Si seulement je savais coder

Savoir coder, c’est rendre des idées tangibles, avoir le pouvoir de les mettre sur le marché. Je n’ai pas ce talent.

Je regrette de ne pas savoir coder. C’est sans doute l’une de mes plus grandes frustrations. J’ai essayé des dizaines de fois d’apprendre, seul ou avec des sites comme Code Academy ou Code Combat. Pour l’instant, cela ne fonctionne pas.

Si cela me pèse autant, c’est simplement que les gars comme moi, qui ont une idée à la minute, voient le destin de leurs idées reposer sur le clavier de développeurs. Impossible de coder une simple maquette “Quick & Dirty” pour aller se frotter au marché sans qu’une bonne âme ne soit obligée de venir apposer ses doigts pour lui donner vie.

J’ai la chance d’être entouré de bons codeurs, des garçons — mais les filles seraient les bienvenues — à la fois doués, bosseurs et surtout compatibles avec ma façon minimaliste de rédiger un cahier des charges, l’inconstance de mes feedbacks ou mon manque de disponibilité. Mais si pouvais travailler seul, de temps en temps, cela me permettrait d’avancer un pas après l’autre, de me tromper et revenir en arrière, d’essayer des pistes sans avoir peur des fausses bonnes idées. Impossible d’imposer cette façon de travailler à un développeur sans très vite générer de la frustration chez lui.

Si je devais m’affranchir, un jour, du besoin de travailler pour vivre, je pense que je prendrais 3 ou 4 semaines pour me vider la tête et me reposer, avant de m’asseoir aux cotés d’un codeur pour développer une idée. Nous ferions ça sans pression, en prenant le temps de le faire du mieux possible et de donner du sens à ce projet. Il y a des millions d’opportunités, dans le Mobile, le Big Data, les AltCoins, la sécurité…

Si seulement je savais coder…