Freebox, enfin le code source !
Après de trop longues tergiversations, et en accord avec l’article 11.5.2 de ses nouvelles conditions générales de vente du 1er août 2011, Free se met enfin en conformité avec les termes de la licence GNU GPL et de son Copyleft, en donnant accès aux codes sources modifiés utilisés dans les Freebox !
C’est le dernier des trois grands FAI français à effectuer cette démarche, SFR ayant ouvert un premier site en 2007, puis un second en 2010 pour les sources de sa NeufBox, et Orange un site en 2009 pour les sources de sa LiveBox. Il semblerait d’ailleurs qu’il y ait une belle dynamique de création de firmwares alternatifs pour la NeufBox, puisque c’est la seule des trois box à ne pas être victime de tivoisation, c’est-à-dire d’un système électronique empêchant l’utilisation d’un firmware modifié.
Si la liste des logiciels libres utilisés dans ces box est très longue, les composants de base sont le noyau Linux et la mini boîte à outils Unix BusyBox, qui sont tous les deux sous licence GNU GPLv2. L’action en justice entreprise en 2008 contre Free par Harald Welte, pour son code de Netfilter dans le noyau Linux, et les développeurs de BusyBox Erik Andersen et Rob Landley, trouve ici son dénouement logique. On appréciera au passage le travail de Maître Olivier Hugot dans ce dossier.
Pour les personnes qui auraient encore eu un doute, la licence GNU GPL et le Copyleft ont une validité juridique incontestable, et si vous voulez utiliser des codes sources qui y sont soumis, vous devez en respecter les règles, toutes les règles.