Et toi ? (Good Vibes Part 1)

helosoria
helosoria
Published in
7 min readMar 18, 2020

Avant de lire cet article, je t’invite à prendre une grande inspiration.

si ça ressemble à ça…bon. C’EST BIEN. On est pas tous égaux devant BFM.

Pas parce qu’il tellement dingue qu’il va te couper le souffle (yes) j’aimerais bien hein mais j’en doute. Pas non plus parce qu’il va t’énerver (j’espère pas pour un premier article ça la fout un peu mal). Et pas non plus, parce que ce sera peut être ta dernière par les temps qui courent… (ok border celle là, pardon).

Je t’invite à prendre une grande inspiration parce que je ne sais pas comment toi ça va, mais perso, je trouve la situation UN PEU anxiogène et prendre un peu de recul ne fait jamais de mal.

Cet article porte un peu sur mon expérience mais est surtout là pour essayer de diffuser un peu de good vibes en ces temps inédits.

Good Vibes Part 1 : De l’importance du détachement

prendre de la hauteurrrr. non bah pas l’avion. oui je sais, on ne peut plus voyager. non ce n’est pas pour remuer le. mais non je. CEST UNE METAPHORE MERDE

Ces derniers jours ont été particulièrement agités.

Non seulement notre quotidien est modifié et cela atteint nos plaisirs, nos désirs, nos envies et notre bien être quotidien, mais pas seulement.Beaucoup d’entre nous ont des projets en pause, voir annulés, retardés, en tout cas remis en question.

Certains avaient prévus des voyages, des vacances, des signatures de contrat, des rendez-vous, le quotidien. Du jour au lendemain pratiquement, nos certitudes sont remises en question, tout s’arrête, parfois cela ne présage qu’une pause pendant la tempête, parfois l’on sait que même la tempête calmée, les choses ne reprendront pas comme avant, jamais. Des opportunités ratées, des moments de vie perdus à jamais, une depression grandissante, des rues vides, des gens stressés, des jours tristes, un ciel gris, la déprime, la merde, l’enfer, l’angoisse, le bad, la loose…. boouuuhhhhh…il fait froid ici non ?…

Mood BFM. Eteins BFM on a dit.

Boooooon, maintenant qu’on a fait le tour de la crise d’angoisse, essayons de prendre de la hauteur et puis pourquoi pas aussi d’être à la hauteur (si une chanson démarre dans ton cerveau, j’en retire toute responsabilité —(( bisous Emmanuel Moire)))

Did you know? (non je sais que tu savais pas) De mon côté, 2020 devait être une année assez dingue dans l’idée. En mars je devais partir pour 4 mois à Séoul, puis me balader en mode backpack au Japon, en Indonésie, et un peu partout en Asie, goûter (et vomir paraît-il) du Soju, apprendre à compter jusqu’à 5 en coréen et marquer sur mon CV à quel point vous avez vu comme je suis badass d’avoir vécu une immersion culturelle dans un pays différent du mien, oui, merci de m’embaucher maintenant. Il va de soi que je vais devoir miser sur autre chose pour mon prochain contrat, l’humour peut être ?

Ce n’est évidemment pas tout, HA-HA, sinon c’est trop facile. Je devais aussi voler pour une nouvelle saison pour la belle compagnie qu’est Air France en tant qu’hôtesse de juillet à septembre. Découvrir à nouveau des personnalités, des cultures, échanger, prendre soin, porter l’uniforme avec fierté, voyager à l’autre bout du monde, gagner un peu d’argent et… montrer à tout le monde HEY REGARDEZ COMME C’EST COOL. Bon. Prenons ensemble 5 secondes pour évaluer la situation financière des compagnies aériennes actuellement. Hmmmmmm. Indeed.

Du coup, vraiment l’humour …….?

Coup dur d’apprendre qu’en plus d’annuler mes projets cool, je retourne chez mes parents en mode immersion et coupée de ma social life. Oui. Mais coup dur passager, qui m’a effleurée, un peu fait vaciller 20mn, mais pas fait perdre mon eternal (ou presque) good mood. Pourquoi ?

il faut, c’est important. ou comment s’adapter au confinement

Ce que nous vivons est inédit.

Ce que nous vivons bouleverse tout sur son passage, le quotidien, le système, les gens.

Ce que nous allons vivre est imprévisible.

Nous n’avons pas d’impact sur ce que nous vivons (mis à part rester chez nous et respecter les règles sanitaires bandes de ksos putain. pardon. on a dit good mood. Good mood.)

Par conséquent, ce que nous vivons prend tout l’espace. Et ce que nous devions vivre n‘a pas d’intérêt à exister dans notre esprit. Et c’est tant mieux. Nous avons bien assez à faire avec la réadaptation de notre quotidien.

Cela soulève deux clefs que je voulais aborder avec vous (et moi-même) dans cet article : Le détachement et le moment présent.

livre très très drôle, très très vrai et très très à lire (pas sûre du dernier)

Le détachement. “Ce n’est pas de votre faute, mais c’est de votre responsabilité”

Nous n’avons aucun contrôle sur la situation, sur le changement total de notre vie depuis lundi. Sur le fait d’être hôte ou non de ce micro-organisme. Sur la perte d’autonomie. La restriction de nos libertés. Le retour à la relation parents-enfants dans notre chambre de lycéen. Les news creepy. La distance entre nous et la mer, nous et la montagne, nous/la pelouse, nous et la salle de sport, nous et le cinéma, nous et la prochaine soirée post-apocalyptique (et la prochaine cuite de l’année youhou).

Du coup, nous les control freak de nos vies, n’avons plus aucun contrôle sur rien. Si l’on veut éviter de subir ce qui va suivre, il va falloir qu’on accepte que l’on pas d’emprise sur l’extérieur, pour nous concentrer sur l’intérieur : nous. C’est ce qu’on appelle le détachement.

Mais la good news, c’est que la situation on s’en. fout. L’important c’est comment on décide de la vivre. (Disclaimer : moi aussi j’ai une vie sociale, je m’en fou pas complètement mais c’est l’idée, suivez un peu).

Ce que je veux dire, c’est que nous avons tout le contrôle sur notre façon d’appréhender les événements, de les accueillir, des les vivre et de garder un good mood. La situation est ce qu’elle est. Par contre, le fait de bader ou de péter la forme est notre responsabilité.

Jean-Michel en drama

Exemple : Jean-Michel a du rentrer chez ses parents après l’annonce de Macron, il culpabilise parce qu’il a pris le train mais passer des jours seuls il n’était pas archi-chaud. Il a laissé ses potos, son plan couette (interprétation libre), ses collègues et travail et son indépendance tant chérie. Il se retrouve chez papa maman, à suivre le rythme des repas, le rythme tout court en fait, pas de pas de loisirs, pas de sorties, il ne sait pas combien de temps va durer cette merde et compte chaque jour comme un de moins.

Jean-Michel subit la situation. Ne soyez pas comme Jean-Michel.

“ When life gives you lemons, make lemonade”. Si l’on a pas d’incidence sur ce que la vie nous offre. On peut décider d’en faire un truc cool quand même (ou comme même, ça dépend de vous).

Du coup, oui tu n’as aucune visibilité sur la suite. 2 semaines, 3, un mois ou +? On est pas bien sûr de vouloir connaître la réponse.

Vivons l’instant présent.

L’instant présent, au-delà d’être un concept obscur de bobo qui s’intéressent au développement personnel, font de la méditation et prennent de la gelée royale parce que “j’ai lu que ça boostait le métabolisme”. C’est aussi et surtout très simple.

C’est être reconnaissant pour chaque seconde qui passe, pour la santé de nos proches et la notre en ces temps troublés, pour la maison ou l’appart chaud qui nous accueille et nous rassure, pour la cuisine toujours prête à répondre à l’une de nos envies, pour l’amour de nos proches traduite par leur inquiétude, pour être capable de faire du sport, d’écouter de la musique, de rire à un meme envoyé ou une blague nulle d’un pote et de vivre tout simplement. Certains sont auprès des malades, donnent leur temps, leur énergie sans rien attendre en retour, d’autres sont dans la rue, ne sont plus visibles aux yeux des passants qui ont d’ailleurs désertés les rues.

un peu comme ça, en pas violent. enfin. pas comme ça du coup

Vivre dans l’instant présent, c’est remercier d’être en vie. et dans cette vie trop chouette.

Mais c’est aussi, pour un instant, ne pas se projeter dans la journée, la semaine d’après avec hâte, pour porter attention à la minute à rire qu’on est entrain de vivre, le sourire de nos proches qui en instant vient et s’en va, la couette confortable qui nous tient chaud, le soleil qui brille, le chocolat & la bière qui ne sont (dieu existe) pas en pénurie et dont tu t’apprêtes à profiter.

L’instant présent, c’est observer, remercier, s’écouter, et suivre le mouvement.

Profitez en pour apprendre à vous écouter. Faire du sport, geeker, dormir et tous les trucs qu’on a du mal à placer dans nos emplois du temps de jeunes cadres dynamiques. (ouh c’était très parisien cette phrase)

Perso… j’ai pas mal d’idées ! Ha-Ha…

Respire Inspire, le good mood est en toi, et il est comme une flamme à l’intérieur au niveau de ton nombril, peu importe le souffle des événements, elle peut vaciller mais ne doit pas s’éteindre. C’est à toi de la protéger ;) Allez bisous !

Héloïse

P.S: ça m’a fait du bien d’écrire pour poser des mots sur tout ça. Et mon franglais bullshit énervant est natural sorry guys, i am une fille who sort d’école de business. Ma manière à moi de tester ta good vibe ;-)…Allez vraiment bisous cette fois. Et go wash vos mains, right maintenant.

--

--