“When people get a little too chummy with me I like to call them by the wrong name to let them know I don’t really care about them.”

Pourquoi être une ordure ne vous mènera nulle part (et certainement pas chez Google)?

Constance Riquelme
Demain sera bien. Par Haigo.
2 min readJun 9, 2016

--

En 2012, Google lance un vaste projet sous le nom de code Project Aristotle.

Le but? Découvrir l’ingrédient secret qui fait les équipes qui marchent, les constantes en termes de personnes et organisations du travail responsable du succès de certaines équipes plutôt que d’autres.

La méthode? Sonder les modes de fonctionnement et de composition de 180 équipes Google, en sortir de la data, et faire émerger des motifs récurrents.

Pourtant, malgré les deux centaines d’équipes sondées et les talentueux profils impliqués dans cette recherche, au bout d’un an, aucune constante claire n’a émergé dans le profil des membres ou la manière de mener des projets.

Cet échec dans l’identification d’une structure idéale au cours de leurs premiers mois de recherche leur permit tout de même d’arriver à une première conclusion :

le succès d’une équipe ne dépend pas de sa composition (degré d’intelligence des membres, type de personnalité etc.).

Il ne suffit donc pas comme on l’entend souvent de recruter des Alpha Players pour se faire sa place au soleil dans la Silicon Valley.

Le facteur succès ne résidait pas non plus dans la manière de mener des réunions : certaines des meilleures équipes n’hésitaient pas à s’interrompre pour avoir des conversation informelle tandis que d’autres allaient droit au but.

Non, après de plus amples recherches, il apparaît que les équipes gagnantes avaient en commun une certaine manière de communiquer, un cadre d’échange “psychologiquement sécure”. C’est à dire un environnement suffisamment bienveillant pour que chaque membre du groupe se permette de prendre la parole, même sur un sujet sur lequel il n’est pas le meilleur de l’équipe, permettant ainsi à l’intelligence collective d’émerger.

Comment? A la suite de ce constat, les équipes du Projet Aristotle ont choisi de partager leurs conclusion à l’ensemble des équipes Google en leur laissant le soin d’imaginer comment créer un espace de respect, de gentillesse, et donc de productivité. Une seule indication :

Be Nice.

--

--