Phase I — Grow Up a 3 ans !

Ruben Lopez
Grow Up
Published in
5 min readJun 5, 2020

Bon, c’est vrai que notre anniversaire est un peu (et à juste titre !) passé inaperçu au milieu de cette « petite histoire » de pandémie globale… Mais nous avons bel et bien soufflé nos trois bougies en Avril dernier (confinés et avec des masques bien entendu !). Happy Birthday Grow Up !

Si l’avenir n’est pas dénué de challenges (notamment avec l’avènement potentiel d’une crise économique sans équivalent au 21ème siècle), nous sommes tout de même très fiers du chemin parcouru avec l’équipe depuis nos débuts en Avril 2017. Nous avons donc profité du confinement et du passage de ce cap symbolique des 3 ans pour ralentir un peu et regarder (pour une fois !) dans le rétroviseur afin d’analyser nos succès, nos échecs (surtout !) et les points qui nous permettront de bien préparer la suite de l’aventure Grow Up. Cap des 5 ans nous voilà !

Nous profitons donc de cette série de 3 articles pour replonger dans nos souvenirs et partager quelques enseignements issus de notre parcours qui nous semblent être pertinents pour tout projet entrepreneurial, quel que soit le domaine d’activité considéré, depuis la phase de réflexion amont jusqu’à une phase de « stabilisation » dans laquelle nous nous trouvons actuellement avec Grow Up.

In the beginning there was : la volonté de voler de ses propres ailes et surtout…

…une conviction, partagée entre nous 3, qu’il était possible de faire MIEUX dans notre métier de conseil aux entreprises innovantes.

Faire mieux pour nous cela voulait dire principalement :

  • accompagner les entreprises de manière plus complète,
  • sur du plus long terme,
  • en créant beaucoup plus de valeur ajoutée et
  • pour un coût bien mieux maîtrisé et plus « juste » pour le client.

En parallèle de cela, la bienveillance, la pédagogie et le contact humain nous semblaient bien souvent délaissés pour privilégier la productivité et la rentabilité globale des missions. Il nous paraissait évident que, sans vouloir créer une organisation caritative, un autre modèle de fonctionnement devait pouvoir être dégagé pour gagner en performance.

Le besoin nous paraissait particulièrement marqué pour les créateurs et jeunes entreprises (notamment dans la tech) qui ont la particularité de présenter des besoins d’accompagnement très forts sur des axes stratégiques diversifiés (R&D, business planning, accès au marché, financement). Malheureusement, ils souffrent souvent d’un manque de pouvoir d’achat pour bénéficier d’un accompagnement sur le long terme par des experts métiers. En approfondissant nos recherches, il paraissait très clair qu’il y avait un gap profond entre l’offre d’accompagnement ante-création et l’offre établie des cabinets de conseil. L’offre d’accompagnement en ante-création est souvent très abordable et proposée par des acteurs publics (CCI, structures d’incubation/accélération) visant à offrir un premier degré d’accompagnement haut niveau pour façonner le projet entrepreneurial (validation du besoin, 1er BP). Les cabinets de conseil proposent eux une expertise souvent plus ciblée sur un périmètre plus restreint (souvent centré sur les dispositifs fiscaux : crédit impôt recherche & crédit impôt innovation) et à un coût bien plus significatif, ciblant clairement des PME établies, des ETI et des grands groupes.

Nous avons ainsi très tôt fixé le cap : Grow Up aurait pour mission de prendre le relais des structures d’accélération en place pour proposer un accompagnement opérationnel plus poussé sur quelques thématiques très définies que nous maîtrisons à 200%, pour aider à transformer les start-ups en PME. Les valeurs que nous voulions mettre en avant ont été définies très tôt lors de nos échanges : humain, pédagogie, bienveillance, professionnalisme… Avec une image un peu décalée car l’image du consultant en costard ne convenait pas trop à nos personnalités respectives (preuve en photo !).

Phase I — Évaluation des forces en présence : nous (…et la compétition)

Une fois la raison d’être (et le nom) de notre projet trouvé, il fallait enfin passer à l’action et réfléchir à la mise en place d’une offre qui répondrait au besoin que nous avions détecté. A ce stade, nous avions la chance d’avoir deux « As » dans nos manches : l’excellente complémentarité de nos profils et une connaissance profonde de notre marché (les fameuses 10 000 heures de Gladwell) pour lequel nous maîtrisions déjà les codes et les pratiques. Nous étions capables de réciter alphabétiquement le nom de tous nos concurrents potentiels dans le noir et en dansant sur un pied, connaissions les modèles économiques en place et les tarifs pratiqués (ainsi que leurs méthodes de calcul), les marges en fonction des différentes missions, les pièges potentiels et coûts cachés… En clair, nous ne partions pas à la découverte de la route des Indes. La compréhension du marché primaire et de la compétition sont bien sûr des facteurs importants de succès de tout projet et dans notre cas, nous pouvions compter sur ces atouts qui s’avérèrent plus tard primordiaux pour établir et affiner notre discours commercial.

L’autre point nous différenciant de façon avantageuse fut (et reste) notre très forte complémentarité « technique » provenant de background et expériences professionnelles très variées. Nous savions que nous pouvions couvrir un très large champ d’actions (de la création d’une nouvelle entreprise à la gestion de l’hypercroissance) et répondre ensemble au besoin exprimé avec une capacité opérationnelle beaucoup plus poussée que la moyenne, toujours avec ce désir commun de vouloir se challenger et progresser sur les domaines où nous étions à l’initial moins à l’aise. Cette culture de l’apprentissage et de la curiosité intellectuelle fait partie de l’ADN Grow Up et on la retrouve au quotidien dans les discussions de l’équipe, ce qui nous permet d’explorer et tester rapidement de nouvelles offres de service.

Cette phase de définition de l’offre de services Grow Up et du modèle économique associé fut certainement celle qui nous a posé le plus de problèmes. Nous étions en effet confrontés au problème assez classique que rencontre beaucoup de jeunes sociétés : Comment valoriser de manière juste et adaptée notre valeur ajoutée ?

Nous étions en effet face à un fort besoin exprimé et à des missions parfois complexes nécessitant un temps (et un coût) significatif de notre part. Mais la capacité financière de la part de nos « clients » potentiels s’avérait souvent faible… Il fallait donc trouver un moyen d’abaisser le coût global de nos missions tout en gardant le même niveau de qualité et d’implication. Après avoir passé un peu de temps à analyser différents modèles économiques sur des activités complètement différentes de la nôtre et après quelques tentatives sur des modèles un peu exotiques, c’est du côté de la téléphonie que l’inspiration est subitement arrivée…

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