« Je cherchais une formation ouverte sur l’international et professionnalisante »

Bérénice Lebleu, 2e année du programme Grande École à l’IÉSEG Lille, admission post-bac

Hésitante entre l’université et une école de management, Bérénice Lebleu a rejoint l’IÉSEG Lille après l’obtention de son bac. Passionnée par la culture sud-américaine, l’étudiante souhaitait intégrer une formation professionnalisante, qui lui permettrait également de s’ouvrir vers une carrière à l’international. Objectif réussi ? C’est en tout cas l’avis de Bérénice, qui s’envolera en février 2024 pour cinq mois d’échange à São Paulo au Brésil.

Bérénice Lebleu © Nelly Garreau

Bérénice Lebleu a grandi au cœur de Paris, dans le 15e arrondissement. Avant sa naissance, ses parents ont vécu en Amérique du Sud. Une passion pour la culture de ce continent transmise à leur fille, qui rêve à son tour d’un séjour prolongé dans son pays de cœur. « J’ai déjà eu la chance de me rendre au Brésil, mais j’aimerais revenir plus longtemps pour être véritablement en immersion », explique Bérénice, dont l’ouverture à l’international était un critère clé dans le choix de ses études.

Faire son choix

Alors en première, spécialité géopolitique, mathématiques et sciences économiques et sociales, au lycée Paul Claudel-d’Hulst dans le 7e arrondissement de la capitale, Bérénice hésite entre l’université — « les établissements parisiens proposaient de nombreux programmes d’échange à l’étranger » — et une école de management. « Mais je voulais une formation qui puisse me donner un bon aperçu du monde du travail et les cours magistraux dans d’immenses amphithéâtres me paraissaient trop théoriques pour moi », se souvient-elle. L’étudiante se renseigne donc sur les différents établissements et les concours qui permettent d’y accéder, dont ACCÈS. « Je me suis intéressée à leur classement et à leurs débouchés, mais aussi à leurs objectifs pédagogiques, c’est-à-dire ce que j’allais concrètement apprendre », précise-t-elle. L’IÉSEG fait partie des écoles qui se démarquent rapidement aux yeux de Bérénice. « L’offre de cours me semblait très complète et les étudiants avaient l’opportunité d’effectuer beaucoup de stages et de séjours à l’étranger de plusieurs mois lors de leur cursus », justifie-t-elle.

Une préparation sereine

La lycéenne décide alors de préparer le concours ACCÈS. « Mes révisions pour le bac m’ont beaucoup aidée », se rappelle Bérénice, « je faisais une pierre deux coups ». Quelques différences cependant : « l’épreuve de synthèse est plus difficile, et j’ai dû assimiler une nouvelle méthodologie », explique-t-elle. « En géopolitique au lycée, on nous apprend à développer et à tout expliquer en détail, alors que pour la synthèse, c’est l’inverse : il faut résumer et être concis. »

Pour l’oral, Bérénice s’entraîne avec sa mère, qui lui pose tout un éventail de questions, des plus simples aux plus imprévues : « pourquoi je voulais intégrer l’IÉSEG, quel était mon personnage historique préféré… L’idée était de me préparer à faire face à des questions déroutantes, pour pouvoir rebondir rapidement et argumenter devant un public », explique-t-elle.

L’étudiante conseille également de réviser avec les annales disponibles sur le site du concours et de ne pas hésiter à mobiliser ses enseignants : « mon professeur de maths m’a corrigé mes exercices, tandis que celui de géopolitique m’a aidée avec la synthèse. » Bien préparée, elle aborde les différentes épreuves plutôt « confiante », même si le stress reste très présent : « un concours, c’est normal que cela fasse peur », considère-t-elle. « Heureusement, lorsqu’on arrive pour passer l’oral, on est bien entouré par les étudiants et étudiantes de l’IÉSEG, qui sont là pour nous guider et nous donner quelques derniers conseils. »

Premier pas dans le monde professionnel

Bérénice fait sa rentrée sur le campus de l’IÉSEG de Lille en septembre 2022. L’année par trois semaines de remise à niveau dans les matières dites « fondamentales » que sont les mathématiques, les statistiques, l’économie et l’anglais, permettant ainsi aux étudiants et étudiantes de démarrer leurs cursus sereinement mais aussi d’apprendre à se connaître : « Je me suis rapidement sentie à l’aise », se souvient Bérénice. « Je voulais rencontrer de nouvelles personnes et c’était réciproque. Il y avait une véritable envie commune de sympathiser », ajoute-t-elle. À la fin, les élèves peuvent participer, s’ils le souhaitent, au « Week-end IÉSEG » hors campus : « c’est l’occasion de renforcer nos liens d’amitié noués pendant les premières semaines, mais aussi de faire connaissance avec les étudiants des autres promos de Lille et ceux du campus de la Défense », indique Bérénice.

« Il y avait une véritable envie commune de sympathiser »

En cours, elle découvre de nouvelles disciplines, comme la finance ou l’Investigating Business, qu’elle a suivi en première année. « Il fallait analyser l’environnement micro et macroéconomique d’une structure de notre choix », détaille-t-elle. « Mon groupe de travail avait choisi la branche espagnole de L’Oréal. On a eu l’occasion d’aller visiter l’entreprise, d’avoir des rendez-vous en visio avec les managers… c’était une opportunité fantastique », poursuit l’étudiante. « Cela m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement d’un grand groupe international tout en commençant à me créer un réseau professionnel… alors que je n’étais qu’en première année. C’était un véritable premier pas dans le monde du travail ».

Des professeurs à l’écoute

Outre les travaux de groupe, Bérénice apprécie également la méthodologie des professeurs : les cours sont régulièrement envoyés en amont aux étudiants, ce qui leur permet d’avoir plus de temps en classe pour poser des questions et faire des exercices en direct avec les enseignants : « c’est ainsi beaucoup plus simple d’assimiler les connaissances », estime-t-elle. « Les professeurs sont également très disponibles », ajoute Bérénice. « Depuis cette année, mes cours sont intégralement en anglais. Je ne suis pas bilingue et les enseignants font attention à ne pas parler trop vite et à ce que l’on comprenne chaque notion. Ils nous encouragent aussi à poser des questions. »

Une ville à taille humaine

Sur le campus, Bérénice a rapidement pris ses marques et s’implique dans la vie associative de l’IÉSEG Lille. Responsable logistique du programme IÉSEG Ambassadeurs, elle veille à ce que tous les événements organisés se déroulent au mieux : les team building, les afterworks… Elle participe également aux journées portes ouvertes et aux salons étudiants : « j’étais sur un salon pour le concours ACCÈS avec une élève de l’ESSCA, on a vite sympathisé », raconte-t-elle. « Il y avait une très bonne ambiance et j’apprécie autant discuter avec les parents que les lycéens, car on rencontre des personnes très différentes. »

« Tout est à proximité et mes amis habitent à moins de 10 minutes de chez moi, c’est vraiment pratique. »

Et lorsqu’on demande à Bérénice si l’immensité de Paris ne lui manque pas, sa réponse est sans hésitation : « Lille est une ville très belle et à taille humaine. J’aime pouvoir la découvrir à pied, sans passer des heures dans le métro », explique-t-elle. « Tout est à proximité et mes amis habitent à moins de 10 minutes de chez moi, c’est vraiment pratique. »

En colocation avec sa meilleure amie du lycée, également à l’IÉSEG, Bérénice prend plaisir à parcourir la ville et nous fait part de ses bonnes adresses : tout d’abord l’incontournable bar de La Trav’, « quartier général des élèves de l’IÉSEG », à deux pas de l’école. « Il y a aussi l’Imprévu, rue Massénat. C’est un bar à cocktails pas très cher et chaleureux. » Son coup de cœur restaurant ? « Les Fils à maman, qui proposent des plats de notre enfance faits maison comme le cordon bleu ou les coquillettes-jambon-fromage. Effet madeleine de Proust garanti ! » Grande sportive, Bérénice pratique au quotidien le badminton et profite des vacances pour partir en excursion à la montagne vers Nice ou faire du ski de randonnée à la Clusaz. « Quand je vous dis que je préfère marcher un peu et prendre l’air plutôt que le métro », sourit-elle. « Lille me convient parfaitement ! »

Une carrière à l’international ?

En février, Bérénice quittera les températures hivernales de la capitale des Flandres pour celles, plus clémentes, de São Paulo. L’étudiante partira quatre mois au Brésil afin d’effectuer un semestre à L’École supérieure de publicité et de marketing (ESPM). « Les destinations d’échange sont attribuées en fonction du classement, je suis très heureuse d’avoir eu celle dont je rêvais », indique-t-elle. Bérénice a déjà pu choisir certains cours : « la micro et la macroéconomie sont des disciplines très bien enseignées à l’ESPM », explique l’étudiante. « Les cours de marketing seront sûrement très intéressants, car ils sont reliés à une culture totalement différente de la nôtre », ajoute-t-elle. La plupart des enseignements seront en anglais et en espagnol, deuxième langue vivante de Bérénice depuis le collège. « Bien sûr, je vais aussi suivre des cours de portugais, et j’ai hâte de pouvoir commencer à le pratiquer. »

Et si Bérénice est encore indécise quant à sa carrière, elle a déjà quelques envies en tête : « il y a quelques secteurs qui m’intéressent, comme l’agroalimentaire, qui est en demande constante », indique-t-elle. « Il y a aussi la joaillerie ou le conseil », continue-t-elle. « Dans tous les cas, j’aimerais travailler à l’international, dans un pays latin, en Espagne où en Amérique du Sud. » Une chose est sûre, Bérénice semble sur la bonne voie.

La playlist de Bérénice

« J’écoute majoritairement des musiques d’Amérique latine. Ce sont des musiques avec beaucoup de rythme et qui me préparent pour mon échange au Brésil ! De plus, j’aime les chansons qui me mettent de bonne humeur et surtout sur lesquelles je peux danser sans aucun problème. » — Bérénice

Le CV de poche de Bérénice Lebleu

• Janvier à juin 2024 : semestre d’échange à l’École supérieure de publicité et de marketing (ESPM), São Paulo, Brésil
• Depuis avril 2023 : responsable logistique et développement du programme élèves ambassadeurs, IÉSEG, Lille, France
• Depuis septembre 2022 : programme Grande École, IÉSEG, Lille, France
• 2022 : obtention du baccalauréat, spécialité géopolitique, mathématiques et sciences économiques et sociales, au lycée Paul Claudel-d’Hulst, Paris, France

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À PROPOS DE L’IÉSEG

Fondée à Lille en 1964, membre de l’Université Catholique de Lille, de la Conférence des Grandes Écoles et de la FESIC, l’IÉSEG School of Management se positionne parmi les meilleures Écoles de Management et fait partie des écoles mondiales ayant décroché la triple accréditation EQUIS, AACSB et AMBA.

Ayant pour mission de former et de faire grandir les acteurs du changement œuvrant pour une société meilleure, l’École propose à ses 7 000 étudiants, répartis sur ses 2 campus de Lille et de Paris-La Défense, une grande variété de programmes post-bac, postgraduate, executive ou sur-mesure dédiés aux entreprises.

En savoir +

Intégrer l’IÉSEG par le concours ACCÈS

Concours commun aux écoles de Management, ACCÈS permet d’intégrer trois Grandes Écoles de management, l’IÉSEG, l’ESDES et l’ESSCA :

en 1ère année du Programme Grande École (admission post bac et bac +1) sur concours comportant :

3 épreuves écrites :

• La synthèse,
• L’anglais,
• Le raisonnement logique et les mathématiques.

2 épreuves orales :

• L’anglais
• L’entretien

En 3e ou 4e année du Programme Grande École depuis 2022 (admission bac +2 et bac+3) avec une sélection en admissions parallèles comportant :
1 Dossier de candidature
2 épreuves orales :

• L’entretien de motivation
• L’entretien d’anglais

Un seul site pour postuler : concours-acces.com