Les travailleurs détachés ne volent pas nos emplois !

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3 min readApr 19, 2017

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Il n’y a pas de déferlement de travailleurs détachés en France: ils étaient environ 287 000 en 2015, soit 1 % de la population active.

Les règles relatives aux travailleurs détachés sont en cours de révision à l’échelle européenne. Pour autant, la philosophie générale reste que c’est le Code du travail du pays où travaille l’employé qui s’applique avec l’ajout du principe : « à travail égal salaire égal ». Les travailleurs détachés devront à l’avenir bénéficier des mêmes conditions de rémunération (y compris un 13e mois ou une prime de froid) que leurs collègues locaux.

Pour rappel, la France après l’Allemagne, est la deuxième terre d’accueil des travailleurs détachés mais la France est, après la Pologne et l’Allemagne, le pays qui détache le plus de travailleurs en Europe.

Contrairement aux idées reçues, une entreprise qui respecte toutes les règles (en matière de rémunération et de durée du travail) n’a pas d’intérêt économique à recourir à un salarié détaché plutôt qu’à un salarié local, en particulier au niveau du SMIC.

L’employeur du salarié détaché doit payer l’ensemble des frais liés au détachement (transport, logement, nourriture). D’autre part, parce que le coût du travail a été beaucoup allégé au niveau du SMIC en France.

Les travailleurs détachés viennent pour des missions courtes : 47 jours en moyenne. De plus, ils sont fortement représentés dans des secteurs dans lesquels les employeurs ont du mal à recruter. On ne peut donc pas considérer que les salariés détachés « volent » des emplois et que l’interdiction du détachement créerait un nombre d’emplois équivalents en France.

La clause Molière, qui vise à imposer l’utilisation du français sur les chantiers publics, n’est pas la bonne réponse à la fraude au détachement. Il ne faut pas limiter la liberté de circulation, mais bien lutter contre les pratiques abusives et frauduleuses !

➜ En tant que ministre de l’économie, Emmanuel Macron a permis au travers de la loi Macron un renforcement des contrôles pour lutter contre la fraude (création d’une carte BTP qui doit devenir obligatoire pour toute personne travaillant sur un chantier et devra être présentée aux agents de contrôle.)

Ainsi, en 2016 la France a augmenté les contrôles 1 500 mensuels et durci les amendes (pouvant atteindre jusqu’à 500 000 euros).

➜ En tant que candidat à l’élection présidentielle, EM ne souhaite pas l’abrogation de la directive européenne sur les travailleurs détachés. Pour lui, ceux qui proposent de déchirer tout simplement la directive et d’arrêter, ils iront l’expliquer aux centaines de milliers de Français qui tous les jours vont travailler aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Belgique, en Allemagne, en Espagne ou en Italie. A l’inverse, EM préconise de limiter à un an la durée autorisée de séjour d’un travailleur détaché et de renforcer les contrôles.

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