« Chacun peut changer le monde à son échelle »

Léa Clisson, 4e année du programme Grande École à l’ESSCA, admission parallèle

Concours ACCÈS
Gyroscope
9 min readMay 11, 2023

--

Après une licence en droit, Léa Clisson a intégré la 4e année du programme Grande École à l’ESSCA en septembre 2022. Spécialisée en marketing digital, l’étudiante siège également depuis quelques mois au conseil étudiant de la ville d’Aix-en-Provence. Cette idéaliste aux pieds sur terre souhaite contribuer à changer le monde à son échelle, pourquoi pas en évoluant au sein d’un grand groupe international.

Léa Clisson © Hello Marine

« Les grandes entreprises ont véritablement le pouvoir de changer les choses. » Pour Léa Clisson, en 4e année du programme Grande École à l’ESSCA d’Aix-en-Provence, il est plus que jamais nécessaire que notre société s’adapte aux bouleversements sociétaux et environnementaux actuels. Et si pour elle, chacun peut agir à son échelle, ce sont surtout aux grands groupes de s’engager. Sa carrière rêvée ? Intégrer une entreprise internationale cosmétique ou pharmaceutique pour apporter sa pierre à l’édifice : « Sephora, par exemple, fait aujourd’hui beaucoup plus attention à la provenance et à la composition des produits qu’elle distribue », explique l’étudiante. « Cependant, comme beaucoup d’entreprises, il leur reste encore beaucoup de progrès sociaux et environnementaux à faire, auxquels j’aimerais contribuer », ajoute-t-elle.

Faite pour le droit ?

Lilloise de naissance, Léa a grandi dans le sud de la France jusqu’à son adolescence. Alors au collège, son père trouve un emploi au Canada. Toute la famille le suit. Léa passe 3 ans à Montréal avant de rentrer à Aix-en-Provence. Elle effectue sa terminale économique et sociale au lycée du Sacré-Cœur, avant d’intégrer une licence de droit dans la même ville.

Au fur et à mesure que les semestres défilent, Léa commence à s’interroger : est-elle vraiment faite pour cette voie ? « Il faut vraiment être passionné pour évoluer dans le droit, et j’étais petit à petit en train de réaliser que ce n’était pas mon cas », se souvient-elle.

En parallèle de ses études, Léa est vendeuse dans une boutique de vêtements pour enfant, Okaïdi. Elle aime le contact avec la clientèle et relever les défis de la vente : « Nous avions un chiffre d’affaires à atteindre, et cette idée de challenge quotidien me plaisait beaucoup. »

L’étudiante commence à se renseigner sur les différentes poursuites d’études en Master et, forte de cette expérience positive dans la vente, songe à se tourner vers une école de commerce et de management. « Et puis mes parents ont fait carrière dans ce domaine, ils ont travaillé au sein de grandes entreprises, ont monté leur société… c’était un milieu déjà un peu familier pour moi », précise-t-elle.

Léa se rappelle alors qu’en terminale, des étudiants de l’ESSCA étaient venus dans son lycée présenter leur école. « Je n’étais pas intéressée car je voulais m’orienter vers le droit, mais le nom m’avait marquée. » Après s’être rendue aux portes ouvertes de l’établissement et sur les conseils de son entourage, Léa décide de postuler à l’ESSCA en admission parallèle, ainsi qu’à l’école de management marseillaise Kedge. Ces deux établissements de la région lui semblent les plus réputés. « Pour être sincère, au début, je voulais intégrer Kedge », confie l’étudiante. « Cependant, les oraux ont changé la donne. »

Retournement de situation

À l’occasion des entretiens d’admission de l’ESSCA, Léa découvre un peu plus l’école : « j’ai été saisie par l’énergie et la convivialité des lieux », se souvient-elle. « J’ai rencontré des étudiants de l’école qui m’ont donné des conseils, j’étais très entourée » Léa passe deux oraux : le premier, en anglais, est « très académique ». Quelques jours avant, les candidats reçoivent une liste de six sujets d’actualité, comme les unions économiques dans le monde, le Brexit… « l’entretien est une discussion pour évaluer l’aisance à l’orale. Mais pas de panique, le jury ne nous veut pas bilingues ! Il souhaite simplement savoir si nous avons de bonnes bases en anglais, pour pouvoir nous améliorer ensuite », estime Léa.

Le second entretien est en français cette fois, et dure 45 minutes. « On cherche à savoir d’où tu viens, qui tu es, comment tu fonctionnes… » détaille-t-elle. « je l’ai abordé comme une discussion. » Un échange « enrichissant » avec les jurés, que Léa trouve à la fois « à la fois chaleureux et très professionnels… »

« Je me suis sentie prise en considération et j’ai eu l’impression d’avoir passé un véritable concours d’entrée, où j’ai dû faire mes preuves. », résume-t-elle, Cette expérience, décisive, lui fait changer d’avis : « c’était désormais à l’ESSCA que je voulais aller, même si j’avais été déjà admise en Master à Kedge. »

Une nouvelle famille

Et c’est dans cette école que Léa fait finalement sa rentrée en septembre 2022. Avec une trentaine d’autres élèves, elle part d’abord un mois sur le campus d’Angers de l’ESSCA, pour une remise à niveau. « Il y a eu tout de suite une très bonne ambiance. Je suis assez sociable, mais je n’espérais pas me faire autant d’amis aussi rapidement », sourit l’étudiante. À son retour à Aix-en-Provence, Léa est plus à l’aise avec des matières comme les statistiques et la finance, qu’elle n’avait pas étudiées en droit. Sur son nouveau campus, elle garde les amitiés tissées à Angers et s’en fait de nouvelles : « en 4e année, il n’y a que deux classes de trente élèves. Tout le monde s’entend bien, on se voit en dehors de l’école… C’est un peu comme une famille. »

Côté cours, c’est un grand changement pour Léa, qui se spécialise dans le marketing digital : « à la fac de droit, il s’agissait uniquement de travail théorique et individuel, j’étais seule devant mon ordinateur », se souvient-elle. « Mais à l’ESSCA, j’apprends à travailler en groupe, à trouver des sujets qui plaisent à tous, à composer avec les disponibilités de chacun pour organiser des réunions. C’est très formateur et cela permet aussi de nouer de nouvelles amitiés. »

L’étudiante apprécie également la dimension « concrète » des cours, avec l’apprentissage de notions, puis leur mise en pratique au travers de projets et d’études de cas.

En phase avec son époque

Ses cours préférés ? « J’aime beaucoup la stratégie, il y a un côté très créatif à trouver de nouvelles manières de faire fonctionner et de développer une entreprise », justifie Léa. L’étudiant apprécie également les cours de leadership, même si elle ne se considère pas comme « une meneuse » de groupe. « C’est une discipline humaine et psychologique, tournée vers les autres », estime-t-elle. La corporate social responsibility fait également partie des enseignements préférés de l’étudiante. « Notre monde est en constante évolution, chacun doit s’adapter, en particulier les entreprises » considère Léa. « Protéger l’environnement, considérer l’être humain… c’est tout simplement indispensable aujourd’hui », ajoute-t-elle, catégorique. « L’ESSCA met ces problématiques au cœur de ses enseignements, c’est une école en phase avec son époque. »

« Bien sûr qu’on peut créer une entreprise à la fois rentable, durable et éthique. »

Lors de sa semaine d’intégration sur le campus d’Aix-en-Provence, Léa participe au challenge « Make Sens », organisé par l’ESSCA. Lors de celui-ci, chaque équipe doit créer un projet prenant en compte les problématiques sociales et environnementales actuelles. Le groupe de Léa s’inspire de Vinted et propose un festival où chacun viendrait avec ses vêtements pour les vendre sur place. Les étudiants imaginent les moindres détails de ce projet : les concerts, les stands de nourriture, l’accueil des participants… et même un système de récupération de vêtements auprès des écoles et des universités, pour celles et ceux qui ne pourraient se rendre sur place. Un concept ambitieux et original, qui remporte le premier prix.

« J’avais envie de m’engager auprès de ma ville et des autres étudiants. »

À la suite du concours, l’ESSCA propose à Léa de candidater au conseil étudiant de la ville d’Aix-en-Provence. Elle accepte la proposition. Tous les deux mois, elle rejoint désormais une cinquantaine d’autres étudiants pour discuter directement avec les adjoints de la mairie. « On aborde des sujets qui concernent directement la communauté étudiante, comme le logement, l’accès à la culture et au sport, on propose aussi des pistes d’amélioration à la municipalité… », raconte Léa. « J’ai grandi à Aix-en-Provence et j’avais envie de m’engager auprès de ma ville et des autres étudiants », explique-t-elle.

Deux villes complémentaires

En dehors de ses cours et de ses responsabilités au conseil étudiant, Léa aime sortir avec ses amis, aller à la salle de sport et au cinéma. Quand les beaux jours approchent, l’étudiante multiplie les allers-retours à Marseille, située à une trentaine de kilomètres : « Certains préfèrent tout faire à pied, avoir leurs habitudes pour aller boire des verres… et Aix-en-Provence est parfaite pour cela », explique-t-elle. D’autres, dont je fais partie, aiment bien s’échapper de temps en temps à Marseille, où il y a plus de possibilités de sorties. » continue-t-elle. Et côté bons plans marseillais, Léa n’est pas en reste : « il y a beaucoup de spots au bord de la mer, comme le R2, le rooftop des Terrasses du port et son coucher de soleil incroyable. Je sors aussi au Cabanon de Paulette, qui propose des apéros sur la plage ou à l’Escale Borély : la grande roue permet d’avoir une vue imprenable sur la ville. » Pour l’étudiante, les deux villes sont complémentaires : « l’une ne va pas sans l’autre ».

Avoir un impact positif

Mais au deuxième semestre, il ne sera plus question de Marseille ou d’Aix-en-Provence pour Léa. L’étudiante passera trois mois à Budapest. « Partir un semestre à l’étranger est une des conditions pour valider son Master. Et c’est une bonne chose ! ». Elle ira rejoindre les bancs de l’université de la capitale hongroise, pour continuer à étudier le marketing digital. « Ce sont mes amis qui m’ont conseillé cette destination », indique Léa. « Et puis, l’ESSCA y a un campus, cela me rassure. »

Et lorsqu’elle se projette sur le marché du travail, c’est chez l’annonceur que Léa s’imagine. « Le marketing digital est une affaire de stratégie mais aussi de storytelling, et je veux faire partie de l’histoire que je raconterai », justifie-t-elle. « Comme je le mentionnais au début de cet entretien, j’espère que ma carrière aura un impact positif sur le monde qui m’entoure », ajoute-t-elle. Devant sa détermination, on ne peut que le lui souhaiter.

La playlist de Léa

« J’écoute de la musique partout, tout le temps. Depuis la seconde, j’ai le même casque audio, ultra solide, qui m’accompagne partout. Quand j’écoute les morceaux de cette playlist le matin, je me sens détendue. Cela me met dans une bonne vibe pour le reste de la journée. » — Léa

Le CV de poche de Léa Clisson

  • Mars-mai 2023 : échange à l’Université de Budapest, Hongrie
  • Depuis octobre 2022 : membre du conseil étudiant de la Ville d’Aix-en-Provence
  • Depuis septembre 2022 : 4e année du Programme Grande École, spécialité digital marketing — ESSCA, Aix-en-Provence
  • 2022 : obtention d’une licence en droit, Aix-Marseille Université, Aix-en-Provence
  • 2019 : obtention du baccalauréat économique et social, lycée du Sacré-Cœur, Aix-en-Provence

À propos de l’ESSCA

L’ESSCA est une Grande École de Commerce française qui propose des formations en gestion et en management. Elle possède le label EESPIG (Établissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général). Cette qualification atteste de la qualité de l’enseignement délivré, du caractère non lucratif et d’une gestion désintéressée. Membre de la Conférence des Grandes Écoles, elle délivre avec son Programme Grande École un diplôme Bac+5 visé, revêtu du grade de Master et avec son programme Bachelor en Management International un diplôme Bac+3 visé revêtu du grade de Licence.

Implanté sur 10 sites d’enseignement en France et à l’international (Aix-en-Provence, Angers, Bordeaux, Lyon, Paris, Strasbourg, Budapest, Shanghai, Luxembourg et Malaga), le groupe ESSCA propose un cursus international en lien avec un vaste réseau d’universités partenaires dans 56 pays.

L’ESSCA porte des valeurs d’humanisme qui placent l’étudiant au cœur de son projet pédagogique, favorisant ainsi l’épanouissement personnel et la recherche de l’excellence.

L’école fait également partie des 1% des écoles de management dans le monde à la fois détentrice des accréditations AACSB, AMBA et EQUIS, et classée dans le palmarès des meilleurs Masters en management du Financial Times.
En savoir +

Intégrer l’ESSCA par le concours ACCÈS

Concours commun aux écoles de Management, ACCÈS permet d’intégrer trois Grandes Écoles de management, l’ESSCA, l’ESDES et l’IÉSEG :

en 1ère année du Programme Grande École (admission post bac et bac +1) sur concours comportant :

3 épreuves écrites :

  • La synthèse,
  • L’anglais,
  • Le raisonnement logique et les mathématiques.

2 épreuves orales :

  • L’anglais
  • L’entretien

En 3e ou 4e année du Programme Grande École depuis 2022 (admission bac +2 et bac+3) avec une sélection en admissions parallèles comportant :
1 Dossier de candidature
2 épreuves orales :

  • L’entretien de motivation
  • L’entretien d’anglais

Un seul site pour postuler : concours-acces.com

--

--