Football & Radio : Une relation tumultueuse (3/4)- Les années 2000: La radio doit-elle payer l’exclusivité des droits de retransmission ?

Johnny Pilatte
Football & Radio
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14 min readSep 7, 2020
Alain Weil repreneur de la station RMC en 2000

Depuis les années 1950, les relations entre les stations de radio et les différents acteurs du football ont connu de nombreux moments de tension. Au coeur de ses conflits, une éternelle question économique : la radio doit-elle payer pour retransmettre des matchs de football ? Retour sur quatre grands moments de tension entre les stations de radio et les instances du football.

Alors que la relations était au beau fixe entre les stations de radio et les institutions du football français depuis le milieu des années 1980, la renaissance de RMC va raviver les tensions. En s’offrant l’exclusivité des droits radiophoniques de la Coupe du Monde 2002, la station détenue par Alain Weill va s’attirer les foudres de ses concurrents et donner des idées à la Ligue Nationale de Football.

RMC s’offre l’exclusivité des droits du Mondial 2002

Affiche publicitaire pour la Coupe du 2002 en exclusivité sur RMC

Au milieu des années 1990 resurgit dans le monde du football l’idée de faire payer un droit à l’entrée des stades pour les journalistes radio. Le mouvement ne vient pas de France mais de l’étranger et s’inspire notamment du principe de la Formule 1 pour laquelle la Fédération Internationale de l’Automobile a imposé la commercialisation des droits pour couvrir les grands prix. En 1997, Jacques Vendroux, responsable des sports de France Inter, explique : « On est souvent embêté avec les clubs de foot anglais ou avec des petites équipes qui se qualifient par miracle pour un trente-deuxième de finale de Coupe de l’UEFA et cherchent à rentabiliser au maximum leur promotion. Nous faisons l’objet d’une sorte de chantage : un poste de commentateur contre des sommes, qui mises bout à bout finissent par peser lourd »[1]. Cette absence de règles pour protéger le droit à l’information, que ce soit sur le sol français, en Europe ou à l’international empêche une harmonisation des règles et permet à certains clubs ou intermédiaires de s’enrichir grâce à ces rencontres.

A l’occasion de la Coupe du Monde 2002, pour la première fois les radios françaises doivent payer des droits de retransmissions des matches de la compétition. Le groupe allemand Kirch, qui détient les droits internationaux, négocie donc les droits TV et les droits radio de la compétition. Les radios françaises décident de s’unir au sein d’un collectif afin de diviser les frais avec pour stratégie de faire retarder les négociations afin de payer la somme la moins importante possible. Dans ce collectif figure RMC, qui vient d’être rachetée par Alain Weil et relancée avec un nouveau format dans lequel le sport est l’un de ses piliers. Les dirigeants de la station vont mener un double jeu et négocier en secret les droits exclusifs de l’intégralité compétition auprès de Kirch. Une stratégie payante puisque le 4 décembre 2001 la station annonce avoir trouvé un accord avec le groupe allemand. Alain Weil, PDG de la station explique alors : « C’est un très beau coup réalisé il y a déjà un mois. Nous avons fait une offre au groupe Kirch valable une journée. Ils ont accepté et nous avons signé un contrat de 564 000 euros. C’est une somme raisonnable, qui sera rentabilisée par la publicité »[2]. Avec l’acquisition des droits radio en exclusivité, RMC fait passer la medium dans l’ère du football-business en calquant le modèle de la télévision : « Notre rôle est de donner un coup de pied dans la fourmilière. Aujourd’hui, toutes les radios se ressemblent. Tout le monde baigne dans le chloroforme »[3].

Face à cet événement inédit, les autres radios (Radio France, RTL, Europe 1, RFI, Sport O’FM et le SIRTI) s’unissent dans un groupement d’intérêt économique (GIE) dénommé « Sport Libre » auquel elles ont confié l’exclusivité de leur politique d’achat de droits sportifs. Leur objectif est de faire plier RMC et casser le contrat passé avec le groupe Kirch, détenteur des droits de la FIFA. La station, qui ne couvre pas tout le pays, va passer des accords avec des stations locales pour la retransmission des rencontres. RMC part du principe que le sport est un produit d’appel et qu’il n’est pas normal que différentes stations de radio puissent proposer la retransmission de la même rencontre en direct et en simultanée. Alain Weil explique alors : « Ce que nous ne souhaitons pas, c’est que les droits soient partagés par toutes les radios. Ça n’a pas de sens en l’an 2001 que nous proposons à la même heure le même programme sur l’ensemble des radios. C’est une notion qui est totalement dépassée en télévision, notamment les téléspectateurs n’accepteraient plus que différentes chaînes diffusent les mêmes matchs de football »[4].

Ce séisme médiatique ouvre un débat autour de l’information sportive et de sa marchandisation. S’opère alors un basculement très important qui place la radio sur le même pied d’égalité que la télévision concernant l’achat de retransmission sportive. Prime alors une notion nouvelle d’exclusivité que soulève l’historienne Françoise Papa :

Ce qui était auparavant l’apanage de la télévision devient le lot commun à tous les médias qui se voient opposer au nom de ce principe des restrictions d’accès aux événements toujours plus marqués. La nécessité, dans un contexte de diminution de la manne financière télévisuelle, de créer une économie de la rareté pour les médias jusqu’alors non soumis au principe de l’acquisition de droits se traduit aujourd’hui par une invite pour les radios et la presse écrite à acquitter des droits en contrepartie d’une exclusivité de retransmission des événements sportifs. Ces tentatives vivement combattues — notamment par les radios — sont aussi significatives d’une extension du champ de la marchandisation des événements sportifs. Une des conséquences de cette logique « extensive » du principe d’exclusivité est de rendre l’accès à l’information sportive plus restrictive pour le citoyen alors que, paradoxalement, l’offre médiatique augmente.[5]

Dans l’objectif d’augmenter leurs recettes, les organisateurs de compétition sportive privilégient alors de raréfier la promotion de leur compétition, en ne la diffusant seulement que sur une seule station de radio, mais en contrepartie ils perçoivent une compensation financière. La concurrence entre les acteurs permettant à cette somme de croître en fonction des retombées financières espérées par la station de radio qui en acquiert les droits.

La spécificité de la radio est que les retransmissions sportives, et c’est notamment le cas des multiplex, sont diffusées en direct et en simultanée sur plusieurs stations différentes. En France, l’événement peut être suivi par n’importe quelle station tant qu’elle en fait la demande à l’organisateur de pour pouvoir la retransmettre. L’idée d’instaurer des droits d’entrée dans les stades aboutirait, comme pour la télévision, à instaurer un principe d’exclusivité pour une station. Par principe, les radios n’accepteraient pas de payer pour offrir un programme similaire à leurs auditeurs, de ce fait l’organisateur de la compétition peut mettre en vente l’exclusivité de la retransmission de la rencontre, ce qui permet de créer une concurrence entre les stations et d’obtenir une inflation des prix de vente.

Aucune loi ne régit en France le fameux droit à l’information mis à mal dans les années 1980 par Claude Bez notamment. L’État a fixé le 16 juillet 1984 un cadre juridique aux droits sportifs mais les contours sont flous. La loi n° 84–610 n’intègre pas de dispositif particulier pour encadrer ou soutenir la diffusion des retransmissions sportives à la radio. Il est seulement écrit dans l’article 18–4 que « l’accès des journalistes et des personnels des entreprises d’information écrite ou audiovisuelle aux enceintes sportives est libre sous réserve des contraintes directement liées à la sécurité du public et des sportifs, et aux capacités d’accueil ». Cependant il ne fixe pas de cadre réel pour les retransmissions radiophoniques même si la règle tacite en France entre les médias et les organisateurs de compétitions est alors de ne pas faire payer de droits d’entrée aux radios dans les stades.

La LFP veut faire payer l’exclusivité des droits radios

Gérard Bourgoin, président de la Ligue Nationale de Football de 2000 à 2002

Si l’idée de commercialiser les droits radiophoniques du championnat est présente dans l’esprit des dirigeants du football français depuis longtemps, le moment semble opportun en ce début d’année 2002. Tout d’abord la vente des droits de l’exclusivité de la Coupe du Monde 2002 à RMC a remis le sujet au centre du débat. Mais il y a également une urgence économique, les clubs français sont fortement endettés et ils ne rechigneraient pas à une nouvelle rentrée financière. En effet, les clubs de Division 1 ont un endettement global de 290 millions d’euros, alors que celui-ci était seulement de 170 millions à l’issue de la saison 1999–2000. Cette forte augmentation inquiète les autorités du football français qui cherchent, en vain, de nouveaux moyens de renflouer les clubs.

Alors dès le début du mois de janvier, Claude Simonet, président de la Fédération Française de Football qui détient les droits radiophoniques du championnat, s’exprime sur le sujet : « Il faut vivre avec son temps. Même si je respecte fondamentalement le droit à l’information, les multiplex radio ont changé dans la mesure où ils sont entrecoupés par des messages publicitaires. Cela mérite de s’asseoir autour d’une table pour examiner une situation nouvelle ». Il vise très clairement un programme en particulier, le multiplex. Le programme phare du samedi soir est la retransmission sportive la plus suivie sur les ondes et par conséquent celle qui attire le plus les annonceurs publicitaires. Il poursuit son raisonnement : « La publicité est devenu un vecteur important, y compris pour la presse écrite. La Ligue nationale, qui voit ce qui se fait dans les autres pays, s’est exprimée il y a un mois sur la possibilité de faire payer les radios »[6]. Enfin, si la France ne fait pas payer de droits de retransmissions aux stations de radio, elle fait quasiment figure d’exception dans les grands pays du football européen. Seule l’Espagne ne commercialise pas ses droits radiophoniques. L’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie s’organisent sur le même modèle : un lot qui commercialise des droits exclusifs pour l’intégralité du territoire destiné aux stations de radio nationales puis des négociations locales avec les stations régionales. En Allemagne, les droits radio sont inclus dans le contrat passé par la Ligue allemande de football avec la télévision publique ARD alors qu’au niveau régional quarante stations de radio ont un accord avec la ligue qui leur demande entre 3 000 et 25 000 euros par saison en fonction de leur couverture géographique. En Angleterre, la BBC détient les droits exclusifs sur le plan national estimé à environ 60 millions d’euros pour une période de trois ans et 180 matchs par saison alors que les FM locales négocient pour retransmettre les matchs de leurs équipes. Enfin, en Italie l’exclusivité est accordée à la RAI alors que les radios locales versent entre 50 000 et 100 000 euros par saison pour diffuser les rencontres.

Le vendredi 22 février 2002, Gérard Bourgoin, président de la Ligue Nationale de Football (LNF), lance son appel d’offre présenté comme une « consultation pour la commercialisation des droits radiophoniques relatifs aux compétitions qu’elle organise ». Deux lots distincts sont proposés aux stations de radio. Le premier est constitué des droits de retransmission exclusifs, en direct, des matchs des compétitions organisées par la LNF pour l’ensemble des clubs professionnels. Il est précisé que les radios candidates, seules ou en association, doivent garantir la couverture du territoire national. Le second lot comprend les droits de retransmission en direct des matchs des compétitions organisées par la LNF pour un club de Division 1 ou Division 2. Les radios candidates doivent garantir une couverture locale autour dudit club, suffisante mais locale. La ligue précise que les candidatures seront étudiées club par club et validées en concertation avec chacun d’entre eux. Une radio pourra se porter candidate pour plusieurs clubs. La Ligue reprend ainsi le modèle de ses voisins européens : un lot national à caractère exclusif, symbolisé par la possibilité de diffuser le seul et unique multiplex des ondes, et un lot local avec la possibilité pour les radios régionales de diffuser le club appartenant à leur zone d’écoute.

L’appel d’offre lancé, quatre entités aux motivations différentes vont animer le débat public. Tout d’abord les autorités du football, la Ligue Nationale de Football et la Fédération Française de Football qui souhaitent profiter de cet appel d’offre pour réussir ce projet de commercialisation des droits radiophoniques dans les cartons depuis des années et créer un nouveau levier de financement. Ensuite, RMC, grand vainqueur des droits de la Coupe du Monde 2002, entend faire un coup double et asseoir sa nouvelle identité sportive. Alain Weil explique alors : « Depuis une vingtaine d’années, toutes les radios proposent la même chose sur les soirées de football, avec des multiplex qui se ressemblent tous. Moi, je suis obligé, dans l’intérêt de l’entreprise que je dirige de faire preuve de dynamisme. RMC Info est une radio commerciale qui peut rentabiliser des droits grâce à la publicité »[7]. La radio souhaite se démarquer et distancer ses concurrents. Ces derniers sont unis au sein du groupement d’intérêt économique (GIE) « Sport Libre » avec à sa tête le président de Radio France, Jean-Marie Cavada. Leur objectif est de faire annuler l’appel d’offre qui, selon eux, entrave le droit à l’information : « Le vendeur (la LNF) prend la responsabilité d’entendre à la radio les pratiques en cours à la télévision. Or, par cette extension, j’affirme qu’il y a amputation à la liberté d’informer. Cette situation est devenue intolérable »[8]. Le président du GIE en appelle ainsi à l’Etat pour l’assister dans son combat : « Maintenant, on arrête de jouer. Il est temps de remettre de l’ordre dans tout ça. La ligue a un patron, c’est la Fédération qui dépend elle-même du ministère ». Dernier acteur à entrer dans le débat, l’Etat avec la Ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet. Si elle avait déjà réagi lors de l’attribution des droits de la Coupe du Monde, elle est omniprésente médiatiquement pour faire échouer l’appel d’offre. Selon elle : « La multiplication des exclusivités appauvrit le sport à terme en faisant la part belle à certaines disciplines au détriment d’autres. Il convient donc de distinguer ce qui est l’image, le spectacle lui-même, de l’œuvre du journaliste qui va, lui, devoir créer cette image. C’est pourquoi il est inacceptable que des droits d’exclusivité s’installent dans le domaine des radios et de la presse écrite »[9]. Soutien de poids du GIE, la ministre va jouer un rôle primordial dans cet appel d’offre.

Rapidement, les sorties médiatiques de la ministre vont faire reculer la Ligue qui repousse le terme de la consultation, dans un premier temps, du 22 mars au 2 avril 2002. Après une succession de déclarations plutôt maladroites, Gérard Bourgoin, le patron de la LNF, est prié de ne plus s’exprimer sur le sujet. C’est désormais Patrick Proisy, le président de Strasbourg, membre de la commission marketing de la Ligue qui prend le dossier en main. L’idée de l’exclusivité disparaît, la Ligue parle désormais de participation aux frais techniques et de partenariat : « L’exploitation du direct se fera de deux manières différentes. D’abord par le biais d’un paiement forfaitaire à l’année pour tout le monde. Ensuite, avec un partenariat plus élaboré, comprenant également du marketing »[10]. Le manque à gagner est minimisé : « Les droits acquittés par les radios ne seront de toute manière qu’une goutte d’eau dans l’océan, reconnaît le président strasbourgeois. En plus, c’est un dossier qui nous prend beaucoup de temps ».

La tension est à son paroxysme. Le GIE « Sport Libre » qui avait déposé une requête en référé au Conseil d’Etat pour faire annuler purement et simplement l’appel d’offre la voit rejeté. L’absence de loi régissant les retransmissions sportives radiophoniques ne permet donc pas de dire que la Ligue est dans l’illégalité et qu’elle entraverait la liberté de l’information. Si Patrick de Proisy reconnaît « un texte adressé aux radios avec un peu de précipitations »[11], il n’épargne pas la Ministre de la Jeunesse et des Sports coupable selon lui d’envenimer les relations entre les autorités du football et les stations de radio : « Elle a organisé des réunions dans notre dos afin de demander aux radios de ne pas payer. On a une ministre qui se mêle de ce qui ne la regarde pas […] Le monde professionnel en a vraiment marre ! ». Malgré les attaques, Marie-George Buffet, censée quitter ses fonctions quelques semaines plus tard à l’issue des élections présidentielles prévue en avril prochain, ne lâche pas son combat. En concertation avec le ministère de la Culture et de la Communication, le GIE « Sport Libre » et l’ensemble des radios françaises, elle décide de rédiger un projet de décret destiné à interdire la vente de droits de retransmissions sportives aux radios.

Le 4 avril 2002, la Ligue finit par céder et publie un communiqué précisant qu’elle retirait son appel d’offre :

La LNF a pris connaissance avec intérêt du projet de décret préparé le 3 avril par le ministère de la Jeunesse et des Sports et par le ministère de la Culture et de la Communication. La LNF se réjouit qu’enfin l’autorité publique manifeste son intérêt sur la question essentielle du droit à l’information en matière de radiophonie. Face à ce projet de décret qui est considéré comme un signe fort de bonne volonté de la part de l’Etat et qui présente une réelle ouverture, la LNF retire l’appel d’offre en cours concernant la cession des droits radiophoniques pour les rencontres de première et deuxième division lancé par sa délibération du 20 décembre 2001.[12]

Même si la Ligue entend continuer les pourparlers avec les radios sous d’autres formes, cette défaite marque en réalité la fin du combat. Elle est le coup de grâce qui va faire vaciller sa présidence. Le 19 avril 2002, Gérard Bourgoin démissionne, avec tout son Conseil d’Administration, moins de deux ans après sa nomination, « soucieux de restaurer l’image et la crédibilité de la LNF » comme il l’indique dans son communiqué. Le 28 mai 2002, Frédéric Thiriez lui succède à la présidence de la Ligue. Auditionné le 6 novembre 2002 par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, il s’engage à préserver le libre accès des radios aux enceintes sportives et aux retransmissions des matchs.

Cette victoire du GIE « Sport Libre » a permis d’apporter une précision au cadre législatif. L’article 5 de la loi n° 2003–708 du 1er août 2003 relatif à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives est venu préciser que le commentaire oral d’une manifestation sportive ne peut faire l’objet d’une cession à titre onéreux en insérant à l’article 18–2 de la loi du 16 juillet 1984 un alinéa aux termes duquel : « La cession du droit d’exploitation d’une manifestation ou d’une compétition sportive à un service de communication audiovisuelle ne fait pas obstacle à la réalisation et à la diffusion gratuite par tout service de radiodiffusion sonore, sur tout ou partie du territoire, en direct ou en différé, du commentaire oral de cette manifestation ou de cette compétition ». Cela permet en effet de protéger les radios contre toute dérive des organisateurs de compétitions, même si cette loi française est la seule à exister en Europe. Elle permet également de sauver le multiplex de football, un format original qui a fortement été mis en avant pendant le débat. Elle permet aussi de rendre compte qu’au niveau législatif, la retransmission sportive radiophonique ne fait pas figure de spectacle radiophonique mais bien de droit à l’information.

Cet article est extrait de mon mémoire de recherche en Histoire Contemporaine, soutenu en 2017, traitant de la médiatisation du sport intitulé « Football et Radio : analyse des rapports à travers l’histoire des multiplex (1975–2012) ».

Les autres épisodes :

Episode 1 : Les années 50 : La radio vide t-elle les stades ?

Episode 2 : Les années 80: La radio doit-elle payer un droit d’entrée dans les stades ?

[1] BONNOT Dominique, « Stades a péages », Télérama, n°2468, 3 mai 1997.

[2] LANOUX Franck, La deuxième vie de RMC, Paris, Editions du Rocher, 2013.

[3] « La guerre des ondes », L’Équipe, 5 décembre 2002.

[4] « La guerre des ondes », L’Équipe, 5 décembre 2002.

[5] PAPA Françoise, « L’information sportive : une marchandise ou un droit ? », Les cahiers du journalisme, n°11, décembre, 2002.

[6] « Simonet pour une table ronde », L’Équipe, 25 janvier 2002.

[7] « La course en solitaire », L’Équipe, 27 février 2002.

[8] « Le combat de Cavada », L’Équipe, 26 février 2002.

[9]« La course en solitaire », L’Équipe, 27 février 2002.

[10] « La Ligue recule », L’Équipe, 16 mars 2002.

[11] « La justice épargne la Ligue», L’Équipe, 19 mars 2002.

[12] « La Ligue retire son appel d’offre», L’Équipe, 5 avril 2002.

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