Concilier sa passion et son métier

Nathan Le Guerneuvé, programme Grande École à l’IÉSEG Paris, admission post-bac

Concours ACCÈS
Gyroscope
8 min readMar 21, 2024

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Au lycée, Nathan Le Guerneuvé, fan inconditionnel de sport, se destinait au métier de kinésithérapeute. Mais après un an de médecine, l’étudiant décide de se réorienter et intègre l’IÉSEG Paris. S’il a bifurqué de chemin, sa passion reste intacte : ce joueur de handball en région souhaite poursuivre une carrière dans le marketing sportif. Son rêve ? Travailler aux côtés de la prestigieuse équipe française de cyclisme Groupama FDJ.

Nathan Le Guerneuvé © Nelly Garreau

« Je pense que j’avais un peu idéalisé la profession de kiné ». Admettre s’être trompé sur son orientation n’est pas le plus évident, surtout lorsqu’il s’agit d’un rêve d’enfant. Et puis, comment rebondir ensuite ?

Passionné de sport, Nathan Le Guerneuvé ne se voyait pas exercer de métier autre que celui de kinésithérapeute. Scolarisé au lycée Albert-Camus à Bois-de-Colombe dans les Hauts-de-Seine, il s’oriente vers une terminale scientifique, spécialité mathématiques, physique et SVT dans l’objectif de poursuivre des études de médecine. Après l’obtention de son bac en section européenne avec mention, il s’inscrit en LAS (Licence Accès Santé) à l’Université Paris-Est Créteil. Au bout de quelques mois, c’est la déception : « Les cours n’étaient que du par cœur, sans laisser de place à l’humain », se rappelle-t-il. « J’ai aussi eu l’occasion de discuter avec des kinés, leur quotidien n’avait rien à voir avec l’image que je m’en faisais. »

Demander conseil

Que faire ? « J’ai commencé à en parler autour de moi », explique Nathan. À son père, assureur, et à des amis étudiants à l’IÉSEG de Paris. « Ils m’ont montré leurs cours, parlé de la richesse de la vie associative sur le campus… j’ai senti que c’était un univers qui pouvait me correspondre ». L’étudiant se renseigne donc sur l’établissement : « j’ai vu que l’école était très bien classée et qu’il y avait de nombreux enseignants intervenants qui travaillaient en parallèle », indique-t-il. « Je me suis dit que cela devait rendre les cours concrets et adaptés au monde professionnel. »

Nathan se lance dans la préparation du concours ACCÈS. « Je me suis beaucoup servi des annales, pour m’entraîner à comprendre la logique des épreuves », confie-t-il. Pour l’anglais, il configure la langue de son ordinateur et de son téléphone. Il regarde aussi les séries et films en version originale, d’abord sous-titrés en français puis en anglais. Pour travailler sur la synthèse, c’est son père qui lui donne l’astuce : « comme je suivais beaucoup le rugby, le handball, le foot… Il m’a conseillé de regarder comment les journaux arrivaient à résumer toute l’intensité d’un match en seulement quelques lignes », raconte-t-il. « Le travail d’un journaliste est de synthétiser l’information, pourquoi ne pas s’en inspirer pour le concours ? »

Admissible, il passe les épreuves orales sur le campus de l’IÉSEG Paris. « Stressé » par celle d’anglais, malgré sa mention européenne, il en ressort soulagé : « la professeure avait choisi le sujet avec moi, sur la Sécurité sociale aux États-Unis », détaille-t-il. « On a ensuite dérivé et construit naturellement une discussion. C’était très fluide, au final. »

Pour l’entretien de motivation, Nathan est plus à l’aise : « il fallait montrer qui j’étais, pourquoi je voulais rejoindre l’IÉSEG…heureusement, j’avais fait beaucoup de recherches sur l’école et échangé en amont avec des étudiants. »

Une adaptation rapide

Nathan fait sa rentrée à l’IÉSEG Paris avec un peu d’appréhension, ne connaissant personne dans sa promotion. Mais bien vite, des liens se créent : « Dès le premier jour, il y avait des activités organisées par l’école et les associations étudiantes pour favoriser les échanges entre nous », se rappelle-t-il. « Au bout d’une semaine, tout le monde se connaissait et s’entendait bien. Je me suis très vite senti à l’aise ». Joueur de handball en sélection régionale, il rejoint rapidement l’équipe de l’IÉSEG. « Le jeudi après-midi est banalisé et réservé à la pratique sportive ou aux activités associatives », explique Nathan. « Cela me laisse du temps pour me consacrer au handball et à d’autres sports, sans avoir à me casser la tête avec mon agenda. » Si l’étudiant n’est pas dans ce cas, il tient cependant à préciser que des aménagements spéciaux pour les cours sont proposés aux sportifs de haut niveau, « ce que toutes les écoles ne font pas », indique-t-il.

« Au bout d’une semaine, tout le monde se connaissait et s’entendait bien. Je me suis très vite senti à l’aise. »

Nathan fait également partie du programme ambassadeur de l’IÉSEG ainsi que du Travel club, qui met sur pied un week-end surprise à l’étranger au second semestre pour une soixantaine d’étudiants et d’étudiantes. « On organise également quatre afterworks par an dans différents lieux parisiens », ajoute-t-il. « Je m’amuse et rencontre plein de personnes différentes, tout en gagnant en compétences. » Gestion d’un budget, négociation des tarifs, prospection de lieux… des missions « variées et formatrices » pour l’étudiant.

Composer avec différentes personnalités

Côté cours, Nathan semble s’être également bien adapté. Outre le droit et la sociologie qu’il étudiait déjà en médecine, il découvre avec curiosité de nouvelles disciplines comme la micro — « à échelle d’un acheteur ou d’un vendeur par exemple » — et la macroéconomie, « qui concerne plutôt l’étude d’un secteur ». Fan de sports collectifs, il se plaît aussi à travailler en équipe : « nous avons beaucoup de projets interdisciplinaires, qui mixent plusieurs matières, c’est très enrichissant », indique l’étudiant. « Souvent, ce n’est pas nous qui formons les groupes, mais les enseignants », continue-t-il. « Ce n’est pas dérangeant pour moi, au contraire. Dans le monde du travail, nous ne choisissons pas nos collègues la plupart du temps. Cela nous apprend à composer avec différentes personnalités. »

Savoir se lancer

Nathan estime être « très bien accompagné » par ses professeurs, souvent disponibles pour l’aider ou répondre à ses questions. « Nous sommes dans de petites classes d’environ 35 élèves, c’est un peu dans la continuité du lycée. » L’étudiant apprécie également la possibilité de suivre des cours de remise à niveau de maths ou d’économie, pour celles et ceux qui n’auraient pas eu ces spécialités au bac : « on se met beaucoup moins la pression, sachant que tout est facilité pour rattraper le niveau ».

« J’ai tenu des conférences devant 200 à 300 personnes, je n’en aurais jamais été capable si je n’avais pas eu de cours de théâtre. »

Surpris par les cours de théâtre — « au départ, je me demandais à quoi ça allait me servir » — Nathan s’aperçoit qu’il devient plus à l’aise pour parler en public et que son élocution se fluidifie. « En tant qu’élève ambassadeur de l’IÉSEG, j’ai tenu des conférences devant 200 à 300 personnes, je n’en aurais jamais été capable si je n’avais pas fait du théâtre », estime-t-il. L’étudiant avoue d’ailleurs avoir eu une belle montée d’adrénaline il y a quelque temps, lorsqu’il accepte de remplacer au pied levé le président des élèves ambassadeurs pendant une journée portes ouvertes de l’école : « il y avait beaucoup de monde et sur l’estrade j’étais aux côtés de Caroline Roussel, la directrice de l’IÉSEG ». Ce que Nathan ne mentionne pas tout de suite, c’est qu’il est alors en première année : « c’était comme sauter dans le vide, mais je suis content d’avoir eu l’opportunité de me lancer, et j’ai eu envie de le refaire. »

Si Nathan a abandonné son rêve de devenir kiné, il semble en avoir trouvé un autre : le marketing sportif. « Je sais que c’est un secteur très demandé, mais c’est ce qui me fait envie actuellement », justifie-t-il. Au collège, l’étudiant avait effectué un stage d’observation à la Française des jeux : « j’aimerais y revenir avec tout le recul et le savoir que j’ai acquis grâce à mes cours », explique-t-il. « Et pourquoi pas intégrer le pôle marketing de leur équipe de cyclisme, l’une des meilleures au monde ». Nathan aurait-il trouvé son chemin ? « En tout cas, que cela soit en classe, au sein des associations ou des équipes sportives, je me sens vraiment à ma place ici », conclut-il.

La playlist de Nathan

« Ma playlist est assez variée car elle allie l’énergie de l’afrobeat dans Love Nwantiti (CKay et Franglish) à la mélodie positive de Nesesari (Kizz Daniel et Philkeyz). Elle se plonge dans le monde latin avec Te Robaré (Nicky Jam et Ozuna) et Callaita (Bad Bunny et Tainy) tout en explorant des rythmes poignants et réfléchis à travers Meridian (Dave et Tiakola), Parapluie (Coelho), 93 Mesures (Dinos), et On Verra (Nekfeu). Ma playlist se termine en beauté avec le classique My Boo (Usher et Alicia Keys) et Deïdo (Dinos), reflétant une diversité musicale et émotionnelle. » — Nathan

Le CV de poche de Nathan Le Guernevé

  • Depuis mai 2023 : pôle événementiel du Travel club, IÉSEG, Paris, France
  • Depuis octobre 2022 : élève ambassadeur au pôle événementiel, IÉSEG, Paris, France
  • Depuis septembre 2022: programme Grande École, IÉSEG, Paris, France
  • Septembre 2021 — mai 2022 : première année LAS (Licence Accès Santé), Université Paris-Est Créteil, Créteil, France
  • 2021 : obtention du baccalauréat spécialité mathématiques, physique et SVT, mention Assez Bien, lycée Albert-Camus, Bois-de-Colombe (Hauts-de-Seine), France

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À PROPOS DE L’IÉSEG

Fondée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Écoles et de la FESIC, l’IÉSEG School of Management se positionne parmi les meilleures Écoles de Management et fait partie des écoles mondiales ayant décroché la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA.

Ayant pour mission de former et de faire grandir les acteurs du changement œuvrant pour une société meilleure, l’École propose à ses 7 000 étudiants, répartis sur ses 2 campus de Lille et de Paris-La Défense, une grande variété de programmes post-bac, postgraduate, executive ou sur-mesure dédiés aux entreprises.

En savoir +

Intégrer l’IÉSEG par le concours ACCÈS

Concours commun aux écoles de Management, ACCÈS permet d’intégrer trois Grandes Écoles de management, l’IÉSEG, l’ESDES et l’ESSCA :

en 1ère année du Programme Grande École (admission post bac et bac +1) sur concours comportant :

3 épreuves écrites :

  • La synthèse,
  • L’anglais,
  • Le raisonnement logique et les mathématiques.

2 épreuves orales :

  • L’anglais
  • L’entretien

En 3e ou 4e année du Programme Grande École depuis 2022 (admission bac +2 et bac+3) avec une sélection en admissions parallèles comportant :
1 Dossier de candidature
2 épreuves orales :

  • L’entretien de motivation
  • L’entretien d’anglais

Un seul site pour postuler : concours-acces.com

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