« En intégrant l’école, j’ai eu l’impression d’entrer dans une grande famille »

Élisa Triolier, 3e année du programme Grande École à l’ESDES, admission post-bac

Élisa Triolier a obtenu son bac STMG en juin 2020. Comme beaucoup, elle a passé ses derniers mois de lycéenne à suivre ses cours à distance et à voir sa vie sociale ralentie par la pandémie. Mais à peine arrivée sur le campus lyonnais de l’ESDES en septembre de la même année, alors que la crise sanitaire se poursuit, Élisa est rapidement accueillie par les autres étudiants de l’école, prêts à l’aider pour que sa rentrée se passe au mieux. Trois ans plus tard, elle prépare son entrée en Master et mène désormais une vie bien remplie. Vie associative, cours immersifs, stages en entreprise, sorties entre amis… elle nous raconte.

Élisa Triolier © Hello Marine

En mars 2020, Élisa Triolier est en terminale STMG (1) spécialité marketing au lycée Saint-Joseph à Miribel dans l’Ain, lorsque la pandémie de Covid-19 frappe de plein fouet.
Comme tous, son quotidien est bouleversé. Élisa passe ses derniers mois de lycéenne à suivre les cours de chez elle, dans la petite ville de Saint-André-de-Corcy, et à voir la plupart de ses amis derrière un écran.

Un établissement à taille humaine

Si le monde semble s’être arrêté de tourner, elle doit cependant continuer à penser à son avenir. Elisa souhaite poursuivre dans le commerce, une voie qu’elle a découverte au lycée.

Heureusement, avant le confinement, elle a pu se rendre aux portes ouvertes de plusieurs établissements : ESSCA, IESEG… « Mais c’est avec l’ESDES que j’ai vraiment accroché », explique-t-elle. « Lorsque je suis venue visiter l’école, j’ai eu un vrai contact avec les enseignants mais aussi les élèves ambassadeurs. » se rappelle-t-elle. Si l’accueil chaleureux a sans aucun doute été un plus pour Élisa, elle admet avoir été aussi séduite par les multiples possibilités d’échanges à l’international, ainsi que par l’éventail de cours en anglais, « idéal » pour améliorer son niveau, qu’elle ne trouve pas encore assez élevé.

« Et puis, je viens d’un petit lycée où nous étions 8 dans ma classe, je voulais étudier dans un établissement à taille humaine, où je me sentirai accompagnée », ajoute-telle. « L’ESDES encourage également beaucoup le bénévolat et à aider ceux qui ont moins de chance que nous », poursuit l’étudiante. Un dernier point important pour Élisa, engagée dans l’humanitaire depuis ses années collège. À tout juste 14 ans avec l’association En France du Monde, elle est partie en Bosnie-Herzégovine pour participer à la réparation de maisons et donner des cours à des enfants.

« Je voulais étudier dans un établissement où je me sentirais accompagnée. »

Décidée à intégrer l’ESDES, Élisa commence à préparer le concours ACCÈS. Elle s’entraîne sur les annales, passe plusieurs examens blancs pour se familiariser avec les différents types de questions et prend conseil auprès d’anciens candidats. Cependant, la pandémie change une nouvelle fois la donne. Si les épreuves écrites d’ACCÈS se déroulent aujourd’hui intégralement en ligne, en 2020 elles se font encore en présentiel, comme dans la plupart des autres écoles à ce moment. Et en raison de la crise sanitaire qui se prolonge, toutes les épreuves sont annulées. « Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu de concours que nous n’avons pas dû travailler pour autant », se souvient Élisa. « Nous avions beaucoup plus de choses à rendre pour le dossier, des lettres de motivation plus longues à rédiger. »

Retour à la vie

En septembre 2020, heureuse d’avoir été admise à l’ESDES, Élisa fait sa rentrée sur le campus lyonnais de l’école. L’étudiante n’est pas déçue : « tout de suite, des élèves des années supérieures sont venus se présenter et m’ont invitée à boire un café pour discuter, j’ai été très bien accueillie », se souvient-elle. « On rencontre rapidement notre parrain ou notre marraine, qui nous aideront à faire nos premiers pas à l’école », ajoute Élisa. « On arrivait après le confinement et on avait tous vécu la même galère, il n’y avait aucun jugement et beaucoup de solidarité. Ça a été pour moi un véritable retour à la vie. » La première soirée, Élisa a même rencontré celui qui est devenu son meilleur ami : « on se voit presque tous les jours depuis trois ans », sourit-elle.

RSE, interculturalité et entrepreneuriat

Élisa découvre aussi ses cours avec tout autant d’enthousiasme et se passionne notamment pour ceux de Responsabilité Sociétale en Entreprise (RSE). « C’est un axe auquel l’école fait très attention », estime l’étudiante. « Grâce à ce cours, j’ai l’impression que nous sommes devenus beaucoup plus conscients de certains enjeux environnementaux et sociétaux », continue-t-elle. Élisa a ainsi travaillé sur des projets de campagnes publicitaires éco-responsables fictifs à proposer aux grandes marques : alternatives aux flyers, aux écrans numériques… Elle a par exemple imaginé avec son groupe de travail une immense fresque de street art végétal composée de fleurs, pour dévoiler la nouvelle basket d’Adidas.

L’étudiante cite également les cours d’interculturalité parmi ses préférés : « il s’agissait d’apprendre à comprendre la vision des autres, ce qui commence beaucoup par l’échange, détecter des signaux non verbaux… c’est une discipline très subtile », considère-t-elle.
En troisième année, Élisa découvre le cours de développement des projets entrepreneurs (DPE). L’objectif ? Monter son entreprise de A à Z. Le projet s’étale sur un an et les étudiants, qui travaillent par groupe de 4 ou 5, sont aidés par leurs professeurs, mais aussi par des entrepreneurs et même des anciens élèves, qui ont par la suite développé leur projet grâce à ce cours.

L’équipe d’Élisa invente un stick à casser -comme les bâtons fluorescents-, à plonger dans les boissons pour les rafraîchir. Un autre groupe propose une pastille qui change le goût des plats pour les enfants qui n’aiment pas les légumes. « Des élèves devraient même concrétiser leur projet, avec un patch à coller sur la peau qui change de couleur quand il faut remettre de la crème solaire », indique l’étudiante. « De manière générale, les cours à l’ESDES sont très formateurs, il y a énormément d’intervenants extérieurs qui travaillent en parallèle en entreprise », précise Élisa. « Cela donne une vision du monde du travail que je n’avais pas vraiment au lycée. »

« Travailler en groupe m’a permis de vaincre ma timidité et d’être plus à l’aise à l’oral. »

Élisa apprécie beaucoup les travaux de groupe, « c’est l’une des choses les plus positives, car c’est l’occasion de faire plein de rencontres », souligne-t-elle. « À l’école, il y a beaucoup d’étudiants internationaux, mais aussi tout simplement des personnes qui ne viennent pas de la même filière au lycée, qui se sont réorientées après quelques années d’études… les profils sont très différents et c’est super intéressant d’apprendre de l’expérience de chacun », estime Élisa. « Et puis, travailler à plusieurs m’a permis de vaincre ma timidité et d’être plus à l’aise à l’oral », ajoute-t-elle, plus pragmatique.

Se former par la vie associative

Au cours de leur cursus, les étudiants de l’ESDES doivent s’engager pour une durée minimum de 2 mois dans une mission humanitaire, sociale et citoyenne bénévole, c’est l’initiative Solicity. Élisa choisit une petite association, à Mâcon, qui réinsère des personnes en situation de handicap dans le monde du travail. « Il y a tellement de gens dans le besoin sur notre planète, que parfois on oublie qu’il y en a aussi dans notre pays riche. J’avais envie d’aider près de chez moi. »

L’étudiante s’investit également dans la vie du campus de l’ESDES, qui comporte plus d’une vingtaine d’associations en tous genres : sport, culture, cuisine, éloquence, finance… Pendant deux ans, Élisa fait partie du Bureau des Sports et participe à l’organisation des olympiades en tant que responsable logistique.

En seconde année, elle rejoint la liste YZAPHIR pour candidater au Bureau des Étudiants. Ils ont un an, avec trente autres étudiants, pour mettre sur pied toute une semaine d’activités culturelles, sportives et de sorties pour la rentrée suivante. En concurrence avec une autre liste, ils doivent créer le meilleur projet, départagé par le vote des élèves de l’ESDES. « Nous avons mis en place des jeux gonflables, offert des petits-déjeuners, des brunchs le week-end et des jeux-concours grâce à nos partenaires », détaille Élisa. « Le mercredi soir, nous avons organisé une soirée dans un château à l’extérieur de l’école avec 800 élèves présents. C’était une énorme responsabilité. Il a fallu gérer le transport en car, le bon déroulement de l’évènement… Autant dire que c’était très formateur ! » Si l’équipe d’Élisa n’a pas remporté le BDE, l’étudiante n’en est pas moins contente d’avoir participé à ce projet : « nous sommes tous devenus amis… on a perdu l’élection mais on a gagné beaucoup d’autres choses. »

Une vie équilibrée

Et quand elle n’est pas en cours ou occupée par ses activités associatives, Élisa aime donner rendez-vous à ses amis au Gumps ou au café Bobar, « les deux QG de l’école, qui sont les lieux les plus sympas pour rencontrer du monde », estime-t-elle. « Pas loin, il y a également Madame Louve, qui fait les meilleurs brunchs de Lyon. » Les beaux jours venus, Élisa va souvent pique-niquer au Parc de la Tête d’Or ou au bord des lacs, aux alentours de la ville. « On peut y aller en bus ou en voiture, la nature n’est jamais bien loin. » Le soir, elle aime retrouver ses amis pour un dîner chez eux et parfois sortir en club, comme au Azar, avec qui le BDE de l’école met souvent en place des partenariats. « L’ESDES permet d’avoir une vie équilibrée, entre les cours, les activités associatives et les loisirs », résume l’étudiante.

Grande sportive, Élisa a fait dix ans de trampoline en compétition et 14 ans de danse contemporaine. Après une pause, elle se remet doucement à l’exercice, en salle. Curieuse, elle aime aussi l’art et flâner dans les musées. Le meilleur lieu culturel de Lyon selon elle ? Elle cite sans hésitation la Maison de la Danse, où elle est d’ailleurs abonnée. « On y voit aussi bien des ballets classiques, comme Le Lac des Cygnes, que des spectacles de hip-hop », explique-t-elle. « La danse raconte toujours des histoires ».

Envisager l’avenir sereinement

Quant à l’année prochaine, Élisa hésite encore entre deux spécialisations de Masters à l’ESDES. « La première, la spécialisation Master Management, Sciences Humaines et Innovations s’effectue en alternance », précise-t-elle. « Elle nous forme à savoir faire face en entreprise aux défis sociétaux et environnementaux d’aujourd’hui. » L’étudiante est aussi tentée par la spécialistation Master Finance et Marchés, une voie qui fait appel à beaucoup de rigueur : « j’aime que les choses soient carrées », justifie Elsa. « La finance est un domaine minutieux, qui nécessite beaucoup de concentration, c’est ce qui me plait. »

« L’école nous aide à passer de l’adolescence à l’âge adulte en nous donnant les bonnes clés pour l’avenir. »

Pour l’aider dans sa décision, Élisa va effectuer ce semestre deux stages en entreprise. L’un en tant qu’assistante chef de projet RSE chez Orange, puis un second en finance dans un cabinet d’audit. « Le choix sera plus simple ensuite », estime-t-elle.

À terme, Élisa aimerait bien partir s’installer quelque temps à Toronto, où une partie de sa famille vit déjà. « L’ESDES est une école accréditée AACSB, ses diplômes bénéficient d’une certaine reconnaissance à l’international », explique l’étudiante. « Cela devrait m’aider dans les démarches administratives si je devais chercher un emploi où si je décidais d’effectuer un deuxième Master au Canada. »

Mais quel que soit son choix, une chose est sûre pour Élisa : pas question de stresser. « L’ESDES est une école ouverte sur le monde », estime l’étudiante, « comme une famille, elle nous aide à passer de l’adolescence à l’âge adulte en nous donnant les bonnes clés pour l’avenir », ajoute-t-elle. « Je suis épanouie dans mes études, il n’y a donc pas de raison que je ne le sois pas aussi dans ma vie professionnelle », conclut-elle avec optimisme.

1. Sciences et Technologies du Management et de la gestion

La playlist d’Élisa

« Depuis trois ans, ces morceaux rythment ma vie à l’école. Ils font ressurgir de bons souvenirs qui m’aident à garder le sourire et à être en forme. » — Élisa

Le CV de poche d’Élisa Triolier

• Janvier — Juin 2022 : semestre d’échange — University of the West of England, Bristol, Royaume-Uni
• Octobre 2021 — novembre 2022 : coordinatrice de pôle, liste BDE Ysaphir — ESDES, Lyon
• 2020–2022 : membre puis responsable du pôle logistique du BDS Astro’Monkey — ESDES, Lyon
• 2020–2023 :
  - Programme Grande École — ESDES, Lyon
  - étudiante ambassadrice — ESDES, Lyon
• 2020 : obtention du baccalauréat sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) , spécialité marketing — Lycée Saint-Joseph, Miribel

Sa page Linkedin

À propos de l’ESDES

L’ESDES Business School est une grande école de commerce et de management, membre de la Conférence des Grandes Écoles, son programme Grande École (master) est EFMD accredited. Sur le modèle anglo-saxon, l’ESDES est une Business School au cœur d’une grande université : l’UCLy (Université Catholique de Lyon). Ses étudiants bénéficient de campus mutualisés (à Lyon et Annecy) et d’une grande richesse pédagogique et culturelle au contact des facultés de droit, philosophie, sciences…

L’ESDES est une école laïque et internationale, accueillant chaque année des étudiants du monde entier.

En novembre 2021, l’ESDES Lyon business School a obtenu l’accréditation internationale AACSB pour 5 ans. Seules 6% des Business Schools mondiales sont titulaires de ce label d’excellence, dont seulement 26 en France.
En savoir +

Intégrer l’ESDES par le concours ACCÈS

Concours commun aux écoles de Management, ACCÈS permet d’intégrer trois Grandes Écoles de management, l’ESDES, l’ESSCA et l’IÉSEG :

en 1ère année du Programme Grande École (admission post bac et bac +1) sur concours comportant :

3 épreuves écrites :

• La synthèse,
• L’anglais,
• Le raisonnement logique et les mathématiques.

2 épreuves orales :

• L’anglais
• L’entretien

En 3e ou 4e année du Programme Grande École depuis 2022 (admission bac +2 et bac+3) avec une sélection en admissions parallèles comportant :
1 Dossier de candidature
2 épreuves orales :

• L’entretien de motivation
• L’entretien d’anglais

Un seul site pour postuler : concours-acces.com