Quand l’entrepreneuriat se met au service du féminisme : récit sur le parcours d’Elsa Fuger businesswoman accomplie.

35 ans, originaire du Mexique, Elsa est venue s’installer en Europe à 16 ans. C’est en Suisse qu’elle mène aujourd’hui sa vie de maman, femme et d’entrepreneuse épanouie. Être entrepreneuse, c’est avant tout avoir un projet, une envie, une volonté de créer, et Elsa a su se frayer un chemin dans le monde de l’œnologie pour imposer ses idées.

Quand vous allez au restaurant, vous pouvez être sur que c’est à l’homme que l’on donnera la carte des vins. Mais pourquoi les femmes sont-elles autant laissées à l’écart dans ce milieux de l’œnologie ? Telle est la problématique d’Elsa. Pour y remédier, la jeune passionnée d’œnologie a lancé plusieurs projets.

D’abord, Wine Queen, un projet né durant ses études. Ce site permet de recenser des vins, et d’informer, notamment pour apprendre à lire une étiquette. De plus, le blog Wine Queen répertorie et encourage notamment des viticultrices à se développer dans le milieu du vin. Dans la continuité de cette volonté de partager du savoir, Elsa a développé une application : Bio Wine App. Cette dernière recense les vins bio, les caves les plus près de chez vous. L’idée derrière cet outil est de privilégier une consommation responsable du vin, et d’encourager davantage le contact direct avec le producteur, afin de rencontrer les personnes derrières ces boissons envoutantes.

Et vous me direz, comment a-t-elle eu autant d’inspiration ? Sa volonté de vouloir faire évoluer la place de la femme dans la société, elle la doit notamment à sa mère. Elle explique qu’elle a toujours été impressionnée et admirative par la capacité de sa mère à faire des études, travailler, et à s’occuper de ses enfants à la fois. Elle lui doit sa détermination et sa mentalité de battante. Par ailleurs, une femme comme Margareth Henriquez, qu’elle a eu l’occasion de rencontrer, est une réelle source d’inspiration. En effet, la directrice de la Maison Krug est aussi originaire d’Amérique Latine et son parcours formidable est un bel exemple à suivre.

Pour être une businesswoman accomplie, Elsa insiste sur un point : entreprendre doit être un moyen de se sentir plus complet. Il faut rechercher le bien être dans sa vie : être en harmonie entre son esprit, son âme et son corps. Créer un projet c’est avant tout créer un équilibre au sein de sa vie. Elle ajoute qu’il n’y a pas de projet bête, il faut savoir s’écouter et tout faire pour se sentir complet.

Enfin, être une telle entrepreneuse c’est ne jamais se reposer sur ses lauriers, c’est pourquoi Elsa ne s’arrête pas à deux projets. Elle a d’abord œuvré pour que les boissons mexicaines traversent l’Atlantique. Elle est alors aujourd’hui la première exportatrice de vins mexicains en Europe, que vous pouvez retrouver sur winomexicano.eu.

De plus, à travers le projet Impulse, elle souhaite aider les migrantes latino-américaines en Suisse afin de trouver une orientation professionnelle, de s’inscrire à des formations et de les aider à se créer un réseau.

Caviste le samedi, Elsa a des idées plein la tête et ne s’arrête jamais ! Elle s’enrichit de ses rencontres avec les autres, avec qui elle adore partager ses expériences. Et c’est ce qu’on retient avant tout, que la vie est une riche accumulation de rencontres qui nous poussent souvent vers de belles initiatives !

Par Marina Gilbert

Pour retrouver Elsa Fuger :

Linkedin : linkedin.com/in/elsa-fuger-3a4a49131

Wine Queen : http://www.winequeen.net/accueil.html

Bio Wine App : https://fr.biowineapp.ch/