ce type de réflexion n’est pas suffisant pour notre monde sophistiqué. Il a suffi de nous sortir vivants de la jungle et de nous aider à évoluer, mais pas assez pour nous aider à créer l’avenir que nous désirons si désespérément.

Que peut-on faire alors ?

Nous ne pouvons pas changer la façon dont notre cerveau fonctionne. La recherche de certitudes dans un monde incertain est profondément ancrée dans notre cerveau et essayer de modifier cette logique interne est une perte de temps.

Au lieu de cela, nous pouvons accepter que beaucoup de choses dans notre vie soient imprévisibles. L’incertitude fait partie du monde dans lequel nous vivons et il est impossible de mettre le monde en ordre.

Nous devons accepter dans notre cerveau le concept suivant : les choses pourraient ne pas se dérouler comme nous le souhaitons, même si nous faisons de notre mieux.

« Nous sommes mal à l’aise à l’idée que la chance joue un rôle important dans notre vie. Nous reconnaissons l’existence de la chance, mais nous résistons à l’idée que, malgré tous nos efforts, les choses pourraient ne pas se dérouler comme nous le souhaitons. Il est préférable pour nous d’imaginer le monde comme un lieu ordonné, où le hasard ne fait pas de ravages et où les choses sont parfaitement prévisibles. Nous avons évolué pour voir le monde de cette façon. Créer de l’ordre à partir du chaos a été nécessaire pour notre survie ».
– Annie Duke

Les décisions ne sont jamais seulement bonnes et seulement mauvaises

« La vie, comme le poker, est un jeu long, et il y aura beaucoup de pertes, même après avoir fait les meilleurs paris possible. Nous allons faire mieux, et être plus heureux, si nous commençons par reconnaître que nous ne serons jamais sûrs de l’avenir. Cela change notre tâche, qui consiste à essayer d’avoir raison à chaque fois, ce qui est impossible, et à naviguer dans l’incertitude en calibrant nos croyances pour nous diriger, petit à petit, vers une représentation plus précise et plus objective du monde ».
– Annie Duke

Pour Duke, le poker ressemble un peu à la vraie vie, contrairement aux jeux d’échecs.

Les échecs sont un jeu d’information complète, un jeu d’adresse pure. Il n’y a pas de chance. À tout moment, toutes les pièces sont disponibles pour les deux joueurs. Il n’y a pas de jet de dés, rien qui repose sur des facteurs aléatoires.

Un échiquier ne cache rien. Les deux joueurs observent le jeu en temps réel et un bon joueur est capable de « calculer » les coups possibles de son adversaire et de lui-même. On peut donc en conclure que les échecs sont davantage un jeu de calcul. En conséquence, le meilleur joueur gagne presque toujours.

En raison du fait que les échecs sont un jeu d’informations complètes, la chance n’est pas un facteur et donc le résultat n’est qu’une question de qualité de vos décisions.

Au poker, cependant, il y a beaucoup de choses que vous ne savez pas. Quelles sont les cartes que détiennent vos adversaires ? Quelles cartes restent dans le jeu ? Quelle est la probabilité que vos adversaires bluffent ?

Les joueurs de poker expérimentés apprennent à penser en termes de cotes. Ils peuvent se dire « avoir 76 % de chances de gagner avec cette main » ou « je devrais me coucher parce que les cartes piochées au préflop ne me donnent que 18 % de chances de gagner ».

Le poker est un jeu similaire à la vie réelle. On ne peut pas tout voir et savoir. Il y a des lacunes, des informations incomplètes, que vous devez évaluer d’une manière ou d’une autre en fonction de votre expérience et de votre main actuelle.

Mais même si vous perdez une main au poker, cela ne signifie pas que votre décision était erronée à 100 %. Oui, il y a probablement quelque chose que vous pouvez améliorer, mais la chance fait aussi partie du jeu. Vous ne connaissez pas les cartes de votre adversaire, car vous ne savez pas quelles cartes apparaîtront plus tard sur le tableau.

Une fois que vous avez compris qu’il existe des alternatives aux résultats généralement perçus, vous pouvez mieux aborder votre processus de décision.

Par exemple, après une évaluation, vous pouvez qualifier une décision de mauvaise à 70 % et de chance à 30 %. Et une fois que vous êtes en mesure de faire la distinction, vous savez exactement sur quoi vous concentrer.

On parie toujours sur un avenir possible

« Ce qui fait la grandeur d’une décision, ce n’est pas qu’elle ait un grand résultat. Une grande décision est le résultat d’un bon processus, et ce processus doit inclure une tentative de représenter avec précision notre propre état de connaissance. Cet état de connaissance, à son tour, est une variante de “Je ne suis pas sûr” ».
– Annie Duke

Duke soutient que pour prendre des décisions plus intelligentes, nous devons embrasser à la fois l’idée qu’il y a beaucoup de chance dans la vie et la réalité que nous nageons dans l’incertitude.

Si l’on omet d’admettre nos propres ignorances dans nos prises de décisions, nous sommes plus susceptibles de sombrer dans le piège d’une pensée manichéenne, de la fausse certitude.

Duke cite la conférence TED de Stuart Firestein sur La poursuite de l’ignorance.

Peu de choses sont susceptibles de se produire à 0 % ou à 100 %. Au lieu de cela, nous devrions penser aux paris.

« Les décisions sont des paris sur l’avenir et elles ne sont pas “bonnes” ou “mauvaises” selon qu’elles se révèlent bonnes ou mauvaises à une itération donnée. Un résultat non désiré ne rend pas notre décision erronée si nous avons réfléchi à l’avance aux alternatives et aux probabilités et si nous avons alloué nos ressources en conséquence ».

Selon Duke, parce que les joueurs de poker professionnels apprennent à penser en termes de probabilités pendant leurs parties, ils transposent cette façon de penser dans la vie de tous les jours.

Tout comme chaque pari de poker comporte une chance de succès différente en fonction de la qualité de la main, des mains des autres joueurs et que nos convictions personnelles ont divers degrés de certitude, Duke souhaite nous inviter les lecteurs à réfléchir à leurs croyances et à leurs décisions en termes de probabilités plutôt qu’en termes de bien ou de mal.

Lorsque vous postulez à un nouvel emploi, vous espérez essentiellement qu’il sera meilleur que votre emploi actuel. Pourtant, vous ne savez jamais ce qui se passera lorsque vous déciderez de quitter votre emploi actuel. Vous vous contentez de deviner que le nouvel emploi sera meilleur.

Si l’on peut généraliser, votre décision repose sur les deux concepts suivants :

  • Votre recherche d’un nouvel emploi.
  • Vos convictions et votre vision du monde.

Si le nouvel emploi est plus étroitement lié à votre compréhension du monde dans lequel nous vivons ou si votre emploi actuel ne répond pas correctement à vos besoins, financiers et émotionnels, il est tout à fait naturel de chercher une nouvelle aventure.

Si la première chose, la recherche d’un emploi bien rémunéré, est courante, la seconde sera différente pour chaque personne.

Nous commençons tous la vie comme une ardoise vierge. Certes, il y a certains comportements ancrés en nous, transmis par nos gènes. Pourtant, la majorité de nos croyances sont créées en fonction de notre environnement, c’est-à-dire les personnes avec lesquelles nous communiquons, les livres que nous lisons, les médias que nous consommons, etc.

Lentement, nous créons dans notre tête des séquences qui nous aident à comprendre le monde qui nous entoure. Une fois formé, il est très difficile de changer ces croyances. Elles deviennent des résidents permanents et forment notre idéologie.

Malheureusement, si nous ne mettons jamais à jour nos croyances, afin qu’elles puissent mieux représenter le monde en perpétuel changement dans lequel nous vivons, elles peuvent tourmenter notre pensée et saboter nos progrès futurs.

Pour devenir de meilleurs futurs citoyens, nous devons prendre des décisions qui vont au-delà de l’idéologie que nous nous sommes créée dans notre jeunesse. Pour ce faire, regardez les choses objectivement et remettez régulièrement en question notre hypothèse.

Ainsi, avant de prendre une décision fondée sur vos convictions obstinées, interrogez-les en répondant aux questions suivantes qui sont partagées dans le livre :

  • Comment puis-je le savoir ?
  • Où ai-je obtenu cette information ?
  • De qui l’ai-je obtenue ?
  • Quelle est la qualité de mes sources ?
  • Dans quelle mesure ai-je confiance en elles ?
  • Dans quelle mesure mes informations sont-elles à jour ?
  • Quelle est la quantité d’informations dont je dispose et qui sont pertinentes pour la croyance ?
  • Quels autres éléments de ce type ai-je été confiant et qui se sont révélés faux ?
  • Quelles sont les autres alternatives plausibles ?

L’expérience ne suffit pas pour s’améliorer

« L’expérience n’est pas ce qui arrive à un homme, c’est ce qu’un homme fait avec ce qui lui arrive ».
– Aldous Huxley

Accumuler les avis d’experts qui débattent ne fera pas de vous un expert. Bien sûr, vous accumulerez des connaissances dans certains domaines, mais cela ne suffit pas pour devenir un véritable professionnel.

« Il y a une grande différence entre acquérir de l’expérience et devenir un expert. Cette différence réside dans la capacité à identifier quand les résultats de nos décisions ont quelque chose à nous apprendre et quelle pourrait être cette leçon ».

Lorsqu’on décide de quelque chose, on parie sur un avenir possible. Le choix que vous faites est basé sur vos convictions. Mais lorsque le pari est placé, votre travail ne s’arrête pas là. L’ensemble des résultats issus de votre choix doit également être pris en compte et pris en considération.

Il s’agit en fait d’une boucle d’apprentissage qui ressemble à ceci :

Croyance > Pari > Résultat > Pari 2 > Mise à jour de la croyance…

La façon dont notre avenir se déroule ne doit pas être observée passivement. Nous devrions utiliser les résultats pour améliorer nos convictions et en tirer des enseignements utiles qui nous aideront à faire de meilleurs paris à l’avenir.

Cela nous aide de deux manières importantes : 1) nous en apprenons davantage sur le sujet spécifique et 2) nous réduisons l’incertitude.

Comment fonctionnent les faux experts ?

Ils ne remettent jamais en question leurs hypothèses et si quelque chose de mauvais leur arrive, ils invoquent la malchance. En revanche, si leur hypothèse pour l’avenir était correcte, ils se félicitent de pouvoir s’orienter avec succès dans la situation.

Malheureusement, ce type de traitement des résultats, si vous le faites vous-même, aggrave vos convictions. Vous évitez les responsabilités de vos choix.

Quel que soit le résultat, il y a toujours quelque chose à apprendre. Trouvez ce que c’est et mettez à jour vos croyances pour boucler la boucle et améliorer vos décisions futures.

Encourager la dissidence pour créer un groupe de prise de décision objectif

Les gens préfèrent communiquer avec des personnes qui pensent et agissent de la même manière qu’eux. À première vue, cela ne semble pas être une mauvaise façon de passer la soirée. Cependant, cette pratique s’avère dévastatrice si vous êtes sur le point de prendre une décision importante.

Si vous voulez vous améliorer, vous ne voulez pas que vos idées et vos hypothèses vous soient renvoyées. Vous voulez que quelqu’un soit en désaccord avec elles. Quelqu’un qui remettra en question vos hypothèses et qui identifiera les points sur lesquels votre logique échoue.

Pour créer un tel groupe, l’auteur propose de s’inspirer du célèbre cadre CUDOS créé par le sociologue Robert King Merton.

L’idée de ce modèle est de pousser un groupe vers l’objectivité. Au lieu que les gens s’entendent entre eux parce que c’est plus facile et plus poli, Merton veut inspirer la recherche de la vérité et l’examen impartial d’une situation.

Voici le cadre de travail lui-même :

Le cadre CUDOS

C. Le communisme : Le premier principe consiste à partager librement toutes les données recueillies avec le groupe. Tous les faits, les sources, les observations, les recherches, tout.

Selon Merton, l’exactitude souffre si les faits sont gardés secrets. Après tout, vous ne pouvez pas attendre des autres qu’ils vous aident s’ils ne savent pas tout.

Alors, partagez vos données. Communiquez tous les détails au groupe. Non seulement cela les aidera, mais cela vous permettra aussi de clarifier ce que vous savez.

U. L’universalisme : Nous avons tendance à traduire faussement les données que nous recueillons auprès des autres parce que nous laissons nos émotions et notre opinion du messager dominer. Cela peut poser un problème. Être juste et injuste envers la personne qui vous fournit les faits devrait être votre état par défaut.

Tenez compte de ce que tout le monde dit, même si vous ne les aimez pas tous personnellement. Une façon de le faire est d’imaginer le message provenant d’une source que nous apprécions beaucoup plus ou beaucoup moins.

D. Le désintéressement : Ne partagez pas votre opinion avec le groupe. De même, si vous voulez que les autres vous aident à trouver les erreurs dans une situation, ne partagez pas le résultat. Cela brouillerait leur réflexion.

En ne partageant pas le résultat, vous forcez les gens à réfléchir par eux-mêmes et à exprimer leurs opinions en fonction de leur propre expérience et de leurs compétences.

Après tout, si c’est un retour d’information que vous recherchez, le résultat n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est ce qui peut être amélioré dans une situation donnée.

O.S. Scepticisme organisé (organized skepticism) : Revenez à un désaccord. Au lieu d’être d’accord avec tout et avec tout le monde, devenez un sceptique amical. Approchez-vous du monde en vous demandant pourquoi les choses ne sont peut-être pas vraies.

Après tout, il est facile d’être d’accord avec tout le monde. Il suffit de voter pour ce que l’autre personne a déclaré, ce qui ne vous fait pas vraiment réfléchir.

En revanche, si vous n’êtes pas d’accord, vous explorerez comment ce qui a été mentionné risque d’échouer. Une fois que vous savez, vous pouvez trouver une solution aux problèmes que vous dévoilez.

En pratique

Éviter les résultats

Réfléchissez à vos meilleures et pires décisions de l’année précédente. Si vous identifiez vos meilleurs et pires résultats au lieu de vos meilleures et pires décisions, vous n’examinez pas correctement la situation.

Prenez du recul et observez votre pire résultat. Avant de faire le choix qui s’est avéré dévastateur, avez-vous envisagé tous les résultats possibles ?

Sinon, alors la décision était effectivement mauvaise et vous êtes responsable.

Si vous avez fait tout le travail avant de faire votre choix, vous avez évalué tous les scénarios possibles, alors le résultat n’était simplement pas bon.

Poursuivez la recherche de la vérité

Le désir de connaître la vérité, quelle que soit l’impression qu’elle nous donne, est un outil puissant, mais pas facile à réaliser. Nous nous considérons comme des créatures ouvertes d’esprit, prêtes à recevoir des commentaires et à améliorer notre vie.

Pourtant, dès que quelqu’un commente notre travail, nous nous fermons complètement et nous adoptons une position défensive. Comme vous pouvez l’imaginer, cela peut être un problème.

Le livre vous encourage à trouver des éléments dans les résultats de vos décisions, des éléments sur lesquels vous avez un contrôle, et à trouver des moyens de les améliorer. Se lamenter sur la « malchance » ne sert à rien.

Soyez un chercheur de vérité. Trouvez des choses sur lesquelles vous avez un contrôle et affinez-les. Même si cela implique d’admettre vos erreurs initiales.

Faites-vous accompagner par un ami

Voulez-vous vivre dans la matrice ou voulez-vous entendre la vérité ? Duke utilise le célèbre film Matrix pour illustrer notre tendance à nous tromper nous-mêmes en protégeant nos préjugés.

Le moyen le plus simple de sortir de la matrice et de comprendre les angles morts de votre compréhension du monde est de trouver un groupe de personnes qui vous demandera des comptes. Des personnes honnêtes qui vous donneront un retour honnête. Plus le groupe est diversifié, mieux c’est.

Évitez de prendre conseil auprès de personnes qui pensent de la même façon que vous, car elles seront simplement d’accord avec ce que vous avez déclaré. Ainsi, vous ne vous aiderez jamais à vous améliorer les uns les autres.

L’outil 10–10–10

Vous ne trouvez pas de personnes pour vous donner un avis critique ? Devenez votre propre mentor en communiquant avec votre futur soi.

Est-ce possible ? Eh bien, pas littéralement, mais vous pouvez utiliser un cadre simple appelé 10–10–10.

Au moment où vous êtes sur le point de prendre une décision, posez-vous la série de questions suivantes :

  • Quelles sont les conséquences de chacune de mes options en dix minutes ?
  • En dix mois ?
  • Dans dix ans ?

Vous pouvez adapter le cadre temporel en fonction de la situation. L’idée est de vous imaginer dans le futur en train de supporter les conséquences de la décision que vous êtes sur le point de prendre.

Gardez les choses probabilistes

Lorsqu’une certaine décision est prise et que le résultat est clair, nous la prenons comme elle devait se produire.

Si c’était mauvais, nous disons des choses comme : « Je devais voir ça venir ».

Si c’était bon, nous disons généralement : « Je suis un vrai expert ! »

Mais cette façon d’évaluer votre décision n’est pas utile si vous voulez devenir un meilleur décideur. Même si quelque chose s’avère être une mauvaise décision, surtout dans ce cas, nous devons travailler à rebours et inspecter l’ensemble du processus qui a conduit à cette décision.

Ne vous concentrez pas sur le résultat et ne le laissez pas corrompre votre évaluation de la situation.

Si vous voulez vous améliorer, chaque fois qu’une décision est prise, revenez sur le processus et trouvez où les choses pourraient s’améliorer.

Tout se résume à ceci : la capacité de comprendre la chaîne d’événements qu’une décision va déclencher et de trouver ensuite une solution à toutes les issues possibles. Tout cela est fait avant de prendre la décision.

Ou, en d’autres termes, envisager tous les futurs possibles. C’est la bonne façon de prendre une décision. C’est la bonne façon de faire un pari.

Acheter le livre : Thinking in Bets

À qui s’adresse le livre ?

  • Toute personne qui veut arrêter de répéter les mêmes erreurs
  • Toute personne qui a peur de prendre des décisions
  • Toute personne qui s’intéresse à la psychologie

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Onur Karapinar
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