Coder sous PREDIX, entre accompagnement et autonomie

GE Digital Europe Foundry
GE Digital Foundry Europe
3 min readMay 15, 2017

Dans le monde de la programmation informatique, un proverbe explique que “le fossé séparant théorie et pratique est moins large en théorie qu’il ne l’est en pratique”. Au-delà du bon mot, il exprime bien les difficultés qu’il peut y avoir à mettre en place un programme d’innovation ouverte, parfois plus brillant sur le papier qu’en réalité. Pour éviter cet écueil, le Challenge Digital Industry de GE a mis la pratique au cœur de son modèle théorique ! Il s’agit de favoriser un accompagnement technique de tous les jours, de mettre la main à la pâte dès que possible, et de toujours favoriser les résultats concrets.

L’évangélisation par la pratique.

Le déploiement d’une plateforme aussi ambitieuse que PREDIX — véritable système d’exploitation de l’Internet Industriel — doit s’accompagner d’un programme d’évangélisation et de pédagogie propre à créer de l’adhésion chez les développeurs et les start-ups. Le meilleur moyen de parvenir à ce résultat reste la preuve concrète du potentiel de la plateforme. Hervé Sabot, directeur de l’ingénierie à la Digital Foundry de Paris, nous explique que GE propose un accompagnement à même de toucher n’importe quel acteur de l’écosystème, quelle que soit son implication auprès de GE : du simple développeur curieux au lauréat du challenge Digital Industry. “GE Digital organise des meetups de présentation pratique de PREDIX ouverts à tous. Des start-ups viennent apprendre comment fonctionne notre environnement. Plus spécifiquement sur le challenge Digital Industry, nous intervenons pour fournir de l’aide technique aux lauréats ou pour aider à implémenter l’applicatif le plus efficacement possible. On peut aller jusqu’à des sessions de co-développement à la Foundry, ce que l’on appelle des sessions de Dojo. Nos développeurs et ceux des start-ups se mettent dans la même pièce pendant quelques jours pour accélérer les développements…”

Derrière ce fonctionnement, c’est le modèle de la Foundry qui se dessine. “Nous n’avons pas de grosses équipes techniques, mais de petites équipes agiles.” Les start-ups profitent d’une accélération de leur accès au marché et les clients vont chercher la souplesse dont ils ont besoin dans un écosystème vertueux.

Hervé Sabot, directeur de l’ingénierie à la Digital Foundry de Paris

L’ouverture comme philosophie

Au-delà de l’accompagnement, Hervé Sabot souligne que la prise en main facile de PREDIX est inscrite au cœur même de sa conception, fondamentalement ouverte. “On va aider les start-ups pour qu’elles comprennent bien les fonctionnalités. Mais elles sont assez autonomes car la plateforme est ouverte et les technologies utilisées sont dominantes. Sur le traitement des données par exemple, on utilise des langages courants comme le python, très utilisé dans la datascience.” L’accompagnement de GE s’est donc concentré sur un rôle d’interfaçage. Benoit Laurent, Lead Software Architect chez GE, a ainsi aidé Predictive Layer à trouver une solution sécurisant la communication entre un outil open-source (MongoDB) et la technologie Crystal — de Predictive Layer — dans l’environnement PREDIX.

Sur l’ensemble des lauréats, certains sont partis de zéro pour construire leur application alors que d’autres ont simplement fait le portage de leur applicatif sur la plateforme. Cette liberté laissée aux utilisateurs est dans l’ADN de PREDIX, autour d’une logique véritablement ouverte jusque dans la dimension technique !

--

--