Ils vécurent neutres en carbone

et pourquoi on va bientôt tous leur emboîter le pas

Emmanuel Watrinet
carbo

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Il y a un an, Nicolas Hulot rendait son tablier.

S’ensuivait une cascade d‘ initiatives populaires : des Youtubers qui disaient stop on arrête tout, la jeunesse qui reprenait le flambeau, une pétition qui recueillait 2+ millions de signatures pour contraindre l’État à agir…

Comme beaucoup de ma génération, j’ai rejoint l’aventure à ma façon, pour retrouver 16 ans après cette fougue du bachelier qui avait dit non à Jean-Marie Le Pen. On se réunit de nouveau pour une cause qui nous dépasse, on passe des nuits entières à faire des choses absurdes parce que WAW, ça fait du bien. Et allez, pendant qu’on y est, on achète en vrac, on fait des soupes de courge francilienne et on visite le Maroc en voilier. On accepte d’aller moins vite, de consacrer du temps aux choses. Du temps aux gens.

Comment me rendre utile ?

Ingénieur, la trentaine bien tassée, réseau LinkedIn 500+ en poche, j’avais d’abord trouvé logique de réunir des cadres qui voulaient discuter et agir pour sauver le climat. “Hey les gars, on sait construire des ponts non ? Yolo, on va vous en trouver des solutions. On en parle la semaine pro ?”

Pschiiiiiiitt.

Non mais attendez, j’ai plus innovant encore : dépoussiérons le monde syndical, ce truc vieux d’un milliard d’années, et repeignons le en vert, pour que “chaque citoyen dispose des moyens d‘une exigence climatique au travail.” Tous ensemble, transformons nos organisations !

Pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitt.

Attention, on parle là de (très) beaux projets, dont je louerai toujours la démarche. J’ai simplement du accepter que ma place était ailleurs. On n’est pas tous cablés de la même manière et il me fallait prendre du recul : identifier comment, avec mes compétences et mes envies, je pouvais vraiment être utile.

Un an après, que reste t-il ?

C’est le gros problème des petits privilégiés du changement climatique : tu vis quelque part en Europe (ou ailleurs, coucou Mamie) et tu as très peu de chances d’en voir les conséquences en te levant le matin. Un an après, tu te rends compte que le sujet est complexe et qu’il n’a pas le droit de se limiter à un effet de mode. Tu te dis que, même si la motivation générale va mécaniquement baisser, c’est ta révolution, tu la tiens et tu ne la lâcheras pas.

You’re not alone, dude

C’est précisément là que j’ai commencé à poser des questions naïves à tout un tas de gens sensibilisés, sans prêter attention à leur culture ou leur statut social. Et ma plus grande découverte fut que nous avions (presque) tous les mêmes besoins face au changement climatique, que je résumerai ainsi :

  1. Pour agir, je veux comprendre mon impact. Parce qu’à part les avions dans le ciel et les voitures sur la route, j‘en sais pas beaucoup plus.
  2. Montrez moi que d’autres personnes au profil similaire font mieux. Rien de tel pour me bouger le cocotier. C’est pas moi que le dit, c’est ce cher Alex Laskey dans sa (génialissime) conférence TEDx.
(faites moi confiance, vous l’écouterez plus tard)

3. Ok, maintenant je veux réduire mon empreinte sur cette planète. Faisable, mais donnez moi de l’info simple et bien digérée, une expérience personnalisée qui me mette une petite gifle à la régulière, sans me donner de leçon. Je veux rester libre d’agir comme je l’entends !

4. Enfin et surtout, responsabilisez moi. Trouvez moi un truc simple pour neutraliser l’impact de toutes mes actions, qu’elles soient contraintes ou assumées. Et ne faites pas dans l’alambiqué ou l’obscur : vivez avec votre temps et proposez moi un abonnement à la Netflix, là promis vous m’embarquerez !

Construire une entreprise qui donne au plus grand nombre le pouvoir d’agir pour le climat

Oui, le changement climatique est un problème urgent dont on est tous responsables. Si on essaie d’être un soupçon plus positif, on est surtout les seuls à pouvoir inverser cette tendance. On peut évidemment espérer que des réformes d’envergure seront lancées sous la pression des citoyens, mais restons lucides : nos gouvernements et nos institutions ne sont ni préparés, ni incités à agir rapidement. Or, il faut agir vite. Chacun d’entre nous doit donc, à son échelle, y consacrer du temps et de l’énergie.

Moi, j’ai décidé d’y aller avec mes potes Simon (Sales Director, Usbek & Rica), Julien (Product Director, Captain Contrat) et tous ceux qui le veulent.

Ensemble, on a créé carbo.

Ça, c’est un arbre. Et carbo, c’est quoi ?

Carbo vise à éclairer nos choix quotidiens pour réduire et compenser notre impact avec un abonnement mensuel

Aujourd’hui, on fait le choix de concentrer nos efforts sur ce qu‘on croit le plus efficace : construire une entreprise qui donne au plus grand nombre le pouvoir d’agir pour le climat. Notre première brique est une appli qui nous ressemble, accessible, pour répondre à l’urgence climatique en restant :

🐧 Humble : l’enjeu climatique nous dépasse. On est des êtres humains, on fait des erreurs et on ne maîtrise pas tout. Continuons d’apprendre.

🌈 Transparent : notre démarche est et restera toujours crystal-clear car tous les avis nous mèneront sur la bonne voie, plus vite, plus loin.

👍 Positif : l’éco-anxiété et la fatalité n’ont pas leur place chez Carbo. On pense, comme beaucoup d‘optimistes, qu’un autre futur est possible.

Pssss…toi aussi tu veux vivre neutre en carbone ?

Sois parmi les premiers à mesurer, réduire et compenser l’impact de ton quotidien avec carbo. Et si le sujet t’intéresse, parlons en autour d’un café !

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Emmanuel

chief mimosa officer @ carbo

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