Prendre le temps de trouver sa voie

Alexia, 3e année du programme Grande École à l’ESSCA Aix-en-Provence, admission post-bac

Si Alexia a longtemps été incertaine quant à son avenir, son chemin professionnel commence à se dessiner. En 3e année à l’ESSCA d’Aix-en-Provence, l’étudiante songe à s’orienter vers l’événementiel. Un choix nourrit par ses cours et par les stages qu’elle a eu l’occasion d’effectuer, le dernier en date au sein de l’un des plus grands festivals de musiques actuelles français.

Alexia © Nelly Garreau

Que faire après le lycée ? Cette question, Alexia se l’est posée un nombre incalculable de fois. Salons étudiants, journées portes ouvertes, forums en ligne, sites spécialisés dans l’orientation… « J’ai vraiment cherché partout pour trouver des études qui puissent me correspondre », se rappelle-t-elle, « à un moment, j’ai même eu l’impression d’avoir fait trois fois le tour d’Internet ! ». Très indécise quant à son avenir, Alexia souhaite avant tout intégrer une formation qui ne lui « ferme pas de porte » et où l’offre de cours lui permet de « toucher à tout et de découvrir de nouvelles disciplines ».

Indécise mais prévoyante

Née à Paris dans le 14e arrondissement, Alexia et sa famille quittent rapidement l’Île-de-France pour Eyguières, une petite commune de 7 000 habitants nichée au pied du massif des Alpilles, à moins d’une heure d’Aix-en-Provence. Élève au lycée Adam-de-Craponne de Salon-de-Provence, elle s’oriente vers un parcours spécialité mathématiques, sciences économiques et sociales et géopolitique. « Je voyais le bac s’approcher et je n’avais toujours aucune idée de ce que j’allais faire après », témoigne-t-elle. Lors d’un salon, elle découvre l’ESSCA et se renseigne un peu plus sur l’établissement : « j’ai découvert qu’il s’agissait d’une très bonne école post-bac, qui offrait de nombreuses possibilités à l’étranger, tant au niveau des stages que des échanges », explique-t-elle. Indécise peut-être mais prévoyante surtout, Alexia remarque également le réseau alumni de l’ESSCA, « très actif », et ses nombreuses entreprises partenaires, « qui sont autant de futures opportunités professionnelles ».

Il n’en faut pas plus pour la décider à s’inscrire au concours ACCÈS. Pour s’entraîner, elle télécharge les annales, « très utiles, surtout pour les maths », tandis que pour l’épreuve de culture générale, elle épluche les journaux pour se tenir au courant de tout.

Admissible, elle passe les épreuves orales devant un jury « incroyablement bienveillant et compréhensif ». De son propre aveu plus à l’aise en entretien qu’à l’écrit, elle discute de sujets variés avec les jurés, qui la rassurent également sur ses notes en maths, « pas fameuses ».

« Ils m’ont demandé si j’étais consciente de mes difficultés et si je savais comment les surmonter », se souvient Alexia. La lycéenne ressort de ses deux entretiens — l’un en français, l’autre en anglais — « confiante ». Elle obtient les notes de 18 et 20/20 pour ses épreuves orales et fait ainsi sa première rentrée à l’ESSCA en septembre 2021. Deux ans plus tard, l’étudiante ne regrette pas son choix, bien au contraire.

S’ouvrir à la découverte

« Je voulais que mes études m’ouvrent à la découverte, je n’ai pas été déçue », sourit-elle. Au programme : des cours de droit, de finance, de management… des enseignements qu’elle n’a jamais eus au lycée et qu’elle prend plaisir à suivre. Le cours de psychologie des comportements organisationnels figure parmi ses préférés : « ce n’est pourtant pas une matière que j’aurais pensé apprécier », précise-t-elle. « Mais la façon d’enseigner de notre professeur a tout changé : il n’y avait pas de cours théorique, on débattait beaucoup sur des sujets variés et intéressants. Chacun avait une voix et se sentait écouté ». Désormais en troisième année, les cours d’Alexia sont entièrement en anglais. Une mise en place progressive, qui lui donné le temps de s’adapter : « la première année, on a le choix de suivre les cours en français ou en anglais. Puis, pour ceux qui ont décidé de rester sur le français, certains cours basculent petit à petit en anglais lors de la deuxième année, avant de l’être intégralement à partir de la troisième. Tout se fait en douceur », explique-t-elle. « Et puis, nos professeurs sont toujours disponibles pour nous aider et répondre à nos questions, on se sent accompagné », ajoute l’étudiante.

« Le campus d’Aix-en-Provence de l’ESSCA est petit, mais c’est ce qui me plaît, car il y a une véritable ambiance familiale. »

Des cours « variés » et « approfondis », qui laissent tout de même le temps à Alexia de profiter de la vie étudiante. « Le campus d’Aix-en-Provence de l’ESSCA est petit, mais c’est ce qui me plaît, car il y a une véritable ambiance familiale et cela n’empêche pas de s’y passer beaucoup de choses », estime-t-elle. Alexia est investie dans plusieurs associations étudiantes. Elle est vice-présidente du Bureau des étudiants et fait partie du programme ambassadeur de l’école. Elle a notamment été présente lors de la semaine des épreuves orales du concours ACCÈS, afin d’accompagner les candidats : « j’ai passé l’intégralité du concours pendant la pandémie de Covid, à distance, seule derrière mon ordinateur », justifie-t-elle. « Je voulais que les participants se sentent entourés et rassurés ».

Monter un véritable projet

Très sportive, Alexia a participé l’année dernière au GEM Altigliss Challenge, une coupe du monde de ski et de snowboard étudiante à Val d’Isère qui rassemble environ 1000 étudiants venus de 45 écoles différentes : « on a sympathisé avec l’équipe de l’ESSCA de Bordeaux, avec qui nous sommes devenus amis et on a rencontré plein de personnes d’écoles de management d’autres pays », détaille-t-elle « C’était incroyable ».

Outre l’ambiance et le plaisir de skier, Alexia a apprécié le côté « formateur » de l’expérience. « On a dû trouver des sponsors pour notre équipe, organiser le séjour… ce n’était pas qu’un voyage de quelques jours mais aussi l’opportunité de monter un véritable projet, accompagnés par notre école ».

Loin de l’adrénaline de la glisse, l’étudiante apprécie également flâner dans les rues pittoresques du centre-ville d’Aix-en-Provence et profiter de sa vie nocturne. Parmi ses adresses préférées, La Pinède, un nouveau bar à cocktails en haut du mythique cours Mirabeau, qui propose régulièrement des sessions de karaoké. « Il y a aussi la place des Cardeurs, où tous les étudiants de la ville se retrouvent. C’est parfois l’occasion de regarder des matchs importants, comme ceux de la Coupe du monde de rugby. »

Vers l’événementiel ?

L’étudiante est également familière avec Marseille, située à moins d’une heure en bus, puisqu’elle a eu l’opportunité d’effectuer un stage au sein du prestigieux Delta Festival, l’un des cinq plus grands festivals musicaux français. Une expérience de 3 mois « géniale » au sein de l’équipe partenariat au pôle B-to-B. Ses missions ? « Elles ont été très variées », explique-t-elle. Prospection, emailings, rendez-vous de présentation avec de potentiels partenaires, négociations, signatures de contrat, gestion des entrées protocole pendant le festival… « je me suis sentie comme une membre à part entière du Delta, on m’encadrait tout en me faisant confiance », résume-t-elle. « Avoir régulièrement des présentations orales et de travaux de groupe à l’ESSCA m’a beaucoup aidée lors de mon stage », estime l’étudiante. « J’étais à l’aise pour discuter avec les partenaires et structurer mes arguments pour la négociation, par exemple », détaille-t-elle. « Les cours de finance et de marketing m’ont été également très utiles. »

« Avoir régulièrement des présentations orales et de travaux de groupe à l’ESSCA m’a beaucoup aidée lors de mon stage. »

Une expérience plus que positive pour Alexia, peut-être tentée par une carrière dans l’événementiel. « C’est un secteur professionnel très vaste et c’est ce qui m’attire », confie-t-elle. « Les compétences et connaissances sollicitées sont nombreuses : avoir l’esprit d’équipe, savoir gérer un budget, son stress… des choses qu’on nous apprend à l’ESSCA. »

D’ailleurs, Alexia se verrait bien trouver un prochain stage dans l’événementiel sportif et pourquoi pas au sein de l’équipe organisatrice des Jeux Olympiques de Paris 2024.

En attendant, l’étudiante élabore ses projets de voyage. Elle partira le premier semestre 2024 sur le campus de Málaga de l’ESSCA, au sud de l’Espagne. Et si elle ne sait pas encore vers quel master s’orienter, elle souhaiterait changer de ville à la prochaine rentrée : « j’aimerais beaucoup rester à l’ESSCA, mais sur un autre campus », explique Alexia. « J’ai grandi dans le Sud et je voudrais profiter de mes études pour découvrir de nouvelles régions », ajoute-t-elle. « Peut-être qu’à Málaga je rencontrerai des étudiants d’autres ESSCA qui pourront m’aider dans mon choix. » Une chose est sûre, l’indécision d’Alexia ne l’a jamais empêchée de mener des projets, bien au contraire.

La playlist d’Alexia

« Ce sont des morceaux que j’écoute tout le temps : dans les transports, pour faire du sport, pour dormir ou pour faire la fête. Ils sont très variés car j’aime écouter de tout : je ne me lasse jamais ! » — Alexia

Le CV de poche d’Alexia

• Janvier à mai 2024 : semestre d’échange, campus de l’ESSCA de Málaga, Espagne
• Depuis juillet 2023 : cheffe Welcome Team, ESSCA, Aix-en-Provence, France
• Mai à septembre 2023 : chargée des partenariats (stage), Delta Festival, Marseille, France
• Depuis janvier 2023 : vice-présidente du bureau des étudiants, ESSCA, Aix-en-Provence, France
• Depuis septembre 2021 : élève ambassadrice, ESSCA, Aix-en-Provence, France
• Depuis septembre 2021 : programme Grande École, ESSCA, Aix-en-Provence, France
• 2021 : obtention du baccalauréat spécialité mathématiques, sciences économiques et sociales et géopolitique, lycée Adam-de-Craponne, Salon-de-Provence, France

À propos de l’ESSCA

L’ESSCA est une Grande École de Commerce française qui propose des formations en gestion et en management. Elle possède le label EESPIG (Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général). Cette qualification atteste de la qualité de l’enseignement délivré, du caractère non-lucratif et d’une gestion désintéressée. Membre de la Conférence des Grandes Écoles, elle délivre avec son Programme Grande École un diplôme Bac+5 visé, revêtu du grade de Master et avec son programme Bachelor en Management International un diplôme Bac+3 visé revêtu du grade de Licence.

Implanté sur 10 sites d’enseignement en France et à l’international (Aix-en-Provence, Angers, Bordeaux, Lyon, Paris, Strasbourg, Budapest, Shanghai, Luxembourg et Malaga), le groupe ESSCA propose un cursus international en lien avec un vaste réseau d’universités partenaires dans 56 pays.

L’ESSCA porte des valeurs d’humanisme qui placent l’étudiant au cœur de son projet pédagogique, favorisant ainsi l’épanouissement personnel et la recherche de l’excellence.
L’école fait également partie des 1% des écoles de management dans le monde à la fois détentrice des accréditations AACSB, AMBA et EQUIS, et classée dans le palmarès des meilleurs Masters en management du Financial Times.
En savoir +

Intégrer l’ESSCA par le concours ACCÈS

Concours commun aux écoles de Management, ACCÈS permet d’intégrer trois Grandes Écoles de management, l’ESSCA, l’ESDES et l’IÉSEG :
en 1ère année du Programme Grande École (admission post bac et bac +1) sur concours comportant :
3 épreuves écrites :

• La synthèse,
• L’anglais,
• Le raisonnement logique et les mathématiques.

2 épreuves orales :

• L’anglais
• L’entretien

En 3e ou 4e année du Programme Grande École depuis 2022 (admission bac +2 et bac+3) avec une sélection en admissions parallèles comportant :
1 Dossier de candidature
2 épreuves orales :

• L’entretien de motivation
• L’entretien d’anglais

Un seul site pour postuler : concours-acces.com