Construire son parcours sans se fermer de portes

Jeanne Roiret, 2e année du programme Grande École à l’ESSCA, admission post-bac

En 2e année du programme Grande École à l’ESSCA, Jeanne Roiret a quitté Lyon, sa ville d’origine, pour venir étudier sur le campus d’Aix-en-Provence. Encore indécise quant à son avenir professionnel, Jeanne a cependant une certitude : elle exercera un métier tourné vers les autres et s’imagine un jour peut-être créer son entreprise dans le monde de la petite enfance.

© Hello Marine

Construire son futur sans se fermer de portes. Un objectif pour beaucoup de lycéens et d’étudiants, surtout lorsqu’ils sont encore incertains quant à la direction de leur vie professionnelle.

En 2e année du programme Grande École à l’ESSCA d’Aix-en-Provence, Jeanne Roiret ne sait pas encore précisément vers quelle carrière se tourner. Mais contrairement à d’autres, cette hésitation n’est pas source d’inquiétude, au contraire : « À l’ESSCA, j’ai l’impression d’apprendre beaucoup de choses qui me seront utiles dans le monde du travail, et ce peu importe la profession vers laquelle je souhaite me diriger : management, marketing, gestion, comptabilité… c’est très général et très concret en même temps », explique-t-elle. « Les professeurs et le personnel administratif sont là pour me guider dans les cours et mes choix d’orientation, tout en me laissant libre d’explorer les disciplines qui m’intéressent. C’est un bel équilibre », sourit-elle.

Explorer de nouveaux horizons

En 2020, alors en terminale, spécialité économie et mathématiques au lycée Aux Lazaristes à Lyon, Jeanne rêve de nouveaux horizons, sans savoir où s’orienter : « je savais juste que j’avais envie de changer de ville, de rencontrer de nouvelles personnes. Pour moi, c’est ça les études », justifie-t-elle. « À la base, je voulais travailler dans la petite enfance, mais je n’avais pas d’idée précise et je commençais à douter », se rappelle-t-elle. Jeanne songe à intégrer une école de commerce, « pour ne pas se fermer de portes, et pourquoi pas un jour monter ma propre structure ». Elle visite alors le campus de l’ESSCA à Aix-en-Provence lors des portes ouvertes. Un véritable « coup de cœur », pour la lycéenne : « toutes les personnes que j’ai rencontrées ont été accueillantes et chaleureuses, et j’ai aussi beaucoup aimé la taille humaine du campus. Je me suis sentie déjà un peu chez moi. »

Jeanne décide alors de tenter le concours ACCÈS pour rejoindre la 1ère année du programme Grande École. Afin d’être préparée « au mieux », elle opte pour une prépa intensive, en plus de ses révisions personnelles. Durant une semaine pendant les vacances scolaires, du lundi au dimanche, Jeanne étudie une matière par jour : mathématiques, grammaire anglaise… un « bel entrainement » pour l’étudiante. « La prépa m’a beaucoup aidée, notamment pour m’apprendre à m’organiser dans les révisions, mais aussi me rassurer », se rappelle-t-elle. « Après, je suis aussi consciente que cela a un coût financier », nuance Jeanne. « C’est utile mais ce n’est pas non plus indispensable. Des amies ont réussi le concours sans passer par une prépa.» Mais le plus important pour Jeanne ? « Bien dormir et pas de bachotage ! 2 jours avant le concours, j’ai arrêté de réviser et j’ai pris du temps pour moi. »

En septembre 2021, Jeanne emménage à Aix-en-Provence pour intégrer l’ESSCA, en colocation avec une camarade de son ancien lycée, qui étudie dans une autre école.

Nouvelle ville, nouvel établissement… Si Jeanne a une petite boule au ventre sur le chemin de son premier jour, celle-ci disparaît rapidement : « Évidemment, le bus que je dois prendre est en retard, ce qui me stresse encore plus… Mais heureusement, je me mets à discuter avec une autre étudiante qui l’attend aussi et on se rend rapidement compte qu’on va toutes les deux à l’ESSCA ! » Bien vite, Jeanne rencontre d’autres élèves, notamment grâce à la première semaine d’intégration de l’école : « il n’y a pas de cours mais uniquement des activités comme de l’accrobranche, des randonnées, des jeux de plein air, des sorties culturelles », énumère-t-elle.

« Dès la première semaine, j’ai noué des amitiés sincères, qui durent encore aujourd’hui et que j’espère garder toute ma vie. »

De la ville à la nature

Avec ses amis, Jeanne découvre Aix-en-Provence et ses environs : « la ville est incroyablement belle. On peut aussi tout faire à pied et je m’y sens en sécurité », explique-t-elle. L’étudiante donne souvent rendez-vous sur la place de l’hôtel de ville, où les marchés de producteurs locaux côtoient les terrasses de café ensoleillées. « Il fait tout le temps beau ici, alors j’en profite ! La nature est magnifique, en une vingtaine de minutes de voiture, on arrive à des sentiers de randonnées incroyables… J’ai aussi découvert le massif de la Sainte-Victoire, où peignait Paul Cézanne, et bien sûr les Calanques et leur bleu lagon, aussi belles que je les imaginais ! »

Un accompagnement sur mesure

Rapidement, Jeanne prend aussi ses marques en cours : « les enseignements sont très interactifs et créatifs, en 2e année, on a déjà des projets à mener sur plusieurs semaines et à présenter devant la classe, c’est passionnant et très formateur », raconte l’étudiante. Par exemple, une partie des cours de langues étrangères est dédiée à la réalisation d’un CV correspondant aux standards requis du pays : vocabulaire mais aussi mise en page, rubriquage… « c’est vraiment complet », estime Jeanne. « On est aussi très accompagnés : on est dans de petites classes de trente étudiants et les profs sont disponibles pour toutes nos questions… ils connaissent même le prénom de chacun d’entre nous ! » s’exclame avec enthousiasme l’étudiante. Aussi, s’il reste des notions incontournables à apprendre par cœur dans chaque matière, Jeanne apprécie « l’esprit critique » encouragé par sa formation : « on nous apprend à penser par nous-même, à nous remettre en question, à accepter les critiques, à demander de l’aide… des soft skills qui nous seront utiles plus tard dans notre milieu professionnel, mais aussi dans notre vie ! »

S’immerger dans le monde professionnel dès la 1ère année

Les étudiants sont également immergés dans le monde professionnel très tôt, avec un stage de 2 mois en entreprise dès la première année, à effectuer en France ou à l’étranger. L’année dernière, Jeanne est partie à Madagascar, prêter main forte à Armada, une association humanitaire médicale : « accueil des patients, pesée… j’étais vraiment au contact avec les gens », raconte Jeanne. Un stage formateur et fidèle à ses convictions. « Je suis consciente d’avoir beaucoup de chance dans ma vie et que d’autres n’en ont pas autant », confie l’étudiante. « Si j’ai la possibilité d’aider ceux qui en ont besoin, je n’hésite pas. » Cet engagement humanitaire s’inscrit également dans le quotidien de Jeanne : « au lycée, je participais à des collectes et à l’ESSCA, j’ai rejoint l’ASE, l’association solidaire de l’école tournée vers l’environnement et le social », indique-t-elle. « On aide la SPA, les Restos du Cœur, on organise également des opérations humanitaires pour l’Ukraine… »

« Je me suis sentie vraiment à ma place à l’ESSCA et très bien accueillie, alors que j’étais un peu perdue. Je souhaite aider à mon tour ceux qui comme moi sont hésitants. »

Depuis la rentrée 2022, Jeanne est également auxiliaire ambassadrice ESSCA. Son rôle ? Coordonner les étudiants volontaires qui représentent l’école dans les salons, les lycées… « Cela m’apprend énormément de choses : je gère les plannings, les personnes, le contact avec les établissements qui nous reçoivent… » détaille l’étudiante. « Je me suis sentie vraiment à ma place à l’ESSCA et très bien accueillie, alors que j’étais un peu perdue. Je souhaite aider à mon tour ceux qui comme moi sont hésitants, et leur faire part de mon expérience », ajoute-t-elle. « Sur Parcoursup et plus largement sur Internet, c’est difficile de se faire une idée d’un établissement. C’est bien de pouvoir parler à un étudiant en face à face, on peut poser toutes nos questions et se rendre assez vite compte de l’esprit de l’école. »

Un pas vers l’entrepreneuriat

« Inspirée » par ses premières années à l’ESSCA, Jeanne commence désormais à affiner son projet professionnel. L’envie d’un métier tourné vers les autres ne la quitte pas et l’étudiante songe à se lancer dans l’entrepreneuriat : « Au lycée, je faisais beaucoup de babysitting. Je me suis rendue compte que nombre de parents n’étaient pas satisfaits de la crèche de leurs enfants : trop grande, trop peu de suivi éducatif, des bébés parfois un peu isolés… », indique-t-elle. L’étudiante se verrait bien un jour ouvrir sa propre micro-crèche innovante, pour « accompagner les enfants dans la période de développement la plus importante de leur vie. »
Construire son futur sans se fermer de portes… Mission accomplie ?

« J’écoute beaucoup de musiques sans paroles pour m’aider à me concentrer quand je travaille, les autres c’est plutôt des musiques qui me motivent ou qui me font réfléchir. Ma musique préférée est On verra parce qu’elle me rappelle qu’on ne sait pas ce qu’il va se passer dans le futur et qu’il faut arrêter d’essayer de tout prévoir. » — Jeanne

Le CV de poche de Jeanne Roiret

• Depuis sept. 2022 :
  - auxiliaire ambassadrice — ESSCA, Aix-en-Provence
  - bénévole à l’ASE, association solidaire de l’ESSCA
• Sept. 2021 — à aujourd’hui : Premier cycle du programme Grande École — ESSCA, Aix-en-Provence
• 2021 : obtention du baccalauréat général spécialité mathématiques et économie, lycée Aux Lazaristes, Lyon

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À propos de l’ESSCA

L’ESSCA est une Grande École de Commerce française qui propose des formations en gestion et en management. Elle possède le label EESPIG (Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général). Cette qualification atteste de la qualité de l’enseignement délivré, du caractère non-lucratif et d’une gestion désintéressée. Membre de la Conférence des Grandes Écoles, elle délivre avec son Programme Grande Ecole un diplôme Bac+5 visé, revêtu du grade de Master et avec son programme Bachelor en Management International un diplôme Bac+3 visé revêtu du grade de Licence.

Implanté sur 10 sites d’enseignement en France et à l’international (Aix-en-Provence, Angers, Bordeaux, Lyon, Paris, Strasbourg, Budapest, Shanghai, Luxembourg et Malaga), le groupe ESSCA propose un cursus international en lien avec un vaste réseau d’universités partenaires dans 56 pays.

L’ESSCA porte des valeurs d’humanisme qui placent l’étudiant au cœur de son projet pédagogique, favorisant ainsi l’épanouissement personnel et la recherche de l’excellence.

L’école fait également partie des 1% des écoles de management dans le monde à la fois détentrice des accréditations AACSB, AMBA et EQUIS, et classée dans le palmarès des meilleurs Masters en management du Financial Times.
En savoir +

Intégrer l’ESSCA par le concours ACCÈS

Concours commun aux écoles de Management, ACCÈS permet d’intégrer trois Grandes Écoles de management, l’ESSCA, l’ESDES et l’IÉSEG :

en 1ère année du Programme Grande École (admission post bac et bac +1) sur concours comportant :

3 épreuves écrites :

• La synthèse,
• L’anglais,
• Le raisonnement logique et les mathématiques.

2 épreuves orales :

• L’anglais
• L’entretien

En 3e ou 4e année du Programme Grande École depuis 2022 (admission bac +2 et bac+3) avec une sélection en admissions parallèles comportant :
1 Dossier de candidature
2 épreuves orales :

• L’entretien de motivation
• L’entretien d’anglais

Un seul site pour postuler : concours-acces.com