Salut tout le monde, j’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui, j’ai décidé de vous écrire pour vous parler d’un sujet qui me tient beaucoup à
Quoi ?
Ah bon. Je suis pas encore influenceuse? Mais pourtant hier j’ai écrit un truc et. Mais. Un compte insta? Ah bon, même si je veux juste écr. Ok. Et que je fasse un partenariat avec. Oceans Apart ? La marque de legging ? Sinon c’est quoi. D.E.A.D ? comme. mort, ah. Bon.
Merde. Je me voyais déjà poster des trucs un peu comme ça. Enfin, sans la piscine parce que je n’en ai pas. Et puis sans les lunettes parce que. j’en porte pas. oui, bah ça me gêne. En (un peu) moins bronzée aussi. Moins in shape (j’y travaille ok). Sans le maillot. Enfin si AVEC pardon. Mais sans les strass moches. Sinon comme ça. Oui. J’ai gardé uniquement le mec qui attrape du poulet sur. Oui.
Parce que même en confinement, je préfère rester proche de la réalité et du crédible. Sinon on perd vite le sens des réalités, de ma réalité. Waouh. Je dis vraiment n’imp. “Let’s take a break.”
Du coup, je peux quand même continuer à écrire en attendant la consécration des legging ou pas ? Non parce que j’ai VRAIMENT hâte d’atteindre ce stade.
Si vraiment. Mais si je t’assure. C’est juste que ça m’amuse d’extérioriser tous les trucs qui se passent et ça me permet d’y voir plus clair aussi.
Alors un peu de tolérance svp. Je m’engage à vendre des leggings dès que j’atteins plus de 35 lecteurs. Promis.
C’est donc le deuxième jour, et la princesse good mood (c’est moi) est toujours-en-good-mood. Par contre, il a fallu que la princesse prenne un peu plus sur elle qu’hier (et toi même tu sais, moins que demain. Lol.)
Plus qu’hier pourquoi et c’est à dire, princesse good mood ?
Pouni. parlons-en. jusqu’à preuve du contraire, se nommer princesse dans son PROPRE article n’est pas encore interdit par une règle sanitaire. voilà, bon, on va pouvoir avancer si la police des gens pas drôles veut bien fermer sa
J’aimerais si la classe veut bien arrêter de se dissiper, oui je parle de toi Jean-Michel. commencer à parler du vrai sujet.
Eye to eye. “Ce n’est pas parce qu’on est heureux qu’on chante, c’est parce qu’on chante qu’on est heureux”
Soyons honnêtes. Aujourd’hui c’est le deuxième jour. On commence à comprendre que c’est v.r.a.i.m.e.n.t le début. bouhou.
et quand on regarde les news on aimerait bien que ce soit juste le début d’une bonne grosse blague. bouhouhou.
Mais, eheh, bah non, ce n’est pas une blague. Demain tu vas te réveiller avec cette même sensation. “oh, bah ça alors, j’ai déjà l’impression d’avoir vécu cette journée”. Et il est probable que ton quotidien te gonfle au bout de peu (très peu) de temps.
Alors qu’est ce qu’on fait quand on est confinés chez soi pendant plusieurs semaines ? Mis à part du télé-travail *pouce en l’air*. Entre nous, je me rend compte que j‘ai à peu près 0 légitimité à faire un tuto confinement, mais c’est toute la magie d’Internet. Tu peux dire n’importe quoi sur n’importe quel sujet. héhé. j’ai entendu twitter?
Plus sérieusement, j’ai quelques trucs qui ont fait leurs preuves à vous partager. Pourquoi se priver.
Qu’est ce qui aujourd’hui ne me fait pas du bien et m’est toxique ?
Identifier ce qui t’angoisse, l’analyser et l’éliminer :
L’actualité étant actuellement très négative, elle nous rend anxieux. Parfois juste un peu, parfois beaucoup trop, mais anxieux. Les news déferlent, on nous annonce très peu de move positifs mis à part les clap clap à 20h pour le personnel médical (qu’on aime fort). Et la date de fin se fait et va se faire un peu attendre. Puisqu’on ne peut pas se projeter sur un décompte des jours, soyons dans le moment présent (tmtc).
L’exemple de Princesse good mood :
Identifier : Pour ma part, je trouve que les news à la télé, les news sur facebook, les posts en tout genre qui défilent sur mon feed à ce sujet sont informatifs certes mais aussi très toxiques. J’ai identifié qu’en plus d’être confinée et privée de mes loisirs, j’étais en contact constant avec ce flux d’information négatif qui ne s’arrête et ne va pas s’arrêter. J’ai compris que cela ne me faisait pas du bien. Du coup j’ai essayé de comprendre pourquoi.
Analyser : L’information en elle même est importante, mais sur disons 5 min de contenu, seul 1 minute m’est vraiment utile. Le reste me maintient scotchée sans intérêt, avide de nouvelles croustillantes, dans un espoir peut être que l’on nous annonce que miraculeusement tout ça va s’arrêter dans 5 jours. Cela n’arrivera pas maintenant. Donc. 1/ Je n’ai pas besoin d’un contact constant avec ces news, et 2/ je n’ai pas d’impact sur le contenu de ces informations : l’arrivage des masques, la durée chez soi, Jean-Michel qui a fait son footing et a oublié son attestation. Oui certes, c’est important de savoir ce qu’il se passe, mais pas tout et pas tout le temps. (bien sûr, ça n’engage que moi)
Eliminer : J’ai identifié que les news par tout canaux en flux constant atteignaient mon moral qui va être mis à rude épreuve (toute proportion gardée) ces prochaines semaines. Quitte à être chez moi, j’ai envie de pouvoir me concentrer sur mes projets et garder l’esprit clair. Mais j’ai quand même envie de me tenir informée. Du coup, oui je suis chez moi, mais non je ne regarde plus la télé, je scrolle au minimum sur facebook, et puis je me fais une session de rattrapage une à deux fois dans la journée. Et doux Jésus, this is freaking life changing guys! (hahaha trop facile)
Je vous laisse adapter selon vos besoins ;)
Qu’est ce qui aujourd’hui me fait du bien et va m’aider à maintenir mon good mood ?
Comprendre ses envies, les formuler, et passer à l’action :
Le temps qui est mis à notre disposition de manière complètement improvisée peut être pris à la Jean-Michel bougon, à râler et à déprimer (ce qui serait légitime sous certains aspects, et c’est ok de ressentir ça, mais le but ici c’est d’essayer de ne PAS être Jean-Mi. vous suivez, c’est bien) mais il peut aussi être mis à profit pour réaliser vraiment. beaucoup. de choses. qui vous font ou vous feront du bien. et je sais que vous le savez. De l’art de la dé-procrastination.
L’exemple de Princesse good mood :
Comprendre ses envies : Tiens, pour une fois, je ne suis pas dans le rush, entre deux stages, deux bénévolats, en l’air ou sur terre, je n’ai plus la distraction de voir mes amis et de taper du pied en boite techno. Je suis entourée (quelle chance j’ai, j’en suis consciente), mais seule face à moi même. Ok, fine. J’ai du temps, mais de quoi j’ai envie ? Le genre de question qui m’angoisse à 12 sur l’échelle de Richard. Euh Richter. Vous voyez que ça m’angoisse. à peu près au même niveau que la fameuse “c’est quoi ta passion” quand j’avais 9 ans. “euh, manger des tartines de pain beurre et jouer aux barbies?”. Bon, j’ai toujours une passion pain beurre sauf que j’ai plus 9 ans, j’ai du temps et assez pour pouvoir me fixer de vrais objectifs. Réfléchissons. J’ai arrêté le sport il y a 3 semaines, il est évident que je veux reprendre, c’est mon shot de good mood. J’aimerais reprendre le yoga et la méditation apprise dans mon petit centre bouddhiste anglais. (OUHLALA LE CLICHE DE LA MEUF : vous pouvez me taper) j’ai aussi super envie de me faire des jus detox au céleri (non ça c’est une blague : kill me). J’ai acheté 6 bouquins que je veux lire. Et j’ai envie de développer certains projets (en plus de potentiel cours ou freelance incertains dus à notre poto dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom). J’aime aussi écrire. J’ai envie de faire du rangement en mode Marie Kondo et puis… bon commençons ici.
Formuler : Identifier ce qui peut nous faire du bien pendant ces moments chez nous est important. C’est la première étape. La deuxième, et c’est la plus importante, c’est formuler explicitement ce que l’on veut mettre en place. Sinon ça reste une idée, et une idée dans la tête d’un procrastinateur, c’est un peu comme un oignon dans un bocal de cornichons. ça peut rester un bon bout de temps avec qu’on décide… de carrément le jeter. (notez que cette métaphore est priceless, plaisir d’offrir).
Exemple : dire je veux faire du sport = leviosa // dire j’entame demain tel programme et je m’y tiens = leviOsa. Doyoucopy?
- Je reprend le programme de sport Insanity pour une durée d’au moins 15 jours dès aujourd’hui.
- Je fais du Yoga tous les matins et ce pour une durée d’au moins 15 jours renouvelables (vu la durée qui nous attend, yogi en prépa vous êtes pas prêts).
- Je médite 10 minutes tous les jours (pour nous tous, la planète, le personnel soignant…moi? libre)
- J’écris, quand j’en ai envie, quand j’en ai besoin
- Je travaille sur mes projets tous les jours, au moins 2 à 3h
- … et autres intentions
Je sauterai peut être quelques sessions, mais l’important réside dans la durée ❤
Passer à l’action : Nous sommes à J+3, deux séances Insanity derrière moi, une de Yoga, 1 méditation, 2 articles….. YEAHHHH !
TOUT ROULE. COURAGE. ❤ ON EST TOUS DANS LE MEME BATEAU, (enfin… on est tous dans un bateau quoi, certains dans un yacht et d’autres dans un petit canoë, mais bon… tant qu’on flotte ! hein?..)
Parfois, quand la situation n’est pas facile, il faut se donner un bon coup de pied au cul pour se motiver à être bien dans ses baskets. Et c’est en faisant ça que la situation nous paraît plus belle. “Ce n’est pas parce qu’on est heureux qu’on chante, c’est parce qu’on chante qu’on est heureux” Eliette Abécassis
Héloïse
P.S: Ca doit quand même être vachement moins drôle de faire la promo de leggings. Même s’ils sont vegan et eco-friendly. Allez bisous. JE SUIS MULAN.
