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Quand les Amish éclairent notre rapport à la technologie

Vous connaissez une communauté qui vit comme au 18ème siècle, sans voiture, sans électricité, sans téléphone portable ?. Ça vous paraît fou, pas vrai ? Et pourtant, c’est le choix qu’ont fait les Amish. Mais qui sont-ils exactement ?

Tout a commencé au 16ème siècle, en Europe, à l’époque de la Réforme protestante. Ces chrétiens voulaient revenir à une pratique plus simple de la foi, basée strictement sur la Bible. Ils croyaient en une vie de simplicité, de dépouillement et de non-violence. Mais leurs convictions ont vite fait d’eux des marginaux, persécutés pour leur foi.

Pour échapper à cette persécution, beaucoup ont fui vers l’Amérique du Nord au 18ème siècle. Et c’est là, principalement en Pennsylvanie, qu’ils ont développé leur mode de vie unique, à l’écart de la société moderne. Ils cultivent leurs aliments, fabriquent leurs vêtements, construisent leurs maisons. Pas d’électricité du réseau public, mais des lampes à huile. Pas de voiture, mais des buggys tirés par des chevaux.

Mais au-delà de ces aspects matériels, ce qui définit vraiment les Amish, c’est leur sens profond de la communauté. La famille et l’église sont au centre de leur vie. Ils valorisent l’humilité, le dur labeur et l’entraide. Et surtout, ils cherchent à préserver leur mode de vie simple face aux tentations du monde moderne.

Alors, bien sûr, tout n’est pas idyllique chez les Amish. Ils ont certainement leurs défis et leurs problèmes. Mais dans notre monde où tout va vite, où la technologie prime, leur choix apparaît presque comme un acte de résistance. Et c’est là que ça devient intéressant pour nous : les Amish, dans leur résistance à la modernité, nous rappellent que la technologie doit rester un outil au service de l’humain, et non l’inverse. Une leçon qui prend tout son sens quand on parle d’IA, vous ne trouvez pas ?

Avant de commencer cette lecture, je tiens à vous préciser que je ne cautionne en aucun cas les aspects problématiques de la communauté amish, tels que l’éducation limitée, le manque d’individualité, la position subordonnée des femmes, ou encore l’isolement social. Mon intention n’est pas de faire l’apologie de leur mode de vie dans son ensemble. Ce qui m’intéresse ici, c’est uniquement leur rapport à la technologie et la façon dont ils placent l’humain au centre de leurs priorités. C’est sur ce point précis que je pense que nous avons quelque chose à apprendre d’eux, particulièrement dans le contexte actuel où l’IA soulève de nombreuses questions sur la place de la technologie dans nos vies. Mais il est clair que cela ne signifie en rien que j’approuve tout le reste de leurs pratiques. À bon entendeur…

Les leçons de l’approche amish envers la technologie

Les leçons de l’approche amish envers la technologie, Dalle-3, juin 2024

Les Amish ne rejettent pas aveuglément la technologie, mais l’évaluent soigneusement en fonction de son impact sur leur communauté. Prenons l’exemple de l’électricité : plutôt que de se connecter au réseau public, ils préfèrent des solutions autonomes comme les panneaux solaires, préservant ainsi leur indépendance.

Cette approche réfléchie pourrait nous inspirer dans notre rapport à l’IA. Au lieu de nous précipiter sur chaque innovation, prenons le temps d’en évaluer les bénéfices et les risques. Une IA peut-elle réellement améliorer nos vies, ou risque-t-elle de nous rendre dépendants, de nous priver de compétences essentielles ?

Bien sûr, le mode de vie Amish comporte aussi ses propres défis et limites. Leur rejet de certaines technologies peut aussi les priver de certains progrès bénéfiques, notamment en matière de santé ou d’éducation. L’accès à l’information via internet, par exemple, pourrait enrichir leurs connaissances et ouvrir de nouvelles opportunités pour leurs jeunes. Mais leur démarche de discernement reste inspirante dans son principe : ne pas se laisser dicter ses choix par la seule pression technologique, mais toujours les évaluer à l’aune de ses valeurs et de son projet de vie.

Pour les Amish, la technologie doit servir des valeurs supérieures : famille, communauté, foi. C’est ce même questionnement que nous pourrions appliquer à l’IA : est-elle compatible avec nos valeurs humaines fondamentales ? Respecte-t-elle notre dignité, notre liberté ? Favorise-t-elle le lien social, ou le dissout-elle ?

En gardant cette boussole éthique, nous pouvons développer une IA qui reste à notre service, et non l’inverse. Une IA pensée avec discernement, qui assiste l’humain sans le remplacer, qui préserve notre autonomie plutôt que de créer de nouvelles dépendances. Voilà ce que la vision technologique des Amish peut nous inspirer.

L’IA au service de l’humain plutôt que l’inverse

L’IA au service de l’humain plutôt que l’inverse, Dalle-3, juin 2024

L’histoire des Amish nous rappelle qu’il n’existe pas (à date) de solution technologique universelle. Chaque communauté a ses propres valeurs et aspirations, et nous devons en tenir compte dans le développement de l’IA.

Plutôt que d’imposer un modèle unique, développons des IA adaptables, capables de s’ajuster aux besoins de chaque groupe humain. Imaginons une IA agricole proposant des solutions aussi bien pour une ferme industrielle que pour une petite exploitation biologique.

C’est un défi immense, car cela suppose des IA capables de comprendre et d’intégrer les valeurs humaines. Mais c’est essentiel pour mettre l’IA au service de tous, dans notre diversité.

Très souvent, on s’émerveille devant la prouesse technique de l’IA, sans se demander à quoi elle sert concrètement pour l’humain. Pourtant, bien utilisée, l’IA peut être source de progrès immenses. Dans le domaine de la santé, par exemple, des algorithmes sont déjà capables de détecter certains cancers avec une précision égale ou supérieure à celle des meilleurs spécialistes. En éducation, des tuteurs intelligents permettent un apprentissage plus personnalisé, adapté au rythme et aux besoins de chaque élève. Et dans la lutte contre le changement climatique, l’IA peut nous aider à optimiser la gestion des ressources énergétiques, à développer des villes plus durables… Autant d’applications prometteuses, qui pourraient grandement améliorer la vie humaine.

Tour l’enjeu est donc de développer ces applications dans un cadre éthique rigoureux, en s’assurant qu’elles restent sous contrôle humain et servent le bien commun. C’est le sens d’une “IA à visage humain”, guidée par de forts principes éthiques (sera-t-elle encore artificielle ? je pose ça là).

Comme les Amish, évaluons chaque outil à l’aune de son utilité réelle. Ne développons pas l’IA pour elle-même, mais gardons toujours à l’esprit les besoins humains qu’elle doit satisfaire.

Résister à la “déshumanisation” technologique

Résister à la “déshumanisation” technologique, Dalle-3, juin 2024

Au cœur du mode de vie Amish, il y a une valeur essentielle : l’importance des relations humaines directes, de la communauté. Les Amish privilégient toujours le contact en personne, la conversation de vive voix, le travail côte à côte. Ils se méfient de tout ce qui pourrait venir s’interposer dans ces relations, les rendre plus superficielles ou distantes.

C’est un rappel précieux à l’heure de l’IA et des technologies de communication. Ces outils peuvent nous aider à rester en contact, à échanger plus facilement par-delà les distances. Mais ils ne devraient pas se substituer complètement aux interactions réelles, physiques. Car c’est dans ces moments de présence véritable que se tissent les liens les plus forts, les plus authentiques.

La vision non technologique des Amish nous invite à redécouvrir la valeur irremplaçable du lien social direct et à nous assurer que le développement de l’IA ne vienne pas éroder cette dimension essentielle de notre humanité.

C’est l’un des grands défis de l’IA : faire en sorte qu’elle assiste l’humain sans pour autant le remplacer, qu’elle facilite les interactions sans les appauvrir. Le risque est réel de voir certaines tâches relationnelles déléguées de plus en plus aux machines, de la prise de rendez-vous médicaux aux conversations de service client.

Imaginez un monde où vous ne pourriez plus discuter avec votre médecin que par l’intermédiaire d’un chatbot, où vos enfants seraient principalement éduqués par des tuteurs virtuels. Serait-ce vraiment un progrès ? Les Amish nous alertent sur cette dérive potentielle.

Cet exemple nous invite à réaffirmer avec force la place centrale de l’humain notamment face à ces besoins de productivité et d’automatisation croissants. La technologie, y compris l’IA, doit rester un outil à notre service, et non l’inverse. Elle ne doit jamais empiéter sur ce qui fait le cœur de notre humanité : notre capacité à créer du lien, à interagir de manière riche et authentique.

Ce débat sur la place de l’humain face à l’IA est important. Il doit s’incarner de multiples façons : par des comités d’éthique, des formations, des espaces de dialogue avec les citoyens… Autant de leviers pour faire vivre une réflexion collective et continue sur le sens de nos innovations.

Car au final, c’est bien d’un débat de société dont nous avons besoin. Un débat qui implique tous les citoyens, car les choix que nous faisons en matière d’IA engagent toute la société, dans ses valeurs et son avenir.

Dans leur résistance à la pression technologique, les Amish nous rappellent que nous avons toujours le choix. Que nous pouvons, et que nous devons, rester maîtres de notre destin technologique. Non pas pour rejeter le progrès, mais pour le mettre au service de ce que nous avons de plus cher : notre humanité, notre lien à l’autre, notre quête de sens.

Alors, gardons notre esprit critique et osons ce débat. Osons questionner nos innovations, non pas avec peur mais avec sagesse. Osons imaginer une IA qui ne serait pas une menace pour l’humain, mais une alliée dans notre recherche d’une vie plus authentique et plus reliée. Osons le courage !

Les RH au cœur de cette transformation

Les RH au cœur de cette transformation, Dalle-3, juin 2024

Les ressources humaines ont un rôle central à jouer dans la réflexion sur l’IA et l’humain. Aux premières loges pour observer et accompagner les transformations du travail induites par l’IA, elles peuvent et doivent veiller à ce que ces évolutions se fassent dans le respect de la dignité et de l’épanouissement des collaborateurs.

Concrètement, cela signifie d’abord d’anticiper et de préparer les évolutions des métiers. Avec l’IA, certaines tâches vont disparaître, d’autres émerger, et la plupart se transformer. Les RH doivent identifier ces changements et mettre en place les formations et accompagnements nécessaires. L’enjeu est de permettre à chacun de monter en compétences, de s’adapter, afin que l’IA soit une opportunité de développement professionnel plutôt qu’une menace.

Mais au-delà, les RH ont aussi un rôle essentiel de veille éthique. À l’image des Amish qui évaluent chaque technologie à l’aune de ses impacts humains, elles doivent garantir que l’IA se déploie dans l’entreprise d’une manière qui respecte les personnes. Cela passe par une vigilance constante : s’assurer que les algorithmes ne reproduisent pas des biais discriminatoires, que la collecte de données respecte la vie privée, que les décisions importantes restent sous contrôle humain…

C’est un rôle exigeant, qui demande une réelle hauteur de vue et une solide boussole éthique. Mais c’est aussi un rôle passionnant et crucial. Car en étant au cœur de cette médiation entre IA et humain, les RH peuvent contribuer à inventer un avenir du travail où la technologie serait vraiment au service de l’épanouissement de chacun.

Un avenir où l’humain resterait toujours au centre, et où chaque innovation serait évaluée à l’aune de son impact sur le collectif. C’est un défi immense, mais c’est aussi une formidable opportunité pour les RH de réaffirmer leur mission profonde : mettre l’humain au cœur de l’entreprise, et faire en sorte que le travail reste un lieu d’accomplissement et de lien social.

En cela, les RH peuvent et doivent être les pionniers d’une IA réellement humaine. En s’inspirant de la vision des Amish, en mettant l’éthique au cœur de leur pratique, elles ont le pouvoir d’orienter cette révolution technologique dans un sens qui serve vraiment le bien commun.

Mais cette responsabilité ne peut incomber aux seules RH. C’est l’affaire de tous dans l’entreprise : des dirigeants qui doivent donner une impulsion claire, des ingénieurs qui doivent intégrer les enjeux éthiques dès la conception, des managers qui doivent veiller au bon usage des outils… Et au-delà de l’entreprise, les pouvoirs publics, le système éducatif, la société civile ont aussi un rôle clé à jouer pour façonner une IA au service du bien commun.

C’est une responsabilité immense, mais c’est aussi un magnifique défi. Et si les RH savent oser le courage de relever ce défi avec discernement, alors elles auront joué un rôle clé pour inventer un avenir où IA et humain avancent enfin main dans la main, au service d’un progrès authentique et partagé.

De l’espoir à l’espérance

De l’espoir à l’espérance, Dalle-3, juin 2024

Si les défis éthiques posés par l’IA sont immenses, il serait réducteur de n’y voir qu’une menace. Bien utilisée, dans un cadre éthique rigoureux, l’IA peut aussi être une formidable opportunité de progrès pour l’humanité.

Dans le domaine de la santé, l’IA permet déjà des avancées spectaculaires. Des algorithmes sont capables de détecter certains cancers avec une précision égalant ou dépassant celle des meilleurs spécialistes humains. Ils peuvent aussi aider à concevoir de nouveaux médicaments, en analysant rapidement des milliards de molécules. De quoi révolutionner la médecine et sauver d’innombrables vies.

L’éducation est un autre champ où l’IA ouvre des perspectives passionnantes. Des tuteurs intelligents peuvent offrir un suivi personnalisé à chaque élève, s’adaptant à son rythme et à ses difficultés. De quoi lutter contre l’échec scolaire et donner sa chance à chacun, quel que soit son milieu d’origine. À l’université, l’IA peut aussi aider à détecter le plagiat, à personnaliser les cursus, à identifier les étudiants en difficulté… Autant d’outils pour démocratiser l’accès au savoir.

Même dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’IA a un rôle clé à jouer. Elle peut optimiser la gestion des réseaux électriques pour intégrer plus d’énergies renouvelables, rendre les bâtiments et les transports plus économes, ou encore améliorer le recyclage des déchets. Combinée aux satellites, elle permet aussi de mieux suivre la déforestation, la fonte des glaces, la pollution des océans… Et donc d’agir plus efficacement pour préserver notre planète.

Pour que cette promesse se concrétise, il faut un cadre éthique solide. C’est tout le sens d’initiatives comme le Conseil des entreprises pour l’éthique de l’IA, lancé par l’UNESCO, qui vise à promouvoir les meilleures pratiques, à renforcer les capacités en matière d’éthique, à concevoir des outils d’évaluation d’impact… Bref, à s’assurer que le développement de l’IA se fait dans le respect des droits humains.

Cette dynamique éthique est portée par de nombreux professionnels engagés, comme chez France Travail, qui a fait de l’IA un levier clé de sa transformation, tout en mettant en place un Comité consultatif éthique et une charte couvrant sept thèmes essentiels que je vous invite à découvrir ici. D’autres initiatives vont dans le même sens, comme ce collectif de scientifiques qui a lancé un serment d’Hippocrate pour l’IA, ou ces startups qui développent des outils pour détecter les biais des algorithmes et permettre aux utilisateurs de garder le contrôle sur leurs données…

Toutes ces initiatives montrent qu’une autre voie pour l’IA est possible. Une IA qui ne serait pas une boîte noire menaçante, mais un outil au service du progrès social et environnemental. Pour y parvenir, la clé est l’éducation, en formant tous les citoyens aux enjeux du numérique et en apprenant aux plus jeunes à interagir de manière éclairée avec l’IA.

Echoes of Tomorrow

Rachel et Emily, Dalle-3, juin 2024

Rachel, une jeune enseignante Amish, rencontre Emily, une responsable des ressources humaines, lors d’un marché local en Pennsylvanie. Intriguées l’une par l’autre, elles entament une conversation sur les défis qu’elles rencontrent pour maintenir le lien humain dans leurs communautés respectives.

Emily : Bonjour Rachel, je suis fascinée par votre mode de vie. Comment faites-vous, dans votre communauté, pour préserver des liens si forts sans toutes nos technologies modernes ?

Rachel : Bonjour Emily. Pour nous, les Amish, le lien humain est au cœur de tout. Nous croyons que c’est dans la présence réelle, dans le partage des tâches quotidiennes, que se tissent les relations les plus authentiques. Nous n’avons pas besoin d’écrans ou de réseaux sociaux pour nous sentir connectés.

Emily : C’est une belle philosophie. Mais dans mon entreprise, nous sommes en pleine transformation numérique. Nous déployons de plus en plus d’outils d’intelligence artificielle. Je m’interroge sur l’impact que cela peut avoir sur les relations entre collègues…

Rachel : Je comprends votre préoccupation. Toute technologie doit être évaluée à l’aune de son impact sur la communauté humaine. Est-ce qu’elle renforce les liens, ou est-ce qu’elle les distend ? Est-ce qu’elle permet à chacun de s’épanouir, ou est-ce qu’elle crée de nouvelles formes d’isolement, de stress ?

Emily : C’est un questionnement très pertinent. Avec l’IA, beaucoup de tâches sont automatisées, optimisées. Mais cela peut aussi créer un sentiment de déshumanisation, de perte de contrôle. Certains collaborateurs ont peur d’être remplacés par des machines, de perdre le sens de leur travail…

Rachel : C’est un défi majeur. Dans notre communauté, le travail est toujours une œuvre collective, un lieu de coopération et d’entraide. Peut-être que l’IA devrait être pensée dans ce sens : non pas pour se substituer à l’humain, mais pour le soutenir, le libérer des tâches les plus ingrates, lui permettre de se concentrer sur ce qui fait sens.

Emily : C’est une piste très intéressante. En tant que RH, notre rôle est justement de veiller à ce que la technologie reste au service de l’humain, et non l’inverse. Nous devons être vigilants à ce que l’IA ne devienne pas un outil de surveillance ou de contrôle, mais bien un support pour l’autonomie et l’épanouissement de chacun.

Rachel : Tout à fait. Et au-delà des outils, je crois qu’il faut aussi préserver des espaces de rencontre réelle, de dialogue en face à face. Chez nous, les repas partagés, les fêtes communautaires sont des moments essentiels pour tisser et retisser le lien social. Peut-être que dans votre entreprise aussi, il faut savoir mettre l’IA en pause pour laisser place à l’interaction humaine directe…

Emily : Vous avez raison. C’est quelque chose que je veux absolument préserver, voire renforcer dans mon entreprise. Des espaces de convivialité, d’échange informel, où l’on peut se connecter au-delà des écrans.

Rachel : Vous savez, je crois que nos deux mondes ne sont pas si éloignés, finalement. Nous cherchons, chacune à notre manière, à cultiver ce qu’il y a de plus précieux : le lien, la solidarité, le sens de la communauté. La technologie peut être une alliée dans cette quête, mais elle ne doit jamais en devenir l’horizon ultime.

Emily : Je suis tellement d’accord avec vous. Notre conversation m’a ouvert de nouvelles perspectives. Je repars avec la conviction renouvelée que l’humain doit rester au cœur de toutes nos innovations, de toutes nos transformations. C’est notre boussole, notre phare dans la nuit technologique.

Rachel : Je suis heureuse d’avoir pu partager un peu de notre vision avec vous. Et je suis convaincue que si des femmes comme vous, dans les entreprises, portent cette vision humaniste de la technologie, alors l’avenir peut être lumineux. Nous pouvons espérer un monde où l’IA serait un outil d’émancipation et de lien, plutôt qu’une force de division et de déshumanisation.

Emily : C’est un beau rêve, et je veux croire qu’il est à notre portée. Merci du fond du cœur, Rachel, pour cette conversation si inspirante.

Rachel : Merci à vous, Emily. Que Dieu vous guide et vous inspire dans votre mission. Le monde a besoin de leaders comme vous, qui ont à cœur de mettre la technologie au service du bien commun.

Ainsi se termine cette rencontre improbable et lumineuse. Deux femmes que tout semble opposer, mais qui se rejoignent dans une même quête d’humanité. Leur échange est un message d’espoir : celui d’un avenir où l’intelligence artificielle, guidée par une éthique forte, pourrait devenir un outil merveilleux au service du lien social et de l’épanouissement de chacun. La route est encore longue, certes. Mais avec des dialogues comme celui-ci, avec des passerelles audacieuses entre les mondes, peut-être ce rêve est-il à portée de main ?

Conclusion

Au terme de ce voyage au cœur de la vision non technologique des Amish, une leçon essentielle se dégage : face à l’essor vertigineux de l’IA, il est crucial de garder l’humain au centre de nos préoccupations.

Les Amish, par leur choix de vie radical, nous rappellent que le progrès technologique n’est pas une fin en soi. Que toute innovation doit être évaluée à l’aune de son impact sur l’humain, sur nos valeurs les plus profondes.

C’est cette même boussole que nous devons suivre dans le développement de l’IA. Ne pas nous laisser éblouir par la prouesse technique, mais toujours nous demander : cette avancée est-elle vraiment au service de l’humain ? Respecte-t-elle notre dignité, notre liberté, notre soif de sens ?

Ces questions sont complexes, mais l’exemple de la vision de la technologie par les Amish nous invite à les affronter avec courage, à en faire le cœur d’une réflexion collective. Car c’est seulement à travers ce débat de société que nous pourrons trouver le juste équilibre. Un équilibre où l’IA serait un outil puissant pour développer notre humanité, plutôt qu’une menace pour la réduire.

Alors, inspirons-nous mutuellement. Non pas pour rejeter en bloc le progrès, mais pour le repenser à l’aune de l’humain. Pour inventer une IA qui ne soit pas une abdication de notre humanité, mais au contraire un outil pour la sublimer.

Si vous ne savez pas par ou commencer, je vous propose ici un rapport gratuit sur l’IA qui contient également un tutoriel pour vous accompagner lors de vos premiers (?) pas. Et si vous souhaitez aller plus loin, je serai ravie de vous aiguiller.

À très bientôt.

[Article écrit le 14 juin par Rebecca Stephanie Renverseau avec le soutien de l’algorithme Claude 3 pour environ 20%. Images créées avec Dalle-3, tous droits réservés, 2024].

J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager avec le monde entier !

En termes clairs

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