Fiche jeu I : Faire les fous
Type : jeu d’intérieur
Nombre de participants : tous les membres de la famille (sauf le poisson rouge)
Accessoires :
- un grand lit et/ou canapé et/ou tapis
- quelques oreillers et autres accessoires non contondants
Règle du jeu
Faire les fous est un jeu d’entassement qui se joue à plusieurs, généralement sur le lit des parents. De nombreuses règles ont été répertoriées mais le principe demeure toujours identique : se jeter les uns sur les autres en hurlant et sans se faire mal — du moins au début — , jusqu’à faire un tas d’où l’on de peut plus distinguer à qui appartient cette jambe ou ce pied. Dans ce jeu mouvementé, l’adulte — souvent le père, il faut bien le dire — endosse alternativement le rôle de bourreau et de bouc émissaire. Ses armes favorites les chatouilles et les empoignades à bascule.
Ce jeu immémorial comporte de nombreuses variante non exclusives. En voici quelques une :
Le sandwich
Comme son nom l’indique, cette variante consiste à s’entasser les uns sur les autres à plat ventre. Le jeu implique un roulement de position pour que chacun puisse éprouver la sensation soit d’être écrasé sous d’écraser les autres (attention au basculement de la pyramide hors des limites du lit : risque prématuré de fin de partie). Le rôle du jambon est très recherché.
La course poursuite
C’est un des grands classiques et souvent le point de départ d’une partie de Faire les fous. Le principe consiste à s’approcher de l’enfant, bras en l’air, mains menaçantes, puis à le poursuivre à travers toute la maison avec force hurlement et rires sardoniques, feignant de le rattraper à chaque instant mais le ne rattrapant réellement qu’une fois arrivé au bord du lit, la course se terminant alors par un roulé-boulé.
À l’abordage !
L’adulte est allongé sur le dos et le lit : sa mission — il l’a accepté — est d’empêcher ses enfants de grimper à l’aide de ses jambes et de ses bras. Les assaillants peuvent et même doivent attaque de toutes parts jusqu’à déborder les défenses de l’assailli.
Le cheval fou
L’adulte se met à quatre pattes et laisse docilement le ou les enfants grimper sur son dos. L0, soudain, commence le rodéo. Le cheval rue, se cabre, bascule sur le côté et finit par éjecter son cavalier (attention au mur). Cette variante pourra se poursuivre assez logiquement avec la suivante :
Le prisonnier
L’adulte s’allonge sur le ventre. les enfants doivent le contraindre et tout faire pour l’empêcher de se dégager. Au signal, l’adulte doit se débarrasser progressivement de ses assaillants en simulant un effort extrême, voire même un certain renoncement : il retombera alors lourdement sur le ventre en soupirant avant de reprendre son entreprise.Celle-ci se terminera par un tumulte rigolard et franchement chatouillant.
Les acrobates
Cette variante délicate est en fait composée de toute une série d’exercices acrobatiques, voire de voltige, où l’adulte permet à l’enfant de s’affranchir quelques instants des lois de l’apesanteur. Enfant tête en bas tenu par les chevilles, promené dans toute la maison et finalement projeté sur le lit. Roulade de l’enfer : l’enfant est penché en avant devant l’adulte et lui présente ses mains entre ses jambes. L’adulte les lui attrape et tire en l’air, faisant faire une galipette à l’enfant.
Fin de la partie
Elle survient de deux manières : soit par les hurlements d’un enfant qui a fini par se faire mal (c’est assez inévitable : coude dans l’œil, chute du lit sur le sol, ec.). soit pas ceux de la mère (de l’autre parent) qui demande si c’est bien malin d’exciter les enfants avant qu’ils aillent se coucher. Le plus souvent les deux.