Goldup version 2 : sois la bienvenue !

L’expérience de la crise a complètement transformé la façon dont Goldup accompagne les femmes.

Alice Zagury
Goldup
5 min readMay 12, 2020

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Moi qui croyais avoir travaillé dur dans ma vie… le confinement m’a prouvé que j’étais encore une petite joueuse ! Comme beaucoup d’entrepreneurs, je me suis sentie compressée, prise en étau dans un rythme extrêmement soutenu, tous les jours de 8h à trop tard dans la nuit. 🌙

Il a fallu s’adapter rapidement. Parmi les activités de The Family, il y en a une qui me tient particulièrement à coeur et que je ne voulais pas laisser tomber à cause du confinement : Goldup. Goldup est la formation de The Family, en partenariat avec Shopify, dédiée aux femmes qui souhaitent apprendre à entreprendre.

En quelques jours, on a donc réinventé une version de Goldup en ligne, Goldup en confinement”. La bonne surprise, c’est que 93 femmes se sont inscrites et ont suivi ce programme, pendant le confinement. On a appris que l’énergie du groupe peut-être puissante en ligne aussi, voire même plus intéressante… Les goldies venaient de partout en France, mais aussi de Suisse, de Belgique, de Monaco, du Maroc, de l’île Maurice et de la réunion ! Goldup n’est plus uniquement une communauté de parisienne.

On s’est bougées, ça a marché, les filles ont adoré. La dynamique en ligne est lancée. La communauté compte désormais 300 femmes en tout.

Le confinement à renforcé la pertinence de Goldup.
Du coup Goldup grandit ! On souhaite accompagner plus de femmes, quelques soit leur stade de développement et ce, via 3 entrées :
(1) 💎Le Bootcamp, (2) 🌈 L’abonnement et (3) 🧿 Le Cercle.

Avec Mélanie Dinane, on explique ça dans cette vidéo :

Goldup se réinvente.
Goldup devient une communauté 100% en ligne, de femmes entrepreneurs qui se bougent ensemble. Il y a désormais 3 options, pour 3 besoins :

  1. 💎 Le bootcamp pour apprendre à entreprendre, 5 demie-journées avec des intervenants et des goldmothers sélectionnées pour leur parcours.
  2. 🌈 L’abonnement, pour avoir un suivi continu, toute l’année : des workshops et des sessions d’entraide.
  3. 🧿Le Cercle, une autre version des groupements de “chef d’entreprise”, pour des entrepreneuses avancées, qui ont validé leur “product-market-fit”, qui ont une boite profitable.

Pour Le Cercle, l’idée est simple : tu es entrepreneuse, tu as un bon produit ou service qui génère du revenu (à partir de 70k par an, parce qu’il faut un point de repère), tu cherches à développer ta clientèle, tu rejoins Le Cercle, un groupe d’entrepreneuses qui a pour seul objectif de s’entraider, se recommander, s’apporter des clients, et ça se passe en ligne. On est 15–20 par groupe. Dans chaque groupe, on s’assure :

  • qu’il n’y ait pas de concurrence directe,
  • que les filles ont un produit ou service qui respecte les valeurs de Goldup (utilité, originalité, éthique… ça c’est le bon sens de l’équipe, en collaboration avec la Présidente de chaque groupe).
  • que les entrepreneuses soient dans la générosité : elles ont une expertise, un réseau, une grande ouverture d’esprit et beaucoup de motivation.

En charge de l’animation de chaque groupe, une “présidente’, que je forme personnellement à la facilitation et à l’efficacité (c’est mon dada). Son rôle tourne tous les 3 mois, histoire de faire circuler le leadership et de changer les dynamiques.

On échange en ligne 2 fois par mois, le matin à 7h30, pendant 1h30 (c’est tôt, je sais, mais tu peux être en peignoir). Clairement, on n’est pas là pour se raconter nos vies, on est là pour partager nos objectifs et nos besoins. Chacune doit faire au moins 2 introductions solides avec 2 nanas du groupes, dans la foulée. Ça peut très vite faire grimper les résultats.

On suit les objectifs des filles dans un outils tout simple, en ligne. De temps en temps, on se retrouve au bord d’une piscine, pour un week-end “au vert”, histoire de se raconter nos vies (parce que c’est essentiel !).

Les groupes de ce type coûtent entre 2 000 et 8 000 euros par an. Le Cercle est à 3 000 euros par an, ça les vaut largement.
Si ça te tente, tu peux candidater ici.
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Voici quelques une des réflexions derrière la transformation de Goldup :

  • Avec qui partage-t-on ses doutes et ses peurs ? Avec ses “paires”.
    Parmi tous les gens avec qui j’ai pu échanger pendant ces semaines difficiles, en dehors de mon équipe, les femmes ont été ma 1ère source de réconfort et de soutien.
    Celles qui m’ont appelée, celles qui m’ont spontanément aidée, celles qui ont réfléchi avec moi jusqu’à 2h du matin, celles qui sont passées à la maison sans demander la permission, celles qui ont écouté mes doutes et m’ont remonté le moral, celles avec qui on a réinventé des sources de revenu et qui ont participé à en générer… sont toutes des femmes, toutes des entrepreneuses.
  • Pourquoi ne fréquentent-elles pas les groupements de “chef d’entreprise” ?
    En dehors de The Family, depuis des années, je participe à une multitude de “groupes professionnels”, plus ou moins intéressants, plus ou moins bien animés, je vais à des réunions, des petits déj, des séminaires à l’étranger, et pour quel résultat ? Nada.
    Je n’ai passé aucun coup de fil, ni fait la moindre collaboration avec les gens que j’ai pu côtoyer lors de ces rendez-vous.
    Pourquoi ? Les torts sont partagés, évidemment. Je suis nulle en “networking”, mais c’est aussi une question de culture — ces “business meetings” sont souvent remplis d’hommes, de business cards, d’attitudes engoncées, de codes avec lesquels je suis mal à l’aise.
  • La confiance est au coeur des relations pro.
    Un nouveau contrat se fait pour deux raisons : (1) le produit correspond aux besoins de l’autre et (2) on s’apprécie, on peut se faire confiance. Et j’ai tendance à penser que le (2) est préalable au (1), surtout en Europe, particulièrement en France. De façon assez caricaturale : si tu es de ma bande, alors je m’intéresse à ton cas.
    Ok, on peut s’adapter, d’ailleurs on s’adapte déjà. On peut aussi créer “une nouvelle bande”. Pourquoi ? Parce que devoir systématiquement gagner la confiance qu’on n’a pas (pour de mauvaises raisons), c’est lourd.

D’où l’envie de créer un modèle similaire aux groupements professionnels, version femmes, versions entrepreneuses, version numérique.

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❤️ Je tiens à remercier les entrepreneurs géniaux
qui ont partagé leur savoir-faire avec les goldies. Merci à Claudette de Fempo, Shanty de Shanty Biscuits, Alison de Tajine Banane, Sabrina de Mac Cosmetics, Ludivine, Mélissa de Waekura, Anne de Komojo, Aude de Plume, Stéphanie de Restopolitan, Emna de Kazidomi, Ophélie de Hidden Club, Elise des Fabuleuses, Eléonore de The Coop, Julie de Coworkees, Anahi de Koudetat, Agnès de Maria, Jérome & Imad d’e-conqwest, Guylène de Guilibox, Pierrick, Maxime de The Secret Company, Laura de La Kolo, Blandine de Seedz, Aurélie de Keekoff, Clara des règles du jeu, Aurélie de Beauté Clean, Kelian de Shopify ou encore Alexandra de La Pelucherie.

Merci et bravo à toutes les goldies, ce n’est que le début !

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