Savez-vous comment parler du plan de relance européen ?
La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences ravageuses sur l’économie européenne. Face aux dégâts économiques sans précédents, les Vingt-Sept ont adopté un projet d’emprunt commun afin de relancer l’économie post-COVID.
L’accord historique a été signé le 21 juillet à Bruxelles après un sommet historique auquel tous les chefs d’Etats étaient présents physiquement, malgré la crise sanitaire.
Voici un petit lexique pour vous aider à en parler sans devoir chercher des mots:
Cinq points à retenir afin de parler de ce plan ambitieux, vu comme un outil de solidarité européenne :
🇪🇺 La Commission Européenne va s’endetter au nom de tous les pays membres pour procurer 750 milliards d’euros afin de soutenir les pays qui en ont le plus besoin.
🇪🇺 De cette somme colossale, 390 milliards d’euros seront des subventions pour les pays les plus fragiles et 360 milliards d’euros se composent de prêts que les différents pays devront rembourser à partir de 2028
🇪🇺 Parmi les pays qui en profiteront le plus sont l’Italie et l’Espagne, tandis que la France et l’Allemagne sont des pays qui contribueront le plus.
🇪🇺 Au début, l’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède, surnommés « Les Frugal Four », se sont montrés plus réticents en soutenant un budget plus modéré pour l’UE. Pour les convaincre, ils étaient accordés une hausse de leur rabais. Leurs futures contributions au budget de l’UE seront moins importantes qu’actuellement.
🇪🇺 30% du budget sur sept ans, de 2021 à 2027, et le fonds de relance doivent être consacré à la lutte pour le changement climatique en vue d’atteindre l’objectif de neutralité climatique de 2050.
Pour aller plus loin:
