Vous gagnez (beaucoup) de temps en vous lançant sans (trop) réfléchir !
Quand vous débutez en tant que freelance, vous devez vous dépatouiller rapidement pour vous dégager un salaire.
Vous devez apporter un contenu hyper-pertinent, qui répond au besoin de votre audience.
La manière de délivrer un contenu de qualité est de se fier à ce qu’on a appris, ce qu’on apprend et ce qu’on apprendra.
Pour y parvenir, vous devez absorber un condensé de connaissances de 2 manières différentes :
- Soit en suivant une formation de qualité
- Soit en étant accompagné au quotidien par un collègue-expert de votre métier
Un circuit d’amélioration continue long
Tout freelance doit apprendre de ses erreurs pour faire mieux la fois suivante. Il est dans un circuit d’amélioration long.
Pour être efficace dans son évolution d’indépendant, il faut minimiser le temps de ces 3 étapes d’amélioration continue :
- Il faut pratiquer pour pouvoir faire des erreurs
- Il faut avoir la capacité de reconnaître ses erreurs
- Il faut itérer (réagir en fonction) pour progresser
Si vous décidez d’investir dans une formation, vous brisez partiellement ce processus. Vous avez un résumé des erreurs qu’il ne faut pas reproduire.
Durant ma formation, j’ai appris à écrire des posts pour des publicités Facebook. Mais ce n’est pas suffisant.
La réalité du terrain est tout autre. Tout simplement parce que chaque projet est différent.
Quand j’ai débuté sur LinkedIn, les posts que j’écrivais ne générait aucune attention.
✗ Je n’optimisais pas ma phrase d’accroche.
✗ J’écrivais avec des gros pavés de textes.
✗ Je mettais trop d’émojis.
✗ Je n’allais pas à l’essentiel (less is more).
✗ J’utilisais un ton de voix neutre qui parle à personne.
Pourtant, ma formation m’avait appris les codes de rédaction sur un réseau social.
Mais il y a un effort d’adaptation à faire, que ce soit un post sur les réseaux sociaux, un article de blog ou une page de vente.
L’importance d’un mentor prend tout son sens — c’est que Livementor propose pour chacune de leurs formations en marketing digital. Certes, il ne détient pas la vérité absolue. Mais il est passé par toutes ces étapes de développement professionnel. Il peut vous faire gagner un temps considérable.
L’ikigaï de son format fétiche
Dans mon cas, je dois écrire. Encore et encore.
Je dois pratiquer plusieurs supports de rédaction jusqu’à trouver :
✓ Celui avec lequel je suis le plus à l’aise
✓ Celui qui me plaît (qui n’est pas forcément le même)
✓ Celui qui plaît à mon audience
✓ Celui qui me rapporte du CA
Le but de pratiquer régulièrement est de trouver la combinaison parfaite — l’ikigaï de son format de rédaction.
Avec la pratique, vous affinez vos domaines de prédilections. Il faut se tester sur pleins de sujets différents pour trouver le bon.
J’ai essayé d’écrire des articles en lien avec le domaine de l’industrie mécanique car j’étais ingénieur mécanique pendant 6 ans. Ça n’a pas fonctionné ! Je ne reconnaissais plus dedans et je n’étais plus motivé pour écrire.
Vos forces du passé ne sont pas forcément applicables dans votre job du présent.
L’échec vous fait progresser
Reconnaître ses erreurs peut être interprété de 2 manières :
- Prendre conscience que vous êtes en situation d’échec
- Accepter votre échec et aller de l’avant
Dans les 2 cas de figure, vous perdez beaucoup de temps.
En n’acceptant pas mon échec, j’entre en guerre psychologique avec mon ego.
Toute la force du freelance réside dans sa capacité à se remettre en question. Cette confrontation mentale est d’autant plus présente que dans le salariat. Il est impossible de viser 100% juste dans tous les projets que vous entreprenez.
Par exemple, vous ne postez pas une publication LinkedIn sans l’avoir fait réviser. Votre client aura toujours quelque chose à redire dessus. Votre capacité à vous remettre à la planche pour la corriger est primordiale.
A l’inverse, si vous êtes salarié dans une entreprise, la marge d’erreur diminue avec le temps. Vous vous habituez aux codes de votre boîte et vous écrivez de plus en plus en lien avec la charte éditoriale. Par contre, votre capacité d’adaptation est limitée car vous restez dans un environnement qui vous est familier.
Au fur et à mesure, votre capacité à identifier un échec s’affûte. Par exemple, mon perfectionnisme chronique (ça se soigne) me fait voir les échecs de partout (même là où il n’y en a pas).
Au fil du temps, j’ai compris que la révision d’un texte n’est pas synonyme d’échouer. Au contraire, c’est une base de réflexion qui ne demande qu’à être améliorée.
Expérimenter pour obtenir son feedback
Quand on est freelance, on n’est pas entouré constamment de collègues expérimentés pour nous aiguiller. On doit se débrouiller avec les feedbacks clients, un contenu pertinent (à l’exemple de Scalezia) à consommer et les conseils de nos pairs (comme ce copywriter sur LinkedIn).
Est-ce que ce client a un feedback pertinent ?
Est-ce que ce copywriter expérimenté détient la vérité absolue ?
Quels sont mes éléments de comparaison ?
Le seul moyen de savoir, c’est de mélanger ce qui vous semble pertinent et de l’expérimenter ! Rien ne sert de trop suranalyser. C’est une perte de temps… Et d’argent.
N’oubliez pas que vous travaillez pour vous : cette suranalyse n’est pas facturable. A mon sens, elle fait partie de votre développement personnel en tant que freelance.
En vous lançant le plus vite possible, vous diminuez le pouvoir de votre temps d’hésitation, de votre peur d’être jugé ou d’être validé par votre audience.
Chaque projet d’écriture est différent. Si vous prenez 2 rédacteurs différents pour la même mission, vous obtiendrez 2 versions A et B de votre texte. Et probablement, vous aurez des résultats d’engagement identiques !
En partant de ce principe, vous évitez au maximum de prendre tous les conseils que vous recevez pour argent comptant (ou même pire, d’en faire une croyance profonde).
“Dans le domaine de l’industrie, personne ne comprendra.”
“Ton texte se lit trop de manière saccadée car tes phrases sont trop courtes.”
“Ce n’est pas professionnel de mettre des émojis.”
“Parler avec un ton friendly ne fonctionne pas. Il faut adopter un ton neutre et corporate pour donner confiance à son audience.”
Toutes ces banalités sont pourtant des conseils reçus de clients, d’autres rédacteurs ou même de proches.
Faites le tri et prenez ce qui vous semble pertinent d’appliquer pour votre situation.
Et itérez ! Seuls les résultats d’engagement de votre audience seront le juge de paix.
Vous avez besoin d’écrire du contenu pour votre site, vos réseaux sociaux ou votre blog mais vous ne savez pas par où commencer ?
Ou tout simplement l’écriture d’une manière générale n’est pas votre tasse de thé ?
Je peux vous aider à rédiger votre contenu digital.
Retrouvez le portfolio de tout ce que j’ai déjà pu écrire.
Je poste régulièrement (aussi) sur LinkedIn !
