Nos 4 recommandations pour attirer la Génération Z

Hello Doe
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7 min readNov 24, 2020

Comment attirer les jeunes ? Comment leur faire comprendre que je ferais un bon employeur, alors que je ne les comprends même pas ? Comment rendre sa marque-employeur attractive ? Beaucoup d’entreprises tentent de répondre à ces questions, sans toujours trouver la solution. Nous avons 4 recommandations pour aborder ces questions. Bien-sûr, ce ne sont pas des vérités absolues. Mais elles vous aideront à avancer dans la bonne direction.

De plus en plus de recruteurs, de responsables des ressources humaines, et même d’opérationnels dans le monde entier disent qu’il est de plus en plus difficile d’attirer, de recruter et de garder les jeunes talents dans leur entreprise. On appelle ça la “guerre des talents”. Mais quelle en est la raison ? C’est dû à un décalage entre les aspirations des jeunes et ce que proposent les recruteurs. Aujourd’hui, il n’est plus question de publier une offre d’emploi et de sélectionner le meilleur profil parmi des centaines de candidats.

Les demandes et les besoins des jeunes évoluent en même temps que leur consommation, c’est pourquoi nous partageons 4 suggestions sur la manière de les attirer dans votre entreprise.

Parlez-leur

Cette première suggestion est déjà peut-être une évidence pour certaines des personnes qui liront cet article, mais elle reste la règle de base du marketing moderne. Les nouvelles générations ont grandi en communication permanentes. Les textos, internet, puis, plus tard, les réseaux sociaux. Elles ne vivent plus dans une société où l’information est verticale. Au contraire, l’information est partagée, commentée par tout le monde, tout le temps. Mais qu’est-ce que cela signifie en termes de marketing RH ? Tout simplement qu’il est maintenant nécessaire de s’insérer dans ces conversations. Les marque-employeurs ne sont plus instigatrices, elles doivent participer, elles doivent s’orienter et refuser. En somme, elles doivent évoluer. Évoluer vers un discours plus horizontal. Évoluer vers plus de prises de position, de flexibilité, de transparence. En fait, elles doivent comprendre ce qui motive le jeune qu’elles cherchent à recruter, et lui faire comprendre que ses besoins correspondent aux valeurs de son entreprise.

Et pour leur faire comprendre cela, il faut immiscer une conversation avec eux. Heureusement, les marques possèdent aujourd’hui le meilleur outil pour ça: les réseaux sociaux. Les marque-employeurs ne doivent pas avoir peur d’aller se confronter à leur communauté. C’est même nécessaire, parce que c’est justement cette proximité-là que recherchent les jeunes. Parlez-leur. Demandez-leur comment ils voient l’emploi, ce qu’ils pensent du télétravail. Abordez vos attentes aussi. Mais gardez toujours en tête que plus ils se sentiront écoutés, et plus ils vous écouteront.

Parlez-leur individuellement

Parlons d’écoute, justement. À qui tendriez-vous le plus l’oreille, vous : une marque qui vous parle de la même façon à vous qu’à votre voisin de palier, ou une marque qui adapte son discours en fonction de qui vous êtes ? Quand on cherche à marketer sa marque-employeur, on ne peut pas s’adresser à tout le monde avec un message générique. Ce message doit être personnalisé en fonction des talents que l’on cherche à recruter, et cela pour deux raisons: tout d’abord, ça donnera plus envie aux jeunes de candidater dans votre entreprise, et ça augmentera les chances que le candidat corresponde à vos attentes une fois recruté.

Lorsque l’on parle « emploi » avec un jeune, il faut qu’il ou elle se sente concerné.e, qu’il ou elle comprenne que l’on lui parle directement et que ce qu’on lui propose est dans son intérêt, que cela colle avec sa propre vision du travail. Bien sûr, chaque jeune a un rapport différent au travail. Mais cette génération n’envisage pas l’emploi de la même manière que les générations précédentes. Le télétravail est une norme, une envie. Rester dans la même entreprise de longues années est mal perçu. D’aucuns ont besoin d’avoir un travail qui correspond à leurs valeurs. D’autres placent l’argent comme première motivation. C’est en gardant en tête que l’on parle à tous ces jeunes différents que les entreprises parviendront à parler à leurs différences.

Parlez-leur là où ils sont

S’il y a bien une chose qui ne différencie pas ces jeunes, c’est l’endroit où ils passent leurs journées : internet. Et, plus précisément, les applications mobiles. 87% du temps passé sur internet l’est sur mobile (source: Comscore). C’est déjà une première information à prendre en compte lorsqu’une marque-employeur choisit de prendre la parole. Sur smartphone, l’information ne se lit pas de la même façon. Tout va très vite. Il faut réussir à faire passer son message en très peu de mots, très peu d’images. Les jeunes n’y passeront pas plus de quelques secondes, et il faut donc que tout soit clair au premier coup d’oeil. Qu’est-ce que je cherche à dire ? Comment est-ce que je veux que le jeune interagisse avec moi ? En termes d’attractivité pure, il est nécessaire que la trace laissée soit positive : il ne faut pas perturber l’interlocuteur dans ce qu’il ou elle était en train de faire. Puisque les jeunes passent plus de la moitié de leur temps numérique sur les réseaux sociaux, il est nécessaire de s’insérer dans les codes de ces plateformes.

De moins en moins de monde consulte les offres d’emploi sur les sites des entreprises. Mais c’est loin d’être un problème. Au contraire, cela force les entreprises à changer de plateforme, ça les tire vers les réseaux sociaux. Néanmoins, attention à ne pas multiplier les points de contacts et à chercher à apparaitre sur tous les réseaux sociaux. Il faut choisir les bons canaux de communication. Quel est mon message ? À qui veux-je le faire passer ? Sous quelle forme ? En répondant à ces questions, vous saurez quel réseaux exploiter. Il ne s’agit pas se faire entendre, mais de se faire écouter.

Parlez-leur comme ils se parlent

Maintenant que vous avez défini où vous vouliez adresser votre message, reste à savoir comment l’adresser. Pour une seule offre d’emploi, il y a des dizaines de façons d’en parler. La véritable question est de savoir la façon qui correspond le plus à la personne à qui votre marque-employeur s’adresse, tout en ne s’éloignant pas de la façon dont votre marque-employeur s’adresse en général. Il ne s’agit pas là de copier tous les codes de discussion des jeunes et de se les approprier comme si votre entreprise avait toujours parlé comme ça. Les jeunes ressentiront immédiatement un décalage et leur perception du message sera biaisé négativement. Il ne s’agit pas de faire d’eux des « potes », ce n’est pas ce qu’ils attendent d’un potentiel employeur. En revanche, on ne peut pas non plus leur parler comme on le ferait avec les générations précédentes. Encore une fois, le message, et donc la marque-employeur, serait perçue négativement.

Pour qu’un discours soit écouté, il faut évidemment qu’il soit adapté à la plateforme sur lequel on le fait passer. Mais, comme on le disait plus haut, ce ne doit plus être un discours verticale mais une conversation. Si vous parvenez à vous y insérer de manière naturelle, les jeunes vous répondront. Plus vous serez informés sur le type de personnes qu’ils sont, plus vous saurez le type de personnes qu’ils pourraient être au sein de votre entreprise.

Quand on est jeunes, le marché de l’emploi fait peur. Mais l’on attend une chose: que l’on nous prouve le contraire.

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🔗 Site Web : hellodoe.co.

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