Les vulgarisateurs du web et la difficile éthique des partenariats
[Cet article a été financé par et écrit pour la chaîne Stupid Economics, en complément d’une enquête vidéo sur Tianci Media, qui a récemment sponsorisé plusieurs vidéastes de vulgarisation et pose de nombreuses questions sur la transparence des opérations de communication du gouvernement chinois . Je vous invite fortement à la regarder ici (j’ai donné un petit coup de main) ou plus bas dans cet article. Bonne lecture, et bon visionnage.]
Dans l’univers de l’influence, où le lien d’affiliation est roi, une catégorie bien précise d’influenceurs semble néanmoins résister encore et toujours aux appels du sponsoring facile : les vulgarisateurs. Pour ces créatrices et créateurs, porteurs de contenus scientifiques et culturels, la justesse du propos et la confiance de leurs abonnés sont essentielles. C’est pour cela que, depuis leur apparition, et contrairement aux influenceurs lifestyle ou gaming, ils ont longtemps tenu bon face à la publicité. Et pourtant, depuis leur émergence, leur éthique est régulièrement mise à l’épreuve.
La malédiction de la démonétisation
Dave Sheik a lancé sa chaîne Histoire Brève en 2014, à une époque où seul e-penser avait déjà émergé comme vedette de la « vulga », mais où des collectifs comme la vidéothèque d’Alexandrie offrait une…